logo-webcdlogo-mobilelogo-infoprologo-desktoplogo-desktop.originallogo-desktop.bakicon-theme-testicon-social-whatsappicon-social-twittericon-social-shareicon-social-linkedinicon-social-facebookicon-searchicon-search--activeIcon/playICON/24/pinicon-my-accounticon-metas-turnovericon-metas-ticketicon-metas-moneyicon-metas-investmenticon-homeicon-ctrl-chevron-righticon-ctrl-chevron-right-bakicon-ctrl-chevron-lefticon-ctrl-arrow-righticon-contributions-trainingicon-contributions-funding-assistanceicon-contributions-franchiseicon-checkicon-carticon-arrow-right-thinicon-arrow-linkicon-alerticon-action-close

Le business du soutien scolaire se porte bien

Focus sur le marché du soutien scolaire

Publié le

Selon une étude du centre d'analyse stratégique (CAS), organisme qui dépend du Premier ministre, le marché du soutien scolaire est florissant en France avec un chiffre d’affaires annuel qui dépasserait les 2,5 milliards d’euros.


La France est le premier marché de soutien scolaire privé dans l’Union européenne avec, en 2011, un volume d’affaires de 1,5 milliard d’euros. « Ces cours sont très majoritairement non déclarés, malgré les avantages fiscaux accordés depuis 2005 » rappelle le CAS qui estime la part du « non déclaré » à environ 80%. Les quatre principaux organismes privés sont Acadomia (40% de parts de marché et 120M€ de chiffre d’affaires), Complétude (20M€), les Cours Legendre (10M€) et Anacours (5M€)

1.500€ par an en moyenne

Selon le CAS, les familles françaises sollicitent 40 heures de cours privés par an et par enfant (soit une heure à une heure et demie par semaine, hors vacances scolaires). Cela représente bon an, mal an, un budget annuel par ménage de 1.500€ (avant déduction fiscale). Un collégien sur cinq et un lycéen sur trois auraient recours au soutien scolaire, selon un sondage TNS Sofres. « Les élèves bénéficiant du soutien scolaire privé sont plutôt des collégiens et des lycéens de niveau moyen, qui veulent intégrer une filière spécifique, ou qui sont dans une stratégie d’excellence scolaire (orientation, préparation d’un concours) » constate le CAS. Les collégiens dont les parents exercent une profession libérale, ou qui sont artisans, commerçants ou cadres, sont ceux qui prennent le plus souvent des cours particuliers : plus de 13%, contre 9% en moyenne et 6% des enfants d’agriculteurs ou 5% des enfants d’enseignants. « Le fait que les parents aient un métier impliquant de longues journées de travail (et donc d’absence du domicile) joue en faveur du soutien scolaire privé. »

En d'autres termes, le soutien scolaire est plus souvent considéré par les parents comme une solution « normale » pour pallier à leur manque d'implication dans la scolarité de leurs enfants. Les élèves en grande difficulté quant à eux, qui auraient a priori le plus besoin d'être aidés, « ne semblent pas faire appel à ces organismes », essentiellement pour des questions de budget. « Malgré les avantages fiscaux instaurés en 2005 et 2007, le dispositif est peu utilisé par les classes populaires : ces mesures demeurent mal connues par les ménages ne payant pas d’impôt et le remboursement du crédit d’impôt intervient a posteriori, ce qui a un effet dissuasif. » Les tarifs pratiqués par les entreprises privées oscillent entre 30 et 40€ de l’heure, mais peuvent parfois atteindre 60€ selon les organismes et les qualifications des enseignants mobilisés.

Un marché en renaissance

Selon une étude publiée par Xerfi en juin 2012, « après une période extrêmement dynamique jusqu’en 2008, liée entre autres à la mise en place des avantages fiscaux dans les services à la personne, l’activité s’est inscrite en recul depuis et s’est tout juste stabilisée lors de l’exercice 2011-2012. » La crise explique en partie cette désaffection des parents, mais elle n'est pas le seul facteur handicapant. En effet, selon Xerfi, l'opacité et les difficultés administratives liées aux mesures fiscales ainsi que la forte dégradation de l'image des prestations des entreprises privées ont joué un grand rôle dans la baisse d'activité récente. Face à ces griefs, les organismes privés se sont lancés dans une vaste opération de séduction, avec à la clé un véritable effort de professionnalisation (recours à des professeurs étudiants qualifiés, charte qualité et certification Qualicert...). Autant d'efforts qui commencent à porter leurs fruits. En juin 2012, Xerfi anticipait ainsi « une croissance annuelle moyenne de 2% d’ici à 2015, qui permettrait au secteur d’atteindre un volume d’affaires d’un peu plus de 190M€. »

La franchise et le soutien scolaire

Le soutien scolaire en franchise est divisé en deux grandes catégories : D'un côté, les prestations s'entendent plus comme de l'aide aux devoirs et de l'autre les prestations s'entendent plus comme des cours particuliers pour les collégiens et les lycéens.

Sur l'aspect aide aux devoirs, la plupart des enseignes sont des multispécialistes des services à la personne. Parmi ces enseignes, l'on retrouve notamment A2micile (105 franchisés, apport personnel 25.000€ - droit d'entrée 19.600€ - investissement global 50.000€), Babychou Services (40 franchisés, apport personnel 15.000€ - droit d'entrée 22.000€ - investissement global 45.000€), Domidom (36 franchisés, apport personnel 25.000€ - droit d'entrée 21.000€ - investissement global de 60 à 70.000€ ou en formule micro-franchise droit d'entrée 10.000€ - investissement global de 40 à 45.000€), Familife (4 franchisés, apport personnel 6.000€ - droit d'entrée 5.000€ - investissement global 10.000€), Free Dom (38 franchisés, apport personnel 10.000€ - droit d'entrée 15.000€ - investissement global 35.000€) ou encore Kangourou Kids (43 franchisés, apport personnel 25.000€ - droit d'entrée 16.500€ - investissement global de 60 à 70.000€), Millepatte (15 franchisés, apport personnel 15.000€ - droit d'entrée 19.500€ - investissement global 50.000€) et Zoe Services (5 franchisés, apport personnel 15.000€ - droit d'entrée 15.000€).

Les réseaux de franchise plus spécifiquement positionnés sur les cours particuliers sont quant à eux des spécialistes de l'enseignement en direction des collégiens, lycéens et élèves de l'enseignement supérieur. Parmi ces enseignes, l'on retrouve notamment Anacours (26 franchisés, apport personnel 10.000€ - droit d'entrée 30.000€ - investissement global 75.000€), Cours ado (22 franchisés, apport personnel 15.000€ - droit d'entrée 20.500€ - investissement global de 55 à 75.000€), Cours Legendre (16 franchisés, apport personnel 20.000€ - droit d'entrée 16.500€ - investissement global de 70.000€), ou encore Pigier (90 franchisés, apport personnel 150.000€ - droit d'entrée 10.000€ - investissement global de 200.000€) et Tonavenir.net (12 franchisés, apport personnel 10.000€ - droit d'entrée 10.000€ - investissement global 15.000€).

Vous appréciez cet article? Notez-le.
Soyez le premier à noter

Trouver une franchise

Les franchises qui recrutent dans le même secteur

Découvrez quelle franchise est faite pour vous !

Recherchez une franchise par thématique

Trouvez le secteur de vos rêves !

Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d’activité particulier ? Découvrez toutes les thématiques des franchises.

Voir toutes les thématiques
Scroll to top