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LA MIE CÂLINE

Jacques JAGUIN

Gérant franchisé d’Elbeuf

Franchise LA MIE CÂLINE

Les chiffres de ce réseau :

  • - Date de création : 1985
  • - Date de lancement de la franchise : 1986
  • - Nombre d’implantations : 245
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Interview de Jacques JAGUIN

Publié le
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INTEGRATION :

TLF : Pouvez-vous vous présenter ?
JJ : Jacques JAGUIN, gérant franchisé de La Mie Câline d’Elbeuf depuis février 2004. Après un parcours de 20 années dans la grande distribution qui m’a mené jusqu’à la direction d’hypermarchés en France et à l’étranger, j’ai décidé de quitter ce milieu et de créer ma propre entreprise.

TLF : Comment êtes vous entré en contact avec votre enseigne ? Comment s’est déroulée la période entre votre premier contact et vos débuts ?
JJ : J’ai fait le tour de mes centres d’intérêts et j’ai rapidement conclu que c’était l’alimentaire qui m’attirait. La franchise semblait pour moi une évidence. Je sortais d’une enseigne d’indépendants et j’ai pu y mesurer tout l’intérêt d’appartenir à un groupe. J’ai sélectionné dans les revues spécialisées, les franchiseurs susceptibles de me correspondre et je suis allé visiter quelques centres-villes. Les magasins à l’enseigne de La Mie Câline m’ont particulièrement séduit par leur beauté et la pertinence de leur offre. Dans chaque magasin que j’ai visité en tant que client, j’ai reçu un accueil d’une qualité extrême, conviviale et chaleureuse de la part du personnel. J’en ai conclu que ces salariés étaient heureux dans leur travail et que ce devait forcément être le cas pour leur patron.

J’ai contacté le franchiseur qui m’a rapidement accordé un rendez-vous. J’ai eu le sentiment de rencontrer des gens honnêtes, professionnels et très humains. Leurs valeurs étaient les miennes. J’ai contacté, à ma guise, plusieurs franchisés pour recueillir leur avis sur La Mie Câline. Tous ont étés unanimes pour dire qu’ils ne regrettaient pas leur choix et reconnaître que la performance de leur entreprise était dû en grande partie à la qualité de l’enseigne. J’ai été validé pour pouvoir intégrer le réseau et suivre une cession de formation à l’attention des futurs franchisés.

Cette formation s’est déroulée en deux temps : une première partie théorique d’un mois au siège du franchiseur, à Saint Jean de Monts, et une seconde partie pratique d’un mois également, au magasin de Caen. Cette période a était riche en contenu et en enseignement. Elle a permis bien sûr au franchiseur de m’évaluer, mais également à moi de pouvoir concrètement apprécier si l’enseigne me correspondait vraiment et si j’avais raison de poursuivre dans cette voie. A l’issue de ces deux mois, j’ai enchaîné plusieurs missions, plus ou moins longues, dans un certain nombre de magasins, à différents postes, afin de m’aguerrir au métier et de pouvoir maîtriser ces postes avant de me lancer dans ma propre entreprise. C’est au cours de cette période que le franchiseur m’a donné son agreement pour pouvoir de venir un nouveau franchisé de La Mie Câline.


TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? 
JJ : Au cours de ma carrière dans la Grande Distribution, j’ai eu l’occasion de procéder au changement d’enseigne d’un supermarché. Ce dernier portait une enseigne nationale de renommée modeste puis s’est vu intégrer le premier réseau de distributeurs indépendants. Sans même avoir eu le temps de relooker le magasin, d’en modifier l’assortiment et la politique tarifaire, dès la nouvelle enseigne posée, le chiffre d’affaires a progressé de 30 %. C’est la démonstration éclatante que le choix de l’enseigne est primordial. Il est un des vecteurs essentiels à la réussite. Mais bien sûr, le nom seul ne suffit pas.
Le choix de la franchise a également été pour moi guidé par le fait qu’il est confortable, rassurant et dynamisant d’appartenir à un réseau. Certes, ce choix a un coût, mais si les prestations du franchiseur sont, en retour, au moins à la hauteur de l’investissement, il ne faut pas hésiter à signer le contrat de franchise.

L’intérêt d’intégrer un réseau de franchise, c’est d’avoir à sa disposition un savoir faire éprouvé, testé à grande échelle et reconnu comme performant par l’ensemble du réseau.
C’est également la possibilité d’être assisté par des professionnels, salariés du franchiseur, qui maîtrisent leur métier, connaissent parfaitement vos problématiques  et vous offrent rapidement des solutions.
C’est aussi pouvoir bénéficier de la puissance d’un groupe, notamment en termes de communication, de notoriété, mais aussi en termes de négociation avec les fournisseurs.
C’est enfin pouvoir échanger avec des collègues du même réseau, s’évaluer entre nous, s’apporter des astuces, ne jamais se sentir seul…
Dans un contexte économique morose, voire de crise comme nous en connaissons un en ce moment, les franchisés sont mieux armés, plus puissants car solidaires, pour vaincre l’abattement et la perte de confiance.


TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?

JJ : Les relations que j’ai avec mon franchiseur reposent sur la loyauté. Jamais je n’ai eu à lui reprocher un manquement à notre contrat.

TLF : Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ? Si oui, pourquoi avoir choisi cette enseigne ?
JJ : Je n’ai effectivement pas pris de contact avec les autres franchiseurs dans le domaine des terminaux de cuisson. La Mie Câline me semblait être la meilleure enseigne du secteur et si je n’avais pas été retenu par ce franchiseur, j’aurais peut-être pris contact avec les autres.

TLF : Quels sont les services que vous apporte votre franchiseur au démarrage de votre activité ?

JJ : En plus de la formation initiale dont nous avons déjà parlé, le franchiseur se charge de la recherche d’emplacements, négocie avec les bailleurs et propose aux franchisés, après étude de marché, ces pas de porte ou fonds de commerce s’ils sont viables. Le projet d’investissement est présenté par le franchiseur au franchisé. Il est analysé, discuté et finalisé par les deux parties de façon à ce que le franchisé ait toutes les chances de réussite. Le budget prévisionnel sur trois ans a été établi par l’un des cabinets comptables référencés par le franchiseur. L’architecte référencé pour le réseau se charge de tout l’agencement extérieur et intérieur en s’appuyant sur une parfaite connaissance de notre métier. Le personnel embauché avant le début de l’activité est formé pendant quelques semaines dans les magasins de l’enseigne. Durant toute la semaine d’ouverture, l’animateur régional épaule le franchisé.

TLF : Etiez-vous dans la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
JJ : Réponse dans la première partie de l’interview

ACTIVITE :


TLF : Avez-vous besoin de votre franchiseur dans le cadre de votre activité ? Répond-il à vos attentes ?
JJ : Il est évident qu’avec le temps, la nécessité de contacts avec le franchiseur s’amenuise, mais ce dernier met à la disposition de ses franchisés un certain nombre d’outils qui leur permet de faire face à en grande partie à leurs interrogations, voire qui devancent leurs attentes.
 En cela, je pense notamment au marketing qui propose un vaste catalogue d’opérations commerciales communes ou optionnelles, mais aussi aux  journaux internes où le franchiseur traite de sujets d’actualité, révèle au réseau le travail des commissions et les orientations prisent à courte ou moyenne échéance.

TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ?

JJ : Le territoire national est découpé en huit régions supervisées par un animateur régional.
A l’intérieur de chacune de ces régions, les franchisés sont invités par le franchiseur à se réunir trois fois par an pour des réunions de secteur et deux fois par an pour travailler dans une commission attribuée pour deux ans à une région.
De plus, chaque année, le franchiseur convie les franchisés à une convention nationale. Les occasions sont donc multiples pour rencontrer ses collègues et nouer des relations proches, voire amicales à l’intérieur du réseau.


TLF : L’esprit « réseau » est-il réellement effectif ?
JJ : On ressent dans ce réseau une certaine fierté à appartenir au groupe. Les fondateurs de La Mie Câline appartiennent à la même famille, et chaque nouveau franchisé à l’impression d’appartenir à son tour à la famille. Des valeurs simples, mais très humaines nous unissent : Solidarité, Loyauté, Respect des autres sont des qualités qui nous fédèrent.

TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
JJ : Les deux mois de formation « obligatoire » que reçoit le franchisé ne suffisent pas, à mes yeux, pour se lancer dans sa propre entreprise. La direction d’une entreprise nécessite la maîtrise de plusieurs métiers. Il faut donc enchaîner un certain nombre de missions, sur chacun des postes de l’entreprise, dans des magasins à potentiel varié, chez des nouveaux et des anciens franchisés pour emmagasiner le maximum de savoir et d’expérience. C’est ce parcours que j’ai suivi et, fort de mes 20 années dans la grande distribution, je suis parti serein dans ma nouvelle activité.

TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
JJ : J’ai racheté le magasin d’Elbeuf à un franchisé qui quittait le réseau pour des raisons familiales. Ce magasin avait trois ans et était déjà sur un CA supérieur à l’objectif de départ. J’ai, en première année, maintenu ce chiffre, puis progressé de plus de 10% chaque année qui a suivi. Cette progression est supérieure aux objectifs.

TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?

JJ : Bien sûr, d’un point de vue commercial, la dynamique doit être permanente. La promotion doit être clairement mise en avant, recommandée par l’équipe de vente, les nouveaux produits doivent être mis en dégustation, la nouveauté doit être fréquente. Cependant, l’accueil du client doit être irréprochable. Il n’y a pas chez moi de petit client. Chacun d’eux est le client le plus important de la terre et nous honore de sa visite. Il recueille donc toute notre attention, tous nos égards et doit repartir heureux de sa visite chez nous.
Le respect du produit est également un facteur important. Nous devons proposer des produits de la meilleure qualité qui soit, fabriqués depuis le moins de temps possible et qui donnent envie de les consommer tout de suite.
En plus de la communication nationale de mon franchiseur, j’ai une enveloppe pour ma publicité locale que j’utilise en sponsoring et en publicité institutionnelle afin de toujours renforcer ma notoriété.
Mais en plus de tout cela, j’ai mis en place il y a trois ans, un accord d’intéressement dans mon entreprise. Les salariés ont immédiatement adhéré en comprenant que chaque petit effort supplémentaire pour développer l’activité du magasin leur était directement rétribué. Ca a également favorisé la solidarité dans l’équipe et permis de fixer des objectifs communs.


TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
JJ : Le concept me semble tout à fait en adéquation avec les attentes de nos clients. Il nous permet d’offrir à toute heure de la journée, des produits correspondant au besoin de l’instant. La pérennité (bientôt 25 ans) de l’enseigne, son développement constant et régulier en terme de points de vente et de CA laissent à penser que les fondamentaux du concept sont excellents et je fais confiance à mon franchiseur pour ne pas s’endormir sur ces lauriers.

TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle avec votre vécu sur le terrain ?
JJ : Tout à fait. Je n’ai jamais douté de mon franchiseur et je sais que nos intérêts sont communs. Le contrat de franchise que j’ai signé avec lui est véritablement un accord « gagnant-gagnant ».

TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
JJ : J’ai la certitude que mon entreprise aurait été moins performante en termes de CA, de rentabilité, de notoriété et, bien que mon expérience obtenue dans la GD me permettait d’envisager seul la création et la gestion d’un centre de profit, la franchise m’a permis d’atteindre un niveau d’une toute autre dimension.

TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
JJ : J’arrive bientôt au terme de mon contrat de franchise et il est évident pour moi que je repartirai pour un nouveau contrat de sept ans.

TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
JJ : Je leur dirais tout d’abord de faire confiance au franchiseur, de bien s’imprégner de ses enseignements, de « rentrer dans le moule » qui a fait que, quelque soit notre bagage, notre expérience, notre personnalité, nous sommes devenus, dans le réseau de La Mie Câline, des franchisés heureux.

Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com


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