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2013 : une année dégradée pour l'intérim et le recrutement

Selon Prism'emploi, l'intérim chute de près de 9% entre 2012 et 2013

Publié le

Selon le rapport Économique et Social 2013 de Prism'emploi, publié début juillet, 2013 marque un nouveau repli de l’emploi intérimaire. Pour les premiers mois de 2014, la stabilisation est à l'ordre du jour.


chiffres secteur intérim

En 2013, l’intérim représente 2,9% de l’emploi salarié, soit « l’un des niveaux les plus faibles observés depuis 2000 » constate Prism’emploi, l’organisation professionnelle, qui regroupe plus de 600 entreprises de toutes tailles représentant 90% du chiffre d’affaires de la profession. « La baisse de l’emploi intérimaire de près de 70.000 ETP intervenue au cours de la période 2012-2013 positionne l’intérim 20% en-dessous de la situation de 2007. »

Le nombre de recrutements réalisés recule lui aussi : - 12% par rapport à 2012. « Les agences d’emploi sont intervenues pour 39.400 recrutements en 2013 auprès d’entreprises, dont les deux tiers dans le secteur tertiaire (64%). Il est important de noter que 75% des recrutements gérés par les agences d’emploi concernent des qualifications hors-cadre. Ce chiffre est en fort repli cette année, alors que la baisse était plus relative en 2012 (- 2% par rapport à 2011). » Globalement, le travail temporaire a diminué dans toutes les régions, à l’exception de l’Auvergne qui enregistre une augmentation d’1%.

- 8,8% par rapport à 2012

« Les évolutions comparées du PIB et de l’intérim montrent qu’en-dessous d’une croissance de 0,8%, l’intérim n’est pas en mesure de se développer. C’est pourquoi, en 2013 comme en 2012, la stagnation du PIB entraîne un recul du nombre d’intérimaires en mission : une baisse de 11,6% en 2012 et de 8,8% en 2013. » Cette baisse générale des effectifs intérimaires est constatée dans chaque secteur. Le recul est toutefois plus marqué dans l’industrie (- 5,3%, soit 217.316 salariés intérimaires ETP en 2013). « Comme en 2012, c’est le secteur le plus touché par le recul des effectifs, même s’il demeure le premier secteur utilisateur de travail temporaire depuis 2000 » souligne le communiqué de synthèse du rapport Économique et Social 2013 de Prism'emploi.

Le BTP et le tertiaire baissent respectivement de 1,4% (110.190 ETP en 2013) et 0,9% (179.816 ETP en 2013) par rapport à 2012. Seule éclaircie dans ce tableau résolument sombre : L’intérim progresse dans le secteur des transports, de l’entreposage, et de la logistique. Le transport et l’entreposage comptabilisent en moyenne 54.451 salariés intérimaires ETP1, tandis que la logistique enregistre 8.579 ETP. «
Cette croissance s’explique par le développement de l’emploi entraîné par des investissements internationaux dans ce secteur. »

Logiquement, au regard de ces chiffres, les régions les plus touchées par la baisse du recours à l'intérim sont celles où l'industrie pèse le plus lourd : « le nord et l’est de la France, particulièrement exposés à la crise industrielle, enregistrent les baisses les plus fortes. » A l’ouest également et notamment en Bretagne et dans les Pays de la Loire, le recul est important « en raison des difficultés rencontrées en 2013 par la filière agroalimentaire régionale. » En 2013, l’intérim chez les cadres se maintient faiblement (- 1,8%).


Un marché en mutation

Avec 6.900 agences, le nombre d’agences d’emploi s’est maintenu en 2013. « En l’espace de 15 ans, ce réseau a quasiment doublé. » En 2013, 16,2 millions de missions leur ont été confiées. L’intérim dit « de spécialité » est désormais majoritaire dans la structure du travail temporaire. « En 2013, l’élévation du niveau de qualifications des salariés intérimaires s’est poursuivie. L’intérim « de spécialité », qui concerne les postes les plus qualifiés, représente plus de la moitié des effectifs (52,7% en 2013 contre 38,8% 15 ans plus tôt). Depuis 2010, ce sont environ 40.000 cadres qui travaillent chaque année en intérim comptant pour près de 10.000 salariés équivalent temps plein. »

Outre la spécialisation, Prism'emploi note un développement tendanciel de la pratique de l'intérim chez les seniors. «
Les seniors sont 52.640 salariés intérimaires équivalent temps plein en 2013. Entre 1995 et 2013, le nombre des salariés intérimaires de plus de 50 ans a progressé deux fois plus vite que celui de l’ensemble des salariés intérimaires. » Ce développement tendanciel répond à une mutation des stratégies d'entreprises mais aussi à un changement de mentalité des seniors, « facilitateur de transitions , l’intérim peut en effet leur permettre de faire valoir leur expérience professionnelle et leurs compétences acquises au cours de leur carrière. »

A l'opposé de la pyramide des âges, l’intérim constitue également pour les jeunes un moyen d’entrer dans la vie active. «
Les moins de 25 ans totalisent 24,8% de l’ensemble de l’emploi intérimaire, soit 126.336 jeunes intérimaires. » A noter, en 2013, deux avancées sociales majeures ont vu le jour : Le CDI intérimaire, qui instaure une nouvelle forme d’intérim, pour une insertion plus durable dans l’emploi, avec une rémunération garantie et des formations, et le Fonds de sécurisation des parcours des intérimaires (FSPI), qui instaure un nouveau dispositif d’une dotation de 0,5% de la masse salariale intérimaire visant notamment à permettre l’allongement des durées d’emploi des salariés intérimaires.


2014, à l'heure de la stabilisation ?

En moyenne selon les chiffres Prism'emploi, l’intérim se stabilise au 1er semestre 2014. Ainsi, si au cours des cinq premiers mois de l’année 2014, l’emploi intérimaire a enregistré en moyenne une baisse de 1,0% par rapport à la même période de 2013, dans le détail mensuel, « la tendance est caractérisée par un redressement progressif, passant de -2,7% en janvier 2014 à 2,3% en mai. »

L'intérim progresse dans trois secteurs au cours de cette période : le commerce (+ 2,3%), l’industrie (+ 0,7%) et les transports (+ 0,4%). Le secteur des services est en légère baisse de 0,9%. Le BTP est toujours le secteur le plus touché et subit un recul de 10,6%. Du côté des recrutements, ils progressent sur les 5 premiers mois de l’année. « Les effectifs recrutés sont en hausse de 18% entre janvier et mai 2014. Environ 19.360 recrutements ont été effectués au cours de cette période. »


Les réseaux à suivre en franchise

Adéquat Intérim : Créé en 1987 et lancé en franchise en 2008, le concept ADEQUAT est basé sur une offre globale RH dans le travail temporaire et le recrutement. Actuellement le réseau compte 115 agences d'emploi en France. Il propose aux candidats une formation initiale de 3 semaines ainsi que des formations complémentaires (certaines obligatoires, les autres facultatives tout au long de l’activité). Pour rejoindre Adéquat Intérim, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 60.000 € (droit d'entrée 33.000 € - investissement global entre 140.000 et 165.000 €).

Temporis : Créé et lancé en franchise en 2000, Temporis est le 1er réseau d’agences d’emploi exclusivement en franchise. L'enseigne qui compte une centaine d'implantations en France propose aux candidats une formation initiale d'un mois (pour 3 personnes). Pour rejoindre Temporis, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 60.000 € (droit d'entrée 33.500 € - investissement global 140.000 €).

Aquila RH : Créé en 2009 et lancé en franchise en 2010, Aquila RH compte actuellement 18 implantations. Contrairement à la plupart des agences d’emploi, les agences aquila RH n’ont pas de devanture extérieure (locaux à l'étage). Pour rejoindre Temporis, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 25.000 € (droit d'entrée 25.000 € - investissement global entre 60.000 et 80.000 €).

Agri Intérim : Créé en 2000 et lancé en franchise en 2012, le réseau Agri Intérim se positionne sur des services spécialisés de placements et recrutements dans les seuls métiers de l'agriculture (exploitations, éleveurs, prestataires agricoles comme entreprises de travaux agricoles, diverses coopératives agricoles, paysagisme, pépiniériste, horticulture, arboriculture, sylviculture, viticulture). Pour rejoindre Agri Intérim, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 60.000 € (droit d'entrée 20.000 € - investissement global 70.000 €).

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