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La Grande rencontre des jeunes entrepreneurs francophones, véritable tremplin international

La 4e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone (GREF) se déroulera à Lyon du 8 au 13 octobre 2023.

Publié le

L’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) organise la 4e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone (GREF). Cet événement se déroulera à l’occasion du salon Pollutec et des 35e Entretiens Jacques Cartier. Elle aura lieu aura lieu du 8 au 13 octobre 2023 à Lyon, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et avec le soutien des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Astrid Laye, Chargée de projets Entrepreneuriat, et Claire Favillier, responsable communication, au sein de l’Office franco-québécois pour la jeunesse, reviennent en détail sur les objectifs de cette 4e édition, sur la coopération franco-québécoise et plus largement, sur l’attractivité de l’entrepreneuriat pour les jeunes.

La Grande rencontre des jeunes entrepreneurs francophones, véritable tremplin international

Pouvez-vous nous présenter La Grande Rencontre des jeunes Entrepreneurs du monde Francophone (GREF) ? Quels sont les objectifs de cet événement et son importance pour les jeunes entrepreneurs ?

Cette année sera la 4e édition de la GREF. Après Montréal au Québec, Louvain-la-Neuve en Belgique, et Strasbourg en France en 2019, c’est la première édition depuis la pandémie. Notre objectif principal est de faire porter par les jeunes entrepreneurs de la francophonie économique une réflexion sur les enjeux liés à l’entrepreneuriat jeunesse dans l’espace francophone. De façon plus spécifique, la 4e GREF vise à : 

  • Favoriser la création de liens d’affaires et de partenariats entre jeunes entrepreneurs francophones pour leur développement à l’international
  • Permettre le partage d’outils, d’expertises et de bonnes pratiques de gestion, de développement, de croissance, via un réseau d’experts et entre pairs 
  • Identifier de nouveaux leviers pour favoriser l’entrepreneuriat des jeunes en francophonie 
  • Élargir le réseau international des jeunes entrepreneurs francophones initié en 2017 
  • Promouvoir l’écosystème entrepreneurial et le rayonnement international du territoire sur lequel se déroule la GREF. 

Au-delà des rencontres et des opportunités que cette initiative offre aux jeunes entrepreneurs, ces rencontres sont aussi le moyen d’être un porte-voix des attentes et des besoins de ces jeunes lors d’évènements (institutionnels, politiques) de grande ampleur, comme le Sommet international de la Francophonie en 2024 par exemple où les jeunes n’ont pas de tribune.

L'entrepreneuriat est souvent considéré comme un moteur de l'innovation et de la création d'emplois. Comment cet événement soutient-il spécifiquement les jeunes entrepreneurs francophones dans leurs projets ?

Les mises en relation réalisées grâce aux Grandes rencontres facilitent par exemple les transferts d’expertises, les partenariats, et la création de liens d’affaires. La beauté de ces évènements réside dans les relations humaines et économiques qui peuvent se créer en 3 / 4 jours à l’international alors que personne ne se connaissait avant. 

La facilité des liens créés est directement lié au fait que l’OFQJ et ses partenaires (ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse, et de l’Europe et des Affaires étrangères, Bureau international jeunesse de Wallonie-Bruxelles, Les Offices jeunesse internationaux du Québec, Association internationale des Régions francophones (AIRF), Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes)) financent la mobilité internationale des jeunes entrepreneurs sélectionnés, assurent le suivi administratif et logistique liée à leur venue dans les villes hôtes, organisent un programme sur-mesure. 

Même au sein de grands événements comme le Salon Pollutec ou les Entretiens Jacques Cartier, leur appartenance à la délégation internationale OFQJ leur permet de se retrouver facilement et de générer une cohésion et une visibilité.

Tout cela libère les entrepreneurs de la charge mentale liée à la participation à des missions économiques à l’international tout en créant un environnement propice à la création de liens d’affaires et de développement de réseaux professionnels. 

Quels sont les atouts de l'entrepreneuriat pour les jeunes, en particulier dans le contexte actuel ? Comment cela peut-il contribuer à leur développement personnel et professionnel ?

Les jeunes sont nombreux à se tourner vers l’entrepreneuriat pour donner un sens à leur travail, générer leurs propres revenus et ne pas dépendre d’une hiérarchie/entreprise avec laquelle ils ne partageraient pas les mêmes valeurs. La nouvelle génération d’entrepreneurs est une génération passionnée, audacieuse qui aime relever des défis sans peur de l’échec entrepreneurial qui est d’ailleurs de plus en plus démystifié. 

Cela étant, il est évident qu’on ne crée pas forcément dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord. Les jeunes entrepreneurs des pays du Sud créent aussi pour répondre à des besoins de leur communauté, de leur territoire. Au Nord, on crée davantage pour répondre à des besoins en innovation. Il est évident que cela dépend du secteur dans lequel les jeunes entrepreneurs créent leur société. 

Avec la 4e GREF, l’OFQJ et la Région Auvergne-Rhône-Alpes leur proposent un cadre de rencontres et leur fournit également un accès à des réseaux comme le RIFE (Réseau International Francophone des Entrepreneurs), une communauté d’entraide entre entrepreneurs francophones, ainsi qu’à des intervenants et experts qui peuvent leur proposer des outils. Pour les jeunes entrepreneurs, c’est également une occasion d’acquérir de nouvelles compétences entrepreneuriales et d’apprendre des expériences des autres. 

Votre programme annonce que l’entrepreneuriat féminin sera au cœur des débats, de manière transverse. Pourquoi ?  

L’entrepreneuriat féminin n’est pas un problème « de femmes » qui doit être traité dans des ateliers spécifiques par les femmes pour les femmes ou sur les femmes. Nous pensons que toutes les thématiques discutées doivent contenir une dimension et un point de vue sur l’entrepreneuriat féminin pour sensibiliser tous les participants aux difficultés supplémentaires que peuvent connaître les jeunes entrepreneures …. Mais également leurs atouts ! A titre d’exemple, l’accès aux financements est une préoccupation de tous, mais combien d’entrepreneurs masculins savent que les femmes se voient souvent adresser moins de crédit ou constatent qu’on s’adresse exclusivement à leurs collaborateurs masculins… Mais savent-ils que les entreprises créées par les femmes sont en meilleure santé financière à moyen terme et sont reconnues pour leur meilleure gouvernance ? 

Ces thématiques doivent être discutées ensemble pour trouver des solutions et parvenir à un meilleur équilibre F/H dans le milieu entrepreneurial où chacun apprend de l’autre.

La dimension internationale est également importante, car les cultures ne sont pas les mêmes et une entrepreneure de France ne connaîtra pas les mêmes problématiques qu’une Québécoise ou une Sénégalaise.

La coopération franco-québécoise joue un rôle clé dans cet événement. Pouvez-vous expliquer comment cette collaboration internationale bénéficie aux participants et aux projets entrepreneuriaux ?

L’OFQJ étant un organisme bi-gouvernemental (existant depuis 55 ans), les sections françaises et québécoises de l’OFQJ sont impliquées dans l’organisation de cet évènement. Les participants de chaque pays vont rencontrer de nouveaux partenaires, mais il n’est pas rare que des opportunités de collaboration naissent au sein même de la délégation de chaque pays.

A minima, l’impact de ce type d’évènement est personnel : il redonne confiance en soi, permet de se projeter, d’inspirer de nouvelles idées... L’impact professionnel peut arriver immédiatement ou parfois quelques années après, d’un contact noué lors de la délégation internationale ou grâce aux enseignements d'une table ronde...

Par exemple, est né de la 1re Grande rencontre le Réseau international francophone des entrepreneurs (RIFE). Ce réseau a été créé pour répondre aux besoins concrets des jeunes entrepreneurs qui souhaitaient se développer à l’international dans l’espace francophone. En capitalisant sur le nombre de nationalités représentées au sein de la GREF, l’objectif était d’avoir un maximum de personnes référentes dans un maximum de pays afin d’être des relais de confiance afin de mieux comprendre la culture d’affaires locales, être mis en liens avec les bons interlocuteurs économiques, comprendre les règles administratives locales pour le développement de filiales, etc. 

L’idée est de créer une communauté d’entraides entre jeunes entrepreneurs francophones au bénéfice de leur développement à l’échelle locale, régionale et internationale. 

Le Québec est souvent perçu comme une destination attrayante pour les jeunes Français. En quoicette région offre-t-elle des opportunités uniques aux jeunes entrepreneurs français, et comment l'OFQJ facilite-t-il cette transition ?

Historiquement la France et le Québec sont liés. Ces liens ont bien entendu évolué mais il existe toujours un lien d’amitié fort entre les deux territoires qui ont le français en partage. 

D’un point de vue économique, pour les Français, le Québec est la porte d’entrée en français sur le continent nord-américain et pour les Québécois, la France est la porte d’entrée en français sur le continent européen. 

L’OFQJ contribue à cette coopération économique étroite entre les deux territoires en proposant chaque année une quinzaine d’appels à candidatures pour des missions entrepreneuriales au Québec à destination des jeunes entrepreneurs français ou résidant en France depuis plus d’un an. 

L’OFQJ facilite également l’accès à certains programmes d’incubation ou d’accélération au Québec, afin que les jeunes entrepreneurs français puissent aller tester leur potentiel d’affaires sur place.  En dehors des missions initiées par l’OFQJ, notre programme d’aides financières permet aussi tout simplement à des jeunes entrepreneurs qui s’organisent leur mission de prospection commerciale de déposer son projet de mission pour obtenir des aides. 

Par ailleurs, certaines régions comme la Région Auvergne-Rhône-Alpes ont signé des conventions de partenariat avec l’OFQJ et versent des aides complémentaires très attractives aux jeunes entrepreneurs implantés sur leur territoire. Ces conventions ont souvent pour rôle de contribuer au dynamisme économique des coopérations décentralisées menées entre une collectivité française et un partenaire québécois.

Grâce à ces opportunités, les jeunes entrepreneurs français peuvent donc être conseillés et dirigés vers les partenaires les plus pertinents pour leurs projets. Nous avons constaté au fil des années, que la plupart des entrepreneurs français ne souhaitent pas s’expatrier outre-Atlantique, mais plutôt créer des antennes au Québec, développer des partenariats, conquérir de nouveaux publics… La langue française est certainement un critère facilitant dans cette démarche.

Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les jeunes entrepreneurs francophones aujourd'hui ? Comment les GREF les aide-t-il à surmonter ces difficultés ?

Ils sont nombreux, les défis des jeunes entrepreneurs : accès au financement, accès aux programmes d’accompagnement (ex : incubation/accélération), accès à la mobilité internationale, enjeux liés au recrutement, etc. Mais l’une des difficultés est de faire reconnaitre leur légitimité en tant que « jeune » entrepreneur. En effet l’aspect "jeune" est souvent associé à "étudiant", or on peut très bien faire preuve d’une grande maturité professionnelle en créant son entreprise à 18 ans. Tout n’est pas question d’âge ! 

En 2020, l’OFQJ a publié un bilan de sa 3e Grande rencontre. Les ateliers et les échanges avaient permis de dégager quatre grands axes prioritaires, accompagnés de propositions d’actions concrètes. Les résolutions étaient les suivantes :

  • Faciliter l’éducation et sensibiliser à l’entrepreneuriat, en particulier féminin
  • Développer la formation et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs
  • Rendre accessible le financement aux jeunes entrepreneurs, et en particulier aux femmes
  • Diffuser l’information et créer des réseaux, organiser des canaux de communication

Depuis, ces quatre recommandations servent d’orientations pour définir les axes stratégiques du programme « Entrepreneuriat et développement économique » de l’OFQJ et à l’organisation de futurs évènements sur l’entrepreneuriat des jeunes.

Il s’agit cette année de la 4e édition de cet événement, pouvez-vous partager des témoignages ou des exemples inspirants de réussites entrepreneuriales qui ont émergé de la Grande Rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone ?

Comme nous le mentionnions plus haut, la 1re édition de la GREF a notamment fait émerger la création d’une association créée par et pour les jeunes entrepreneurs francophones le RIFE. Les collaborations avec le RIFE ont été maintenues à l’occasion de chaque GREF. 

Cette année, l’OFQJ a souhaité mandater l’association pour animer la 4e GREF car elle sert de fil conducteur entre toutes les éditions et il n’y a pas mieux que des jeunes entrepreneurs qui parlent à d’autres jeunes entrepreneurs car ils ont en commun l’expérience, les besoins, et la passion pour l’entrepreneuriat. 

Suite à la 3e GREF, une jeune entrepreneure gabonaise et un jeune entrepreneur québécois se sont associés afin de faire de l’exportation de produits agro-alimentaires vers le Québec/Canada et les distribués localement. 

Une jeune entrepreneure marocaine ayant participé également à la 3e GREF a ensuite eu l’opportunité de bénéficier de « L’initiative en créativité entrepreneuriale en francophonie » créée par Les Offices jeunesses internationaux du Québec (LOJIQ) suite aux recommandations émises par les jeuneurs entrepreneurs de la 1ere GREF. 

Dans le cadre de ce programme, cette jeune entrepreneure a ainsi pu bénéficier d’une prise en charge pour participer à un programme d’incubation au Québec afin d’ouvrir ses horizons d’affaires et renforcer ses compétences entrepreneuriales. 

Et puis il y a tant de partenariats et de liens d’affaires qui se sont créés sans que l’OFQJ et ses partenaires n’aient été informés de ces belles retombées concrètes. Au moins l’OFQJ aura joué son rôle de catalyseur ! 

L’OFQJ sait jouer son rôle de catalyseur ! 


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