La RSE, un levier de performance bien réel
Pourquoi la RSE est un levier stratégique pour les entreprises — en particulier en franchise
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) d’aujourd’hui n’est ni un luxe ni une contrainte, mais une nécessité stratégique pour faire face aux mutations économiques, écologiques et sociétales. Encore faut-il bien la comprendre, l’appliquer avec cohérence et la valoriser efficacement.

Il n’y a pas si longtemps encore, la RSE faisait figure d'initiative marginale, bonne pour soigner son image ou se conformer à quelques exigences réglementaires. Aujourd’hui, elle est tout sauf accessoire. Dans un monde en transition, bousculé par l’urgence climatique, les attentes citoyennes et la pression réglementaire, elle s’impose comme un piliers stratégique pour les entreprises — toutes tailles confondues.
Et ce n’est pas qu’un effet de mode. Les entreprises qui anticipent ces enjeux gagnent en résilience, en attractivité, et souvent… en rentabilité. Car une démarche RSE bien pensée ne freine pas la croissance : elle l’oriente, la rend plus durable, plus humaine, plus efficace.
Dans cet article, nous vous proposons une exploration de la RSE : ses origines, son évolution et ses bénéfices — notamment pour les réseaux de franchise.
Sommaire
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- Comprendre la RSE : définition, enjeux et origines
- La RSE aujourd’hui : un cadre structuré et opérationnel
- Patagonia : l’exemple emblématique d’une RSE radicale
- Les grandes tendances RSE qui façonnent l’entreprise de demain
- Pourquoi la RSE renforce la performance globale de l’entreprise
- Franchise et RSE : des spécificités et des opportunités démultipliées
Comprendre la RSE : définition, enjeux et origines
D'où vient la RSE ? Bref retour aux sources
L’idée de Responsabilité Sociétale des Entreprises n’est pas née d’hier. Elle puise ses racines dans les années 1950, lorsque l’économiste américain Howard Bowen publie Social Responsibilities of the Businessman. Ce texte fondateur, au titre explicite, défend une idée audacieuse pour l’époque : les dirigeants d’entreprise ont des responsabilités non seulement économiques, mais aussi sociales et environnementales, vis-à-vis de leurs employés, de leurs clients et de la société dans son ensemble. Une vision avant-gardiste… mais longtemps restée théorique.
Ce n’est qu’à la fin du XXe siècle que la notion va réellement s’ancrer dans les pratiques, portée par la montée des préoccupations écologiques et sociales. En 1987, le rapport Brundtland (du nom de la présidente de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement) introduit la notion de développement durable, défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Cette approche holistique — articulant performance économique, justice sociale et préservation de l’environnement — sera consacrée au Sommet de la Terre de Rio, en 1992, et constitue toujours aujourd’hui le socle des politiques environnementales et de la RSE contemporaine.
De la philanthropie à une stratégie intégrée, une nouvelle perception de la RSE
Pendant longtemps, l’engagement sociétal des entreprises s’est traduit par des actions périphériques : mécénat, dons, sponsoring... Des initiatives louables, certes, mais bien souvent déconnectées de leur cœur de métier. Une forme de RSE symbolique bien plus qu'opérationnelle.
Face à la montée des crises climatiques, des inégalités sociales et des attentes en matière d’éthique, cette approche montre rapidement ses limites. La RSE entre alors dans une nouvelle phase en passant d'une vision périphérique à une composante essentielle de la stratégie d'entreprise.
Elle apparaît aujourd’hui non plus comme un devoir moral, mais comme un moyen nécessaire de réconcilier les entreprises avec le monde dans lequel elles évoluent. La RSE contemporaine intègre ces enjeux sociaux, environnementaux et éthiques dans toutes les dimensions du modèle économique de l’entreprise : gouvernance, production, achats, ressources humaines, innovation…
Ces deux approches – philanthropie et RSE intégrée – ne sont pas antagonistes. Elles peuvent coexister intelligemment, à condition que l’engagement sociétal ne soit pas cantonné à une vitrine d’actions isolées.
La RSE aujourd'hui : un cadre structuré et opérationnel
La norme ISO 26000 et les 7 piliers de la RSE
La RSE s’est également largement structurée. Elle n’est plus un supplément d’âme, mais un cadre d’action stratégique, avec des outils partagés à l’échelle mondiale. Parmi ces outils, la norme ISO 26000, bien que non certifiante, sert de référence. Elle structure la démarche RSE autour de 7 grands domaines :
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- Gouvernance (prise de décision responsable)
- Droits de l’homme
- Conditions de travail
- Environnement
- Pratiques loyales
- Relations avec les consommateurs
- Développement local
Ce cadre permet à toute entreprise d’évaluer ses impacts, d’identifier ses priorités et de bâtir une stratégie cohérente.
Directive CSRD : vers un reporting extra-financier généralisé
Parallèlement, le cadre réglementaire se renforce. La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose progressivement aux grandes entreprises — et bientôt aux PME — de publier des données précises et vérifiables sur leur performance ESG (environnementale, sociale et de gouvernance).
Cette évolution traduit une transformation profonde : la RSE est passée d'une réflexion philosophique, initiée par des penseurs comme Bowen, à une exigence concrète, mesurable et vérifiable. Elle devient une composante à part entière de la performance globale de l’entreprise. La RSE est entrée dans le dur. Et elle n’attend plus.
Patagonia : l’exemple emblématique d’une RSE radicale
Lorsque l’on s’intéresse à la RSE, il est une entreprise qui constitue un cas d’école. Il s’agit de Patagonia. Le fabricant nord-américain d’articles de sports outdoor incarne une approche de la RSE qui dépasse les standards habituels.
Une entreprise née d’une innovation écologique
Pour mieux comprendre, il faut revenir à la création de l’entreprise. Nous sommes en 1972 et Yvon Chouinard, passionné d’escalade, constate que les pratiquants endommagent les parois avec leurs pitons. Il décide de concevoir un système d’accroche plus respectueux de l’environnement : les coinceurs. Sept mois plus tard, près des trois quarts des pratiquants dans le monde utilisent son innovation ! Face à la demande, il crée Patagonia.
Une stratégie RSE intégrée à toute la chaîne de valeur
Cette logique d’innovation responsable se prolongera ensuite dans toute la chaîne de valeur. Rapidement la marque étend ses activités à la fabrication de vêtements techniques, activité notoirement réputée pour son impact considérable sur l'environnement. Par conséquent, son fondateur s’impose dès le départ une ligne de conduite exigeante afin de minimiser cet impact environnemental : vêtements en coton biologique ou fibres recyclées, limitation des substances toxiques, incitation à la réparation avec le programme Worn Wear, politique RH exemplaire, gouvernance participative, etc. Chaque maillon de sa chaîne de valeur reflète une démarche RSE cohérente et ambitieuse.
Un positionnement politique fort au service de l’environnement
Mais Patagonia va encore plus loin. Elle assume un engagement politique clair. Yvon Chouinard est notamment à l’initiative du mouvement 1% pour la planète (1% for the Planet). En 2018, après avoir bénéficié d’un allègement fiscal de 10 millions de dollars grâce aux exonérations de l’administration Trump, l’enseigne fait don de la totalité de cette somme à des associations environnementales. Et ce, en publiant un communiqué de presse dénonçant la politique climatique du président américain. En 2022, on fondateur va jusqu’à céder l’intégralité de l’entreprise à un trust (Patagonia Purpose Trust) et à une organisation à but non lucratif (Holdfast Collective), destinés à financer la lutte contre le dérèglement climatique.
Bien sûr, Patagonia est un cas extrême. Mais son succès démontre qu’une stratégie RSE ambitieuse peut être compatible avec la rentabilité — voire constituer un avantage concurrentiel décisif. Chaque entreprise peut, à son échelle, s’en inspirer pour construire un modèle plus vertueux, aligné avec ses valeurs et adapté à ses moyens.
Les grandes tendances RSE qui façonnent l’entreprise de demain
On l’a vu, la RSE n’est pas un concept figé. Elle évolue au rythme des attentes sociétales et des exigences réglementaires. Plusieurs dynamiques majeures redéfinissent aujourd’hui ce que signifie être une entreprise responsable.
Élargir la transition écologique au-delà de la simple empreinte carbone
Longtemps centrée sur la réduction des émissions de CO₂, la transition écologique de l’entreprise élargit aujourd’hui son prisme. Biodiversité, artificialisation des sols, usage de l’eau, pollution plastique… Les entreprises sont désormais attendues sur la préservation globale des écosystèmes.
L'accent est mis sur la réduction des déchets (idéalement à la source) et sur l’économie circulaire. Écoconception, réparation, réemploi, recyclage, allongement de la durée de vie des produits : ces pratiques se diffusent à grande échelle, portées notamment par des dispositifs comme la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire).
La sobriété devient également un mot d’ordre, pas seulement énergétique, mais aussi matériel, logistique et même publicitaire. En bref : moins de ressources, moins de déchets, moins de transport, moins de superflu.
Maîtriser sa chaîne de valeur (vraiment)
Aujourd’hui, la responsabilité ne s’arrête plus aux portes de l’entreprise. Elle englobe désormais toute sa chaîne de valeur : fournisseurs, sous-traitants, partenaires logistiques. C’est l’esprit de la directive européenne CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive), qui prévoit de renforcer les obligations des entreprises concernant leurs impacts indirects. Les achats responsables deviennent notamment un critère incontournable. Sélectionner un prestataire "bon marché" mais non conforme en matière d’éthique ou d’environnement représente désormais un risque RSE majeur.
Miser sur l’humain : inclusion, bien-être et formation
Pas de RSE sans engagement fort sur le plan humain. Inclusion, diversité, égalité professionnelle, Qualité de Vie au Travail (QVCT)… Ces sujets prennent une ampleur croissante, tant pour des raisons éthiques que de performance.
La formation des salariés aux enjeux de la RSE et aux compétences liées à la transition écologique et sociale est également primordiale. Une politique RSE réussie repose sur l’adhésion des collaborateurs — et donc sur leur compréhension et leur implication.
Vers une communication responsable
Greenwashing, social washing, purpose washing… Les consommateurs (et les régulateurs) n’y croient plus. La transparence devient une obligation. Les entreprises doivent désormais prouver ce qu’elles avancent : chiffres, audits, labels, témoignages. Le storytelling ne suffit plus, il faut du “storyproving”.
Cette transparence RSE est autant une exigence réglementaire qu’un vecteur de confiance et de fidélisation alors que les consommateurs n’ont jamais été aussi attentifs et sensibles à ces questions. Un bad buzz est si vite arrivé !
Numérique durable et cybersécurité
Dernier virage à bien négocier : l’impact environnemental du numérique (data centers, obsolescence, consommation énergétique), mais aussi la sécurité des données dans un monde toujours plus connecté.
La cybersécurité est désormais considérée comme un volet à part entière de la RSE — surtout avec la montée en puissance de l’IA et du traitement de masse des données sensibles.
Ces tendances en matière de RSE convergent toutes vers une responsabilisation beaucoup plus large et profonde des entreprises. Celles-ci ne sont plus seulement jugées sur leurs actions directes et isolées, mais sur l'impact de l'ensemble de leur chaîne de valeur et du cycle de vie de leurs produits ou services.
Pourquoi la RSE renforce la performance globale de l’entreprise
Les avantages d'une politique RSE ambitieuse et sincère vont bien au-delà de la simple conformité ou de l'amélioration de l'image de marque de l’entreprise. Elle constitue, à bien des égards, un investissement stratégique capable de transformer en profondeur la compétitivité, l’agilité et l’attractivité de l’entreprise.
La RSE, un investissement rentable
Contrairement à une idée encore répandue, la RSE n'est pas un poste de coût, mais bien un investissement qui peut s'avérer très rentable à moyen et long terme. Plusieurs études et rapports d'experts établissent une corrélation positive entre RSE et performance financière des entreprises.
De fait, de nombreuses initiatives RSE permettent de générer des économies directes. L'optimisation de la consommation d'énergie, la réduction des matières premières grâce à l'écoconception ou au réemploi, une meilleure gestion des déchets (voire leur valorisation) sont autant de sources d'économies.
L'engagement RSE peut aussi renforcer aussi la compétitivité de l’entreprise, voire ouvrir l’accès à de nouvelles opportunités de marché. Le développement de produits et services durables, par exemple, répond à une demande croissante des consommateurs. Même en BtoB, de plus en plus d’acheteurs publics ou privés intègrent également des critères ESG dans leurs appels d'offres, donnant un avantage aux entreprises engagées.
Une marque employeur renforcée
La RSE constitue aussi un atout majeur en matière de marque employeur. Pour une part croissante des candidats — notamment parmi les jeunes générations — les valeurs de l’entreprise, ses engagements concrets, comptent autant que la rémunération ou les perspectives de carrière. Une entreprise engagée, capable de prouver son impact positif, attire des profils plus motivés, plus fidèles, plus alignés avec sa vision.
D’autant plus qu’en proposant de bonnes conditions de travail, l’entreprise améliore le bien-être de ses salariés, et par conséquent, diminue l'absentéisme et le turnover. Cela se répercute sur les coûts liés au recrutement, mais aussi sur l’implication des collaborateurs au quotidien. Ce capital humain engagé devient alors un vecteur clé de performance collective.
Gestion des risques et résilience : anticiper pour mieux durer
Dans un contexte économique de plus en plus complexe et incertain, la RSE devient ainsi un outil de gestion des risques à part entière, permettant d’anticiper plutôt que de subir. Les entreprises les plus résilientes sont celles qui savent anticiper les risques — qu’ils soient environnementaux, sociaux, réglementaires ou réputationnels.
Or, une démarche RSE structurée permet justement de cartographier les vulnérabilités (dans sa chaîne d’approvisionnement, ses usages, son modèle), d’établir des plans de gestion adaptés ou encore de se prémunir contre des évolutions réglementaires de plus en plus contraignantes. Les entreprises les plus avancées en matière de responsabilité sociétale se montrent plus agiles, plus réactives en temps de crise et mieux préparées face aux évolutions de la société.
Innovation et avantage concurrentiel : se différencier par la durabilité
Loin d'être une contrainte, la RSE peut être un puissant moteur d'innovation en encourageant les entreprises à rechercher des solutions plus durables : développement de nouveaux produits ou services à faible impact environnemental, adoption de procédés de production plus sobres, utilisation de nouveaux matériaux, exploration de nouveaux modèles d'affaires basés, etc.
En stimulant l’innovation, la RSE peut ainsi devenir un véritable avantage concurrentiel en permettant à l'entreprise de se différencier sur son marché. Cette dynamique d’innovation peut être particulièrement féconde en franchise, où les bonnes idées, une fois éprouvées localement, peuvent être répliquées à l’échelle du réseau.
Franchise et RSE : des spécificités et des opportunités démultipliées
Si toutes les entreprises sont concernées par la RSE, les réseaux de franchise présentent des spécificités qui rendent la mise en œuvre à la fois plus complexe… et potentiellement plus puissante. Le double niveau franchiseur/franchisé, la diversité des points de vente, les disparités territoriales ou financières : autant de réalités opérationnelles qui méritent une approche adaptée.
Des spécificités à bien appréhender
1. Une double gouvernance
En franchise, le franchiseur fixe les grandes orientations, mais ce sont les franchisés — entrepreneurs juridiquement indépendants — qui les appliquent localement. Il n’existe donc pas de lien hiérarchique direct entre la tête de réseau et les équipes terrain. Cela rend toute politique RSE dépendante de l’adhésion volontaire du franchisé et de sa capacité à mobiliser ses collaborateurs. Il revient au franchiseur de créer une culture commune de la responsabilité, au-delà des obligations contractuelles.
2. Des moyens hétérogènes
Autre enjeu, et pas des moindres : Tous les franchisés ne disposent pas des mêmes ressources, humaines ou financières, pour engager une démarche RSE poussée. Certains peuvent se sentir découragés ou démunis face à la complexité perçue du sujet. La mise en œuvre peut donc varier fortement d’un point de vente à l’autre, avec un risque de décalage dans la perception de la marque si certaines unités ne suivent pas le mouvement.
3. Une image de marque collective exposée
Or, dans un réseau, la réputation est un actif partagé. Les actions (ou l'inaction) d'un seul franchisé peuvent impacter la réputation de l’ensemble du réseau. D’où la nécessité d’un cadre clair et partagé, tout en étant suffisamment flexible pour s’adapter aux réalités du terrain.
Un terrain particulièrement fertile pour la RSE
Malgré ces contraintes spécifiques, la franchise dispose de qualités intrinsèques qui en font un terrain d’expérimentation et de déploiement RSE particulièrement puissant.
1. Une marque forte, unifiée
La force d’un réseau repose sur une identité de marque homogène. Cela facilite l’intégration d’engagements RSE lisibles, portés collectivement. La marque devient alors le vecteur d’un récit cohérent et impactant.
2. Un maillage territorial idéal pour l’ancrage local
Grâce à son maillage, un réseau peut déployer des actions à fort ancrage territorial, adaptées aux réalités locales : circuits courts, partenariats avec des acteurs de terrain, initiatives sociales ou solidaires, etc. Une opportunité de résonance entre image nationale et utilité locale.
3. Une capacité de mutualisation et de diffusion
Le franchiseur peut centraliser les outils (diagnostics, fournisseurs, kits de communication, etc.), simplifier les démarches (bilan carbone, achats responsables, reporting, etc.), former les franchisés et capitaliser sur les réussites locales pour les diffuser à l’ensemble du réseau. Une bonne idée née dans un point de vente peut devenir une référence pour tout le réseau, rapidement et efficacement.
4. Une attractivité renforcée auprès candidats à la franchise
Tout comme les salariés, de plus en plus de porteurs de projet, au-delà de la seule rentabilité, recherchent des réseaux qui incarnent des valeurs fortes. Un engagement RSE crédible peut ainsi devenir un critère différenciant dans le recrutement de nouveaux franchisés.
5. Un levier d'engagement pour les équipes locales
Même sans lien hiérarchique direct, un franchiseur peut créer une dynamique collective, en valorisant les initiatives, en formant les équipes terrain et en cultivant le sentiment d’appartenance à une communauté d’entrepreneurs engagés.
En somme, si les réseaux de franchise doivent composer avec une organisation décentralisée et des marges de manœuvre variables, ils disposent aussi d’atouts structurels uniques pour faire de la RSE un pilier de performance partagée. Encore faut-il que la tête de réseau assume pleinement son rôle d’orchestrateur.
La RSE, moteur d’engagement collectif et de transformation durable
En 2025, la RSE n’est donc plus une option. Elle est devenue une composante stratégique de la performance globale de l’entreprise. Dans un contexte de transitions écologiques et sociales majeures, les entreprises qui s’y engagent de manière sincère et structurée prennent une longueur d’avance. Elles deviennent plus résilientes, plus attractives, plus innovantes dans leurs modèles. Dans ce monde en mutation, la RSE peut faire passer une entreprise, ou un réseau tout entier, du statut d’acteur économique à celui d’acteur de changement. Et ce virage, loin d’être une contrainte, peut devenir un avantage compétitif. Encore faut-il oser le prendre.
Ce constat vaut pour toutes les entreprises… mais il prend une résonance particulière dans l’univers de la franchise. Parce qu’il articule puissance de marque, maillage territorial et capacité de diffusion rapide, le réseau de franchise est un formidable levier de transformation collective. À condition, toutefois, que le franchiseur joue pleinement son rôle de facilitateur, en structurant une stratégie RSE partagée, en aidant ses franchisés à intégrer les enjeux RSE dans leur démarche et en valorisant leurs initiatives pour nourrir un récit commun.