« Le concept du BISTRO REGENT est à la fois simple et original », Souphanh Phinma-Bayle, multifranchisé Bistro Régent en Gironde

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis gérant de 5 Bistro Régent. J’ai démarré en 2014 avec celui de Bordeaux Bastide, puis en 2016 j’ai lancé celui de Tresses. Bouliac a suivi en 2017. 

En 2019, j’ai pris un associé pour reprendre le restaurant de Blanquefort et en 2022 nous avons monté celui du Pian Médoc.

Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

Pendant 10 ans j’ai été sur tous les fronts au Wasabi Café (en salle, en cuisine, à l’administratif, aux courses d’approvisionnement…). C’était passionnant mais très lourd à gérer et épuisant. 

J’avais envie de continuer dans la restauration mais en passant à un autre mode de fonctionnement. La franchise permet de se lancer sans être totalement dans l’inconnu : on bénéficie de la notoriété de la marque dès l’ouverture, du savoir-faire du franchiseur, de la formation initiale et de l’aide au démarrage avec la présence d’un référent salle et cuisine.

A l’époque, j’ai consulté la PATATERIE et la BOUCHERIE, mais cela m’a semblé trop complexe (cartes trop variées) et le budget de création était trop élevé.

Le concept du BISTRO REGENT est à la fois simple et original et reste abordable à la création. Il s’adresse à des restaurateurs qui recherchent un nouveau souffle. 

Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ? 

Après des études dans le tourisme, j’ai travaillé dans l’import/export de protections solaires secteur Asie. Estimant que j’avais fait le tour, j’ai eu envie de changer complètement de domaine pour devenir Technicien en informatique dans un Office pour Habitat sur Paris. Cinq ans plus tard, en 2003, j’ai décidé de créer ma propre entreprise, dans la restauration, avec un thème encore rare à Bordeaux à cette époque, la cuisine japonaise, et j’ai donc créer le Wasabi Café, place Stalingrad.

Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?

J’ai été formé à tous les postes (service, bar, cuisine). 

Un référent salle et un référent cuisine sont présents à l’ouverture, les 1ers jours à chaque service. Cela permet de voir dès le départ ce qu’il faut ajuster ou rectifier. 

Et les contrôles qualités mensuels permettent également de vérifier que les process sont bien respectés et de rectifier le cas échéant.

La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

Oui cela permet de venir en soutien sur n’importe quel poste lors de l’ouverture et de pointer rapidement les points à améliorer sur le fonctionnement. 

Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?

Tout à fait. Il met en place des actions pour maintenir un modèle économique rentable malgré les crises que nous traversons (Covid, Inflation) : négociations avec les fournisseurs pour limiter les hausses de prix d’achat des matières premières, publicité davantage présente, produits de substitution pour faire face à des pénuries (ex ajout du poulet à la carte pendant la pénurie de canard), création d’un menu végétarien attractif, hausse du prix de la formule…

Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?

Quelques affinités sont créées avec les franchisés les plus proches géographiquement, cela permet d’échanger sur l’activité, sur la conjoncture, sur la gestion du personnel…

En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?

La franchise Bistro Régent a un concept bien ficelé avec une offre cohérente. Bien sûr, le COVID a un peu changé la donne : certains de nos sites ont un peu moins bien supporté que d’autres les fermetures administratives successives et le redémarrage a été plus compliqué, mais dans l’ensemble, grâce à la force et la réactivité du réseau (publicité TV, affiches bus et abribus, radio, partenariat avec UBB et Girondins de Bordeaux…), nous sommes parvenus à maintenir un équilibre, certainement plus facilement qu’un restaurant indépendant. Cet équilibre reste fragile car nous sommes maintenant confrontés à la hausse du coût de l’énergie et à l’inflation, mais nous parvenons à y faire face.

Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ? 

Nous formons notre personnel de salle à la vente additionnelle, nous créons des partenariats avec des associations et clubs de sport, et nous fidélisons les sociétés qui viennent en groupe. Nous communiquons avec des panneaux 4x3, nous diffusons un spot publicitaire au Cinéma Mégarama du Pian, nous sommes présents sur les réseaux sociaux.

Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?

Oui, c’est la raison pour laquelle j’ai monté 5 franchises, à raison d’une tous les 18 mois environ.

L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?

Tout à fait. Je voulais une affaire qui tourne sans que je sois obligé d’être présent sur le terrain 7/7. Le concept d’une carte simple (mais efficace) et des fournisseurs référencés permettent de déléguer à mes salariés les commandes et le suivi des approvisionnements. Ce qui permet de me laisser du temps pour prospecter afin de trouver des nouveaux partenaires ou de nouvelles opportunités de création de franchises. 

Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ? 

Mon expérience dans la restauration est un avantage bien sûr, mais la notoriété des Bistro Régent est un atout indéniable. Comme le franchiseur communique sur les nouvelles ouvertures, la visibilité est immédiate avant même l’ouverture du restaurant ; l’activité démarre de suite, la clientèle est au rendez-vous, le fonds de roulement se met en place dès le 1er mois, et la rentabilité s’ensuit. Il reste toutefois l’aspect gestion du personnel qui devient plus compliqué car nous sommes confrontés à une pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la restauration.

Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ? 

Oui, nous pensons déjà au 6ème.

Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ? 

Oser se lancer, à condition de jouer le jeu de la Franchise, à savoir respecter le cahier des charges, les process, les contrôles mensuels (qui sont faits pour nous aider à nous améliorer). Et de monter une bonne équipe, motivée et investie (qui comprend bien le principe de la Franchise) afin qu’elle soit rapidement autonome et pérenne.

Alors si vous aussi vous souhaitez ouvrir un restaurant au modèle économique rentable avec une enseigne à forte notoriété offrant un accompagnement de qualité aux membres de son réseau, rendez-vous sur la fiche franchise Bistro Régent pour en savoir plus.