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Développer sa franchise : la solution du financement participatif

Le financement participatif

Publié le

Pour une enseigne qui souhaite développer ou structurer son réseau, passer par la case crédit est presque inévitable. Si l’emprunt bancaire n’est pas toujours simple à obtenir, des alternatives existent. C’est notamment le cas du financement participatif. Découverte.

financement particpatifDeux franchisés sur trois affirment que faire partie d’un réseau a facilité l’obtention de leur crédit bancaire, selon une étude réalisée par La Banque Populaire en 2016. Une bonne nouvelle pour le développement de l’activité en franchise ? Du côté des franchiseurs, le sentiment est plutôt inverse. Un sur sept déclare que le manque d’accès à des financements reste le premier frein au développement de leur réseau. Ces dernières années, les réglementations bancaires ont contraint les institutions traditionnelles à se montrer de plus en plus frileuses. Recrutement d’un responsable animation, campagnes de communication, frais juridiques pour la rédaction du contrat de franchise, achat de logiciel, mise en place d’un système de caisse centralisé… : autant de besoins nécessaires à la professionnalisation d’un réseau sur lesquels la banque s’engage très difficilement – ou contre d’importantes cautions personnelles. Depuis 2014, l'État français autorise les particuliers à prêter directement de l’argent à des entreprises, contre des intérêts financiers, via les plateformes de financement participatif. Une nouvelle voie de financement s’ouvre alors pour les entrepreneurs. Particulièrement adapté à ces besoins dits “immatériels”, si précieux pour développer un réseau, le prêt participatif a déjà séduit de nombreuses enseignes : Adomis, AntiCafé, Pita Pit, Générale des Services, Casino Proximités

Prêt participatif : ni caution ni garantie

Mais comment ce financement fonctionne-t-il exactement ? Lorsqu’une entreprise dépose son dossier de financement auprès d’une plateforme, les analystes financiers s’attachent aux mêmes critères de sélection qu’une banque, à quelques détails près. Ces emprunts sont sans caution ni garantie : seule la capacité effective de remboursement de la société entre en compte. Une fois le dossier validé, une durée de crédit et un taux sont déterminés. Plus élevé que dans les circuits classiques, le taux se situe généralement entre 3 et 12,5 % annuels. La raison ? Ce sont les particuliers qui supportent 100 % du risque. Leur rémunération doit donc être cohérente par rapport à ce risque pris et à la fiscalité qui leur est imputée (30 %), expliquent les plateformes. Plus qu’une opération financière, réaliser une campagne de crowdfunding permet également à une enseigne de faire la promotion de son activité. En effet, les centaines de particuliers qui prêtent au projet représentent autant de clients potentiels. Bizou, une enseigne de bijoux canadienne, a par exemple réuni plus de 1 110 investisseurs, autour de quatre collectes, pour l’ouverture de ses premières boutiques en France. Après avoir investi dans la marque, ils auront forcément envie qu’elle se pérennise et en parleront probablement autour d’eux. Les retombées de cette “opération de communication” profitent également à tous les franchisés déjà en place.

Vite fait, bien fait

Plus que pour une entreprise classique, la rapidité d’obtention d’un crédit représente un enjeu de taille pour une enseigne. Par exemple, un local repéré à un endroit stratégique peut être déterminant pour un réseau qui débute. Si les délais bancaires se révèlent souvent très longs, les plateformes de prêt participatif tentent d’offrir plus de flexibilité. En général, elles mettent quelques jours à prendre leur décision sur un dossier. Une fois la collecte en ligne, l’entreprise doit collecter les fonds dans un temps imparti : généralement 30 jours, parfois un peu plus, en fonction de la plateforme. Dans les faits, la plupart des opérations dépassent rarement une dizaine de jours – et certaines durent à peine quelques heures, selon le projet et le montant recherché.

Manque d’apports des candidats : une solution clé-en-main

Pour les enseignes, développer son réseau signifie également trouver de bons candidats avec des valeurs similaires à celles de la marque. Malheureusement, les franchiseurs doivent régulièrement refuser des profils au cv parfait, comme des salariés du réseau ou de jeunes entrepreneurs. S’ils connaissent déjà bien le groupe ou sont particulièrement motivés, ils n’ont pas toujours l’apport personnel suffisant pour accéder à l’emprunt bancaire. Pour les réseaux, le prêt participatif devient alors une solution clé-en-main à proposer à ces candidats.

Elisabeth Crupi (LENDOPOLIS)

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