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Coronavirus : comment les franchiseurs doivent-ils réagir ?

La relation entre un franchiseur et ses franchisés ne se limite pas à l’application stricto sensus des obligations contractuelles

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Dans le contexte actuel de crise, provoqué par la pandémie de coronavirus Covid-19, les franchiseurs doivent prendre des mesures exceptionnelles pour soutenir leurs franchisés afin de limiter les conséquences de la crise et préparer dès maintenant le redémarrage de l’activité dans les meilleures conditions. Jean Louvel, expert en création et structuration de réseaux franchise au sein du cabinet Progressium, délivre quelques précieux conseils pour aborder au mieux cette crise en tant que franchiseur. 

Coronavirus : comment les franchiseurs doivent-ils réagir ?

Toute la Franchise : Dans le contexte de crise actuel, quelles mesures immédiates peut prendre le franchiseur pour protéger l’activité et limiter les conséquences de la crise sur ses franchisés ?

Jean Louvel : On constate que les principaux conseils donnés sont des avis juridiques et non des conseils dans la relation humaine et opérationnelle. La relation entre un franchiseur et ses franchisés ne se limite pas à l’application stricto sensus des obligations contractuelles. C’est avant tout une relation humaine entre entrepreneurs.

Les enseignes ont mis en place beaucoup d’opérations à destination de leurs clients. Si les services marketing et communication travaillent pour relancer l’activité commerciale, concernant la situation économique et financière des franchisés, les réseaux doivent mettre en place, à minima, des reports d’encaissement aussi bien pour les redevances que pour les achats effectués auprès des centrales et fournisseurs référencés.

Selon la situation de la trésorerie des enseignes, d’autres actions telles que le gel des redevances peuvent être mises en place. Si la redevance est proportionnelle au chiffre d'affaires, le montant sera automatiquement ajusté. C’est un signe fort de solidarité et d’empathie envers les franchisés.

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En tant que partenaire principal des franchisés, le franchiseur doit aussi apporter toute son expertise et faire évoluer son savoir-faire dédié à la gestion d’un centre de profit. A ce titre, il doit vérifier, conseiller ses partenaires sur leurs droits et obligations. A titre d’exemple, dans le secteur du BTP, l’Etat a donné des directives, lundi 30 mars, pour continuer l’activité en respectant certaines obligations de travail. Les franchiseurs dans ces secteurs d’activité doivent informer et conseiller leurs partenaires sur les mesures à prendre.

Des mesures à moyen terme doivent-elles être prises ?

L’activité des franchisés, selon les secteurs d’activité, ne va pas reprendre immédiatement à la suite de la fin de la période de confinement. Là encore, le franchiseur doit accompagner ses partenaires pour relancer leur activité dans les meilleures conditions possibles.

Le franchiseur peut, par exemple, créer un Fonds Solidaire et Participatif afin d’aider financièrement les franchisés fragilisés par cette période pour avoir la capacité de relancer leur exploitation. Ce fonds doit être abondé par le franchiseur et les franchisés ayant la capacité financière. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour créer ce fonds. Progressium peut vous accompagner pour créer ce fonds qui développera la cohésion dans votre réseau.

Durant cette période de confinement, qui risque d’être prolongée si la pandémie n’est pas fortement contenue, le service animation ne peut aller à la rencontre des franchisés. C’est l’occasion unique de communiquer différemment avec les franchisés en développant l’utilisation d’outils de visio-conférence et d’échanges collaboratifs tels que Slack avec des chaines d’infos, de discussion, etc. Cette crise prouve que le télétravail fonctionne et que les français utilisent fortement les outils digitaux et de communication. Les enseignes n’ayant pas pris ce virage doivent véritablement mettre en place ces outils de communication actuels.

Si le franchiseur est centrale d’achat ou de référencement auprès de ses franchisés, il doit les accompagner également sur l’achat de stock et sur les règlements des achats effectués avant le confinement. On peut donner l’exemple de Beauty Success qui a annoncé un report des échéances de ses franchisés de trois mois.

Comment les réseaux peuvent d’ores et déjà préparer la relance de l’activité et la sortie de crise ?

Le mot d’ordre est de préparer « le jour d’après ». Dans chaque crise, il y a un côté positif à tirer. Malgré les annonces de certains, notre système actuel ne va pas disparaître. Il va évoluer et prendre en considération certains enjeux primordiaux.

Le confinement peut être mis à profit par chaque franchiseur pour réfléchir aux opportunités, aux évolutions de son modèle et de son environnement : quelles ont été ses faiblesses ? Quelles sont les attentes de ses consommateurs et partenaires ? Comment ont réagi ses confrères et concurrents ?

Les réseaux doivent également réfléchir aux solutions à mettre en place pour que les franchisés se préparent au jour d’après. Dans cette optique, il est important pendant cette période que chaque franchiseur partage avec ses franchisés et puisse connaître leurs enjeux, leurs visions.

Pour un candidat à la franchise, qu’est-ce que cette crise peut lui apprendre sur un réseau ?

Tout d’abord, cette crise va permettre au candidat à la franchise de connaître ses véritables raisons de se lancer en franchise et de savoir comment il réagirait face à une crise exceptionnelle. Car le rythme des crises climatiques, sanitaires, économiques semble s’accélérer.

Concernant ce qu’un candidat à la franchise peut apprendre sur un réseau, il y a, bien entendu, une partie de l’activité : est-ce que le franchiseur a un modèle qui répond aux attentes des consommateurs ? Cette activité est-elle en phase avec ses convictions ? Quelle est la stratégie digitale ? Quelle solution omnicanale est mise en place ?

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Enfin, pour un candidat à la franchise, cette crise va permettre d’apprendre d’un réseau et de comprendre :

  • les valeurs de la franchise telles que solidarité, entraide,
  • l’accompagnement et l’agilité de la tête de réseau envers ses partenaires.

Par exemple, Cavavin adapte tous ses projets d’ouverture avec ses partenaires afin que ces derniers puissent ouvrir dans les meilleures conditions.

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