« Ancien commercial, je me suis reconverti dans la petite enfance à la naissance de mon premier enfant », Alexandre Aivaliotis (La Cabane d’Achille & Camille Montrond-les-Bains)

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Alexandre, je suis en couple et je suis papa de trois jeunes enfants. J’habite dans la Loire, à Saint-Just-Saint-Rambert exactement. Je suis un ancien commercial depuis plus de 15 ans maintenant et je me suis réorienté dans le secteur de la petite enfance à la naissance de mon premier enfant.

Pourquoi avez-vous changé de vous reconvertir dans la petite enfance ?

J’ai toujours été un commercial. Ce changement a été un déclic suite à la naissance de ma première fille pendant la pandémie de Covid. Je passais mon temps à m’occuper d’elle et c’est grâce à elle que j’en suis là maintenant. J’ai toujours eu envie d’entreprendre mais elle m’a permis de changer de voie. Après plusieurs recherches, je suis tombé sur la franchise.

Pourquoi avoir ouvert votre micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

Je suis directement tombé sur La Cabane d’Achille & Camille dans mes recherches. Le concept m’a plu dans les grandes lignes de ce que j’ai pu lire. J’ai ensuite eu Junior [Noubissi, président directeur général et co-fondateur de La Cabane d’Achille & Camille, Ndlr] qui m’a convaincu en me parlant du projet pédagogique, du côté très « structuré » et du fait qu’on soit entouré pour monter tout ce projet-là.

À cause du Covid, notre rendez-vous a été décalé de quelques mois, j’en ai donc profité pour regarder ce que d’autres franchises proposaient. Elles ne m’ont pas du tout convaincu car elles ne me parlaient que d’argent et non pas de pédagogie donc ça m’a un peu refroidi.

Comment avez-vous été accompagné dans l’ouverture de votre micro-crèche en franchise ?

On ne peut pas le reprocher, l’accompagnement a été top. Dès le début avec Jean-Baptiste [chargé de projets architecturaux et d’aménagement à La Cabane d’Achille & Camille, Ndlr] par rapport aux travaux, aux locaux et au dossier qui a été monté. Je suis de nature impatiente donc j’avais l’impression que rien n’allait assez vite mais j’ai pris conscience qu’il y avait beaucoup de boulot quand j’ai été faire ma semaine de stage. Mais dans l’ensemble, l’accompagnement a été très bien.

Les formations théoriques et pratiques proposées par le réseau La Cabane d’Achille & Camille vous ont-elles permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

Heureusement qu’il y a ces formations parce que moi qui ne suis pas du tout issu du secteur de la petite enfance, j’ai appris un milliard de choses. La seule chose que je pourrais peut-être un peu regretter, c’est la formation théorique que j’ai eue en octobre qui était un peu tôt par rapport à mon ouverture en mai. Même si j’ai pris énormément de notes, il y a des choses que j’avais oubliées.

Je comprends que certains puissent avoir peur de s’ennuyer un peu pendant les formations pratiques dans les structures, mais pas du tout. Certes, il y a des journées un peu longues quand il y a moins d’enfants mais j’ai été vraiment content de faire ces deux semaines de formation dans deux structures différentes parce que ça m’a permis de voir l’organisation des employé.e.s, voir comment fonctionne une micro-crèche de l’intérieur et, avec du recul, je me rends compte qu’il y avait encore plein de choses à découvrir.

C’est donc impératif de faire ces quatre semaines, que ça soit les deux semaines au siège comme les deux semaines dans les structures.

Selon où l’on vit, un petit bémol peut être le déplacement à Nancy [siège social de La Cabane d’Achille & Camille]. Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on n’a pas forcément envie de perdre du temps ou de l’argent dans de longs trajets.

Si j’avais une chose à dire à un nouveau candidat c’est : « ça ne va pas être facile au début mais fonce, lance-toi ! »

Auriez-vous pu mener à bien cette ouverture de micro-crèche si vous aviez dû le faire seul ?

Non, c’est impératif pour moi que la franchise m’accompagne. Si je passe par une franchise, c’est parce que je ne connais strictement rien au monde de la micro-crèche et du jeune enfant. Et même si j’ai d’autres projets d’ouverture, je préfère rester avec la franchise.

En termes de chiffre d’affaires, vous étiez-vous fixé des objectifs ?

J’ai eu énormément de préinscriptions dès le début mais j’ai dû repousser mon ouverture afin d’être bien prêt, donc j’ai perdu quelques familles. Mon objectif était de rester dans mon prévisionnel dans les six mois, j’y serai au mois de septembre et je vais même le dépasser. Il ne me reste qu’une petite place le mercredi sinon je suis complet dès la rentrée 2022. Je n’ai pas voulu tout de suite remplir ma structure car je voulais laisser le temps à l’équipe pédagogique de s’adapter et de s’organiser.

Le plus compliqué au début, c’est de gérer les préinscriptions : on a tendance à vouloir répondre vite aux premières demandes même si ça ne convient pas forcément au mieux au planning. Ensuite on apprend à s’organiser.

Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats qui souhaiteraient ouvrir une micro-crèche La Cabane d’Achille & Camille ?

Cela m’est arrivé, il  n’y a pas très longtemps : un candidat à la franchise était intéressé pour ouvrir une crèche pas très loin de ma Cabane et je lui ai donné le maximum de conseil en tant que jeune gestionnaire. Je le rassurais mais tant que l’on n'est pas passé par toutes les étapes, on ne peut pas vraiment s’en rendre compte.

Au début, on a l’impression que c’est insurmontable, que c’est très stressant. Mais une fois que l’on valide les étapes en suivant la suite logique, on se dit que ce n’est pas si compliqué finalement. Ce qui nous permet de beaucoup relativiser, ce sont les moments où l’on se regroupe avec les autres franchisés comme pendant les commissions ou les conventions par exemple. C’est rassurant de savoir que l’on traverse tous les mêmes galères [rires] ! On a également une conversation WhatsApp avec d’autres franchisé.e.s et on se rassure mutuellement.

Donc si j’avais une chose à dire à un nouveau candidat c’est : « ça ne va pas être facile au début mais fonce, lance-toi ! »

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