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Le marché du meuble en progression en 2011

Le marché du meuble français a été en 2011 à son plus haut niveau depuis 1998

Publié le

La franchise dans l'ameublement

La crise épargne semble-t-il les secteurs du meuble et de l'équipement de la maison. Selon les derniers chiffres publiés par la Fédération française du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison (FNAEM) le 1er mars dernier, le marché du meuble français enregistre en 2011 son plus haut niveau depuis 1988, en atteignant 9,83 milliards d’euros TTC.

Si en 2011, la consommation de manière générale a fléchi de - 2,2 % sur un an selon les derniers chiffres de janvier de l'Insee, dans les secteurs du meuble et des équipements de la maison, l'année dernière s'est plutôt bien terminée. Ainsi, comme le note la Fédération française du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison (FNAEM) : « Le marché du meuble français a progressé en 2011 de 2,5 % en valeur, à surfaces évolutives et en euros courants, gagnant en un an 240 millions d’euros pour atteindre son plus haut niveau historique depuis 1988 : 9,83 milliards d’euros TTC. A surface constante, la progression est estimée à + 1,5%. »

Une croissance tirée par les prix remisés

Si ces bons chiffres sont plutôt de bonne augure en ces moments troublés par les soubresauts économiques de la crise actuelle, le secteur ne se réjouit toutefois pas trop vite. Et de fait, la relative bonne forme du secteur a surtout été entretenue en 2011 par la multiplication d'opérations commerciales tout au long de l'année par les distributeurs.

Ainsi, comme le souligne la FNAEM, « l’activité tend à se concentrer pendant les périodes de soldes et lors des opérations commerciales, et elle se raréfie aux autres moments. » Cette tendance lourde n'a pas que des avantages comme l'on s'en doute. Et comme le souligne la FNAEM la forte animation du marché par les prix dans la Grande Distribution de l’Ameublement a certes favorisé l’accès au marché pour un nombre croissant de ménages en situation budgétaire difficile « mais avec des effets induits parfois constatés (frein à l’achat de biens plus chers par modification des prix psychologiques). » Du coup, le secteur est confronté à « des difficultés persistantes à assurer la fréquentation des magasins, notamment dans les circuits milieu/haut de gamme. » Cette difficulté s'accompagne de la « confirmation d’une baisse des paniers moyens dans la Grande distribution d’Ameublement et leur maintien chez les Spécialistes Salon, Literie et dans l’ameublement milieu et haut de gamme. »

La cuisine toujours la locomotive du secteur

Les chiffres sont sans ambiguïté en 2011 : Cette année encore, « c’est à nouveau la cuisine intégrée qui a porté le marché en 2011, seule famille de produits à réaliser un résultat supérieur à celui du marché » note la FNAEM. « L’émulation entre spécialistes et grande distribution sur cette famille de produits et une coopération encore plus étroite entre fabricants et distributeurs ont permis une importante création de valeur et l’augmentation des ventes, majoritairement en entrée de gamme. »

En dehors de la cuisine qui a tiré le marché « la literie bénéficie de nombreuses ouvertures de points de vente spécialisés mais enregistre une moindre progression qu’en 2010. Toutes les autres familles de produits sont en augmentation, mais en deçà de la moyenne du marché (meubles meublants, siège). » Dans le détail, selon les chiffres de l'IPEA, les meubles de cuisine ont progressé de + 6 % entre 2010 et 2011 à 2,423 milliards d'euros courants en 2011. La deuxième plus forte progression est réalisée par les meubles de jardin ( +3,9 %) à 0,141 milliards d'euros courants en 2011. Viennent ensuite les meubles de salle de bains (+ 1,9 % à 0,284 milliards d'euros courants en 2011), la literie (+ 1,7 % à 1,133 milliards d'euros), les meubles meublants (+ 1,5 % à 3,409 milliards d'euros). Les canapés, fauteuils et banquettes ferment la marche avec une progression de + 1 % à 2,444 milliards d'euros courants en 2011.

La distribution spécialisée creuse l'écart

« En 2011, les circuits de distribution spécialisés ont gagné des parts de marché au détriment des circuits non spécialisés, à l’exception des GSB, ces dernières bénéficiant du dynamisme de la cuisine. La distribution spécialisée, tous circuits confondus, représente désormais plus de 87% du marché de l’ameublement » note la FNAEM. Dans le détail, Globalement, les circuits spécialisés progressent de + 3 % entre 2010 et 2011 totalisant en 2011 87,3 % de parts de marché (8 590 millions d'euros de chiffre d'affaires). Les circuits non spécialisés quant à eux perdent - 1,1 % entre 2010 et 2011 totalisant 12,7 % de parts de marché (1 244 millions d'euros de chiffre d'affaires).

Au sein des enseignes spécialisées, ce sont les spécialistes cuisines qui enregistrent logiquement la plus forte progression (+ 6,6 %) à 1 086 millions d'euros de CA (11 % de parts de marché). Le jeune habitat s'installe à la deuxième place des progressions avec + 4,8 % (2 268 millions d'euros de CA - 23,1 % de parts de marché). Viennent ensuite les artisans avec + 3,6 % (408 millions d'euros - 4,1 % de parts de marché), les spécialistes salon avec + 2,9 % (225 millions d'euros - 2,3 % de parts de marché), l'ameublement haut de gamme avec + 2,8 % (424 millions d'euros - 4,3 % de parts de marché). « Après un recul en 2010, l’équipement du foyer progresse de nouveau légèrement (+1,5%) mais à un rythme inférieur à la moyenne du marché » note la FNAEM. De même, « pour la première fois depuis 2007, les parts de marché des généralistes milieu de gamme progressent très légèrement, en dépit de difficultés accrues à maintenir la fréquentation en magasin, notamment au printemps. » Pour les enseignes des circuits non spécialisés, seules les grandes surfaces de bricolage affichent une progression (+ 4,4 % à 392 millions d'euros - 4 % de parts de marché). Les autres circuits non spécialisés sont tous au négatif : vente à distance - 3,9 %, grands magasins - 3 %, hypermarchés - 2,6 %.

Franchise : des perspectives 2012 bien orientées

Selon la FNAEM et l'IPEA, « les intentions d’achats 2012 restent bien orientées, à un niveau élevé pour toutes les familles de produit. » Le niveau de croissance attendu est de près de 2 % pour 2012, et ce malgré un mois de janvier somme toute assez décevant notamment en période de soldes.
Dans sa note de conjoncture de janvier publiée, l'IPEA, note qu'en ce début 2012, « la croissance demeure fluctuante sur un marché du meuble pour lequel il est de plus en plus difficile d’anticiper les performances d’un mois à l’autre. » Et de fait, les excellents résultats du mois de décembre (+ 7,6 %, meilleure performance 2011 hors soldes) ont fait suite à un mois de novembre qui avait vu le secteur enregistrer sa plus mauvaise performance de l’année. Sachant que les mois se suivent et ne se ressemblent pas, pour 2012, les prévisions restent incertaines mais toutefois bien orientées.

En effet, selon l'IPEA, 25,4 % des ménages ont l'intention d'acheter des meubles meublants en 2012, 18,6 % de la literie, 14,3 % des sièges de salon, 11,6 % des meubles de salle de bains et 6,7 % une cuisine intégrée. Si comme le note la FAEM, « la conjoncture macro-économique demeure préoccupante » notamment en raison des menaces de récession, des effets sur le logement du dernier plan de rigueur (suppression du prêt à taux zéro pour l’achat de logements anciens), et la diminution prévue des mises en construction de logements neufs sont autant de facteurs défavorables, surtout pour le second semestre, la crise est souvent aussi synonyme pour les français d'un repli vers un chez soi rassurant... et bien meublé ! Il n'empêche que « les effets sur le pouvoir d’achat et la consommation de l’augmentation des prélèvements obligatoires annoncée après les élections seront aussi à surveiller ».

Une taxe de plus sur les meubles

Un élément défavorable vient s'ajouter aux facteurs économiques conjoncturels dégradés par la crise : il s'agit de la taxe pour le recyclage (éco-participation). Actuellement prélevée sur chaque achat électroménager, cette taxe va prochainement également toucher les meubles (hors mobilier d'équipement des bureaux).
Cette nouvelle taxe programmée dans le cadre du Grenelle de l'Environnement devrait renchérir de 2 à 3 % les meubles, à moins que les distributeurs fassent le choix de rogner sur leurs marges. Actuellement, la grille tarifaire applicable dans le courant du 1er trimestre 2013 est encore à l'étude. La taxe viendra soutenir la filière du recyclage des meubles dont le coût annuel est estimé à 250 à 300 millions d’euros chaque année.


Les enseignes à consulter :

Dominique André-Chaigneau, Toute la Franchise©

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