“My Wok m’a clairement accompagné dans cette transition vers la multi-franchise", Dylan Retzinge, multi-franchisé du réseau
À la tête de deux restaurants My Wok à Dijon, Dylan Retzinger incarne la nouvelle génération de franchisés entrepreneurs. Entré dans le réseau en pleine crise sanitaire, il a su transformer les défis du Covid en opportunité de croissance.
Rania Souayah, writer
Publié le 16/07/2025 , Temps de lecture: 6 min
Fort du succès de son premier établissement, il a récemment repris un second point de vente dans un centre commercial stratégique. Leadership, organisation et esprit de réseau : ce jeune multi-franchisé partage son parcours, ses apprentissages et sa vision du développement au sein de l’enseigne My Wok.
Quels sont vos prénom et nom et où sont situés vos points de vente ?
Dylan RETZINGER, Dijon, Bourgogne Franche-Comté
Depuis combien de temps faites-vous partie du réseau ?
6 ans
Combien de points de vente possédez-vous actuellement au sein du réseau ?
2, centre-ville et centre commercial
Quel a été votre parcours dans le réseau, de l’ouverture de votre premier point de vente jusqu’à devenir multi-franchisé ?
J’ai ouvert mon premier restaurant My Wok à Dijon République en 2020, en plein pendant le covid. Malgré les défis, j’ai rapidement pu développer mon activité.
Grâce à l’accompagnement du réseau et à mon équipe, le point de vente a su se développer et fidéliser une clientèle locale. Cette première expérience m’a permis de monter en compétence sur tous les aspects de la gestion : opérationnel, management, relation client, mais aussi sur le pilotage d’un restaurant.
Fort de cette première réussite, j’ai eu l’opportunité cette année (en 2025) de reprendre le restaurant My Wok de la Toison d’Or. C’était une vraie continuité dans mon parcours : je connaissais déjà bien la zone, le produit, la clientèle et le fonctionnement du réseau. Aujourd’hui, être multi-franchisé me permet d’avoir une vision plus large du développement d’une enseigne, de partager les bonnes pratiques entre les équipes, et de continuer à grandir au sein du réseau My Wok.
Quels sont les principaux résultats obtenus en tant que multi-franchisé ?
En termes de résultat, je suis satisfait. Mon activité est stable. Nous avons eu deux grosses premières années et une petite baisse les années suivantes. C’est une évolution logique, liée au contexte du covid qui avait fait grimper les commandes en livraison de façon considérable. Cette dynamique exceptionnelle n’était pas représentative d’un rythme normal. Aujourd’hui, les résultats sont plus équilibrés, avec une clientèle qui revient en salle et une activité relativement constante. Être multi-franchisé m’a aussi permis d’optimiser certains postes, mutualiser des ressources et gagner en efficacité dans la gestion globale. L’objectif désormais, c’est de consolider cette base et continuer à faire grandir les deux établissements sur le long terme.
Qu’est-ce qui vous a motivé à ouvrir plusieurs points de vente ?
Plusieurs éléments m’ont poussé à ouvrir un second point de vente. D’abord, le succès du restaurant de Dijon République m’a donné confiance : en voyant l’engouement des clients et la stabilité de l’activité, j’ai su qu’il y avait du potentiel pour aller plus loin. Ensuite, j’ai toujours eu cette envie d’entreprendre sur du long terme, et devenir multi-franchisé me semblait être une suite logique.
Il y a aussi eu une vraie opportunité de croissance avec la reprise du restaurant de la Toison d’Or. Je connaissais déjà bien le réseau My Wok, ses process, son accompagnement, et je savais que je ne serais pas seul dans cette nouvelle étape. C’est cette combinaison entre confiance dans le concept, expérience terrain et ouverture stratégique qui m’a décidé à franchir le cap.
Quels défis spécifiques liés à la gestion de plusieurs franchises avez-vous relevés ?
Passer d’un à deux points de vente, ça change beaucoup de choses. Le premier défi, c’est clairement la gestion d’équipe : il faut réussir à déléguer davantage, structurer les responsabilités et s’assurer que chaque restaurant tourne bien, même quand je ne suis pas sur place. Ça demande de la confiance, de la communication et une organisation solide. Ensuite, il y a l’optimisation des opérations. J’ai dû mettre en place des process communs entre les deux restaurants pour gagner en efficacité, notamment sur les commandes fournisseurs, la gestion des stocks ou la formation des équipes. La logistique joue aussi un rôle important, surtout quand il faut gérer les imprévus sur deux sites en même temps. Mais ces défis sont aussi des leviers d’apprentissage. Aujourd’hui, je suis plus structuré, plus stratégique, et je vois clairement les bénéfices d’avoir une vision globale plutôt que de tout centraliser sur un seul point de vente.
En quoi le réseau vous a-t-il soutenu dans votre passage de franchisé à multi-franchisé ?
Le réseau My Wok m’a clairement accompagné dans cette transition vers la multi-franchise. D’abord sur le plan stratégique : j’ai pu échanger en amont avec la tête de réseau pour évaluer la faisabilité de la reprise du deuxième point de vente, analyser les chiffres, les enjeux. Le lieu d’implantation dispose d’un flux très important. Il est aussi plus simple de gérer une reprise que de partir de zéro, c’est évident. Au-delà des outils, on peut compter sur l’accompagnement du siège, qui est important.
Comment organisez-vous la gestion de vos différents points de vente ?
La clé pour bien gérer plusieurs points de vente, c’est l’organisation et la confiance dans ses équipes. J’ai mis en place une structure managériale avec un responsable sur chaque restaurant, ce qui me permet de déléguer une partie des décisions opérationnelles au quotidien. Ces managers sont formés, autonomes, et je suis en contact régulier avec eux pour faire le point sur les indicateurs clés et les besoins terrain.
Je passe également du temps sur le terrain, en alternance entre les deux restaurants. C’est essentiel pour garder le lien avec les équipes, rester proche de la réalité du terrain, et maintenir la bonne gestion des deux restaurants.
Quelles compétences spécifiques vous ont permis de réussir en tant que multi-franchisé ?
Je dirais que plusieurs compétences ont été clés dans mon parcours de multi-franchisé. D’abord, le leadership : savoir fédérer les équipes, créer une bonne dynamique de travail et maintenir une culture commune sur plusieurs sites, c’est essentiel.
J’ai aussi beaucoup travaillé sur la gestion humaine, parce que chaque restaurant a ses spécificités, sa clientèle, il faut savoir s’adapter tout en gardant une ligne directrice.
Quels sont les principaux avantages d’être multi-franchisé dans votre réseau ?
Être multi-franchisé dans le réseau My Wok présente plusieurs avantages très concrets. On peut faire circuler du personnel entre les deux restaurants, ce qui apporte de la souplesse et limite les imprévus. La rentabilité globale est aussi renforcée, car une partie des charges fixes peut être mieux répartie sur l’ensemble de l’activité.
Et surtout, avec deux restaurants, on développe une vision plus stratégique : on apprend à piloter, à comparer, à anticiper. C’est très enrichissant, et ça permet de prendre du recul sur son activité.
Enfin, sur le plan humain, c’est aussi une belle source de fierté : on fait grandir des équipes, on les fait évoluer, et on participe encore plus activement à la dynamique du réseau.
Comment partagez-vous votre expérience avec les autres franchisés du réseau ?
Au-delà des échanges formels, il y a aussi une vraie solidarité entre collaborateurs à My Wok. C’est comme une grande famille. On s’appelle, on échange sur l’activité, on partage nos retours. C’est ce qui fait la force du réseau : on avance ensemble.
Quels sont vos projets futurs au sein du réseau ?
Je n’ai pas d’autres projets en vue pour le moment. La reprise du restaurant de Toison focalise tous mes efforts et mon attention. Mais oui, bien sûr, si l’activité le permet et que les chiffres sont là sur le long terme, je ne me ferme pas la porte à ouvrir d’autres points de vente.
Rania Souayah, writer