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Quitter le salariat pour faire naître de nouveaux projets

Publié le

Bernard Dimanche, fondateur de Maths Rattrapage, revient sur sa propre expérience de créateur d’entreprise. Celui qui est aujourd’hui à la tête d’un réseau de centres de soutien scolaire explique que c’est son tout premier poste qui l’a conduit à devenir chef d’entreprise, car il ne se reconnaissait plus dans ce qu’il faisait et avait d’autres aspirations pour l’avenir.

naissance de la franchise soutien scolaire maths rattrapagePremier job salarié : un salarié et un statut

Quand j’ai « attrapé » mon premier job salarié j’étais très content. J’intégrais à Paris une société de renom national leader en conseil informatique. Quel bonheur que cette sécurité gagnée avec mon premier vrai job ! Notre boite louait très cher nos services à de gros clients et quand nous arrivions chez ce client, nous étions regardés comme des « experts », des « tops ». En plus de la sécurité nous avions un statut et ce statut s’ajoutait au salaire que je touchais chaque mois. Et j’avais gagné ce statut après une formation interne spécifique à l’entreprise. J’étais passé d’étudiant à « professionnel » en deux petits mois.

Je travaillais rue du Bac à Paris, quartier chic. Mon salaire n’était pas très élevé mais on me regardait comme « un boss ». Même les horaires avaient une certaine souplesse. En effet quand il fallait livrer le programme chez le client, il n’y avait pas d’heure vraiment. Je me souviens avoir travaillé quelquefois très tard, jusqu’à minuit pour « livrer le produit ». Alors bien sûr, le lendemain, c’est à midi que j’arrivais au bureau avec les félicitations de mon chef de projet et du directeur du département.

Un « inconfort moral » dans le salariat

C’est ainsi que j’avançais les premiers mois, heureux, satisfait. Mais je me suis vite habitué à ce bonheur normal et j’ai ressenti la difficulté d’envisager le futur calé dans ces horaires, dans ce rythme de la journée, de la semaine, des mois et…des années. Et je me suis vite senti « prisonnier ». Mais finalement, ce sentiment négatif n’était pas la vraie raison de mon « inconfort moral ». Bien sûr, c’était l’aspect le plus visible, le plus concret ; attendre le vendredi soir pour avoir une journée à moi, un temps à moi, un rythme à moi était très difficile. Mais je ne parvenais pas à vraiment cerner ce qui n’allait pas avec ce bon job salarié.

C’est en repensant à mon enfance que l’idée m’est venue. J’étais fils d’agriculteur et l’agriculture a quelque chose de magique que mon job n’avait pas. Enfant puis adolescent, j’ai vu mon père « semer la graine et attendre qu’elle pousse ». Je l’ai vu « travailler à toute heure et s’assoir à toute heure ». Et j’ai travaillé aussi à ses côtés. Par le froid et par le chaud. Sans compter les heures, sans compter les efforts. Et en comptant l’argent à la fin du mois. Avec des revenus très irréguliers - la production de lait, de bétail, de céréales – tout ça était bien irrégulier et cependant vivable. Et je me suis dit en y pensant qu’on pouvait avoir des revenus irréguliers et survivre malgré tout. Pis encore, je me suis dit qu’avoir des revenus réguliers était bien monotone… C’était comme la certitude de ne jamais être « riche
» !

Quitter le salariat pour donner le meilleur de moi même

Alors, passé cette première barrière de la sécurité, j’ai découvert un autre aspect de ma vie. Ce n’était pas que mon travail manquait d’ambition – je voyais des gens gravir les échelons avec bonheur – mais j’ai réalisé que mon travail manquait de « contenu ». Je sentais confusément qu’il fallait que je fasse autre chose. Quelque chose qui ait plus de sens (pour moi bien sûr). Il me semblait que ce que je faisais, d’autres pouvaient le faire mais que moi je devais faire autre chose, quelque chose qui ait plus de sens par rapport à mes aptitudes et à ma conscience. Je voyais bien que j’aimais bien mon travail mais que celui-ci ne me permettait pas de donner le meilleur de moi-même. Ce travail ne donnait pas suffisamment de sens à ma vie ! Ce travail ne correspondait pas au sens profond que je voulais donner à ma vie. Je ne voulais pas d’une vie ordinaire, je voulais donner un sens à ma vie, je voulais aider !

Je me suis rappelé alors le travail que je faisais en fac. Avec mes potes, on se partageait le travail. Chacun travaillait une matière et refaisait le cours aux autres. Et j’avais choisi les maths ! Je refaisais le cours de maths à mes copains. Et quand je faisais ça, j’avais du succès et j’étais heureux ! J’avais l’aptitude à expliquer les maths de telle façon que même les non-matheux puissent comprendre. Et c’est cette aptitude naturelle que j’allais mettre à profit pour ajouter à un salaire que j’ignorais le bonheur de « servir ».

Bernard Dimanche
Fondateur de Maths Rattrapage
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