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BIOCOOP

Gaëlle Mathieu

Directrice du réseau Biocoop

Enseigne BIOCOOP

Les chiffres de ce réseau :

  • - Date de création : 1986
  • - Date de lancement de l'enseigne : 1987
  • - Nombre d’implantations : 550
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Interview de Gaëlle Mathieu

Publié le
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Toute la franchise : Pouvez-vous nous présenter votre réseau ?
Gaëlle Mathieu : Le réseau Biocoop compte aujourd’hui 330 magasins bio sur toute la France. Ces magasins sont tous indépendants et capitalisent, ensemble, au sein de l’entreprise Biocoop SA coop, qui est une coopérative. A eux tous, forts de leurs 2 500 salariés, ils ont contribué à la réalisation d’un chiffre d’affaires global de 500 millions d’euros en 2011.

Ce réseau s’appuie sur des services centraux, ainsi que sur quatre plateformes de distribution régionales, qui approvisionnent au quotidien tous les magasins. Elles proposent près de 6 000 références de produits alimentaires, cosmétiques, d’entretien et vestimentaires, tous issus d’une agriculture et d’une transformation certifiée biologique.

T.L.F : En quoi votre réseau se distingue-t-il des autres enseignes de commercialisation de produits bio ?
G.M. : Le réseau Biocoop est né en 1986, d’abord sous forme associative, et est devenu par la suite une SA coopérative. Il est né de groupes de consommateurs qui se sont associés pour s’approvisionner en produits bio. Certains se sont transformés en coopératives, d’autres en sociétés « classiques » et tous se sont fédérés au sein du réseau Biocoop. Chacun d’eux s’engage, à travers une charte, à promouvoir les produits issus d’une agriculture biologique, de saison, à gérer son activité en privilégiant le caractère social et coopératif et peut, bien évidemment, référencer aussi des produits bio issus de sa région.

Au sein de Biocoop, chaque magasin, quelle que soit sa taille, son chiffre d’affaires et son effectif, représente une voix. Chacun est donc partie prenante des décisions nationales. A titre d’exemple, il y a quelques années, l’ensemble des magasins sociétaires a pris la décision de ne plus référencer d’eau en bouteille, considérant que son emballage plastique, son transport, son encombrement étaient d’abord des sources de pollution.

Cependant, nous laissons la possibilité à ceux qui le souhaitent de continuer à proposer ce service à leur client, si cela leur semble important. Autre exemple, Biocoop s’est engagé sur le respect de la saisonnalité des fruits et des légumes. Ainsi, hormis quelques périodes charnières en début et fin de saison où nous pouvons proposer des fruits et légumes d’Italie ou d’Espagne, cultivés hors serres chauffées, nous privilégions le local. Dernier exemple, nous avons fait le choix de ne pas référencer de produits transportés par avion ou qui proviennent de l’hémisphère sud (kiwi de Nouvelle-Zélande, Litchis de Madagascar,…).

Enfin, Biocoop regroupe quatre collèges, l’un composé des magasins, un second des salariés du réseau ou de la SA Biocoop, un troisième d’une association de consommateurs, le quatrième de 94 groupements qui représentent non moins de 1 200 producteurs bio.

T.L.F : Quels sont vos objectifs de développement ?
G.M. : Nous avons la volonté de mailler l’ensemble du territoire, toujours avec le même niveau d’exigence. Nous sommes déjà bien présents en région bretonne, dans l’ouest et le sud-ouest. Nos ambitions portent donc prioritairement sur la région parisienne, le Nord Pas de Calais, l’Est, la vallée du Rhône et la région PACA.

Nous envisageons d’accompagner l’ouverture de 150 magasins d’ici 4 à 5 ans, afin de proposer notre offre en produits bio partout, dans le même état d’esprit. Nous accueillons des projets dans toutes les tailles d’agglomération, de villes qui peuvent compter moins de 10 000 habitants, en tenant compte de l’offre locale. Tout est question de dimensionnement de chaque projet. A titre indicatif, nos magasins vont de 80 à 800 mètres carrés et réalisent de 150 000 euros à 10 à 12 millions de chiffre d’affaires.

Pour éviter toute situation périlleuse, nous préférons conseiller à un candidat qui ne serait pas encore assez mûr dans son projet de magasin, de différer son ouverture. Nous les encourageons plutôt, sinon, à envisager dans un premier temps un projet modeste, avec possibilité de le développer, de l’agrandir par la suite.

T.L.F : Avez-vous des ambitions à l’export ?
G.M. : Nous pouvons répondre à des demandes d’approvisionnement. Par exemple, Biocoop restauration, une de nos filiales qui s’adresse à la restauration scolaire, peut vendre à des magasins, non sociétaires, situés hors de France, comme c’est le cas en Belgique, au Portugal ou en Espagne. Mais cela relève plus du dépannage, sur quelques produits.

T.L.F : Comment procédez-vous pour vos recrutements ?
G.M. : Une bonne partie de nos candidats sont des gens qui nous connaissaient déjà. Mais nous essayons d’être présents aussi ailleurs. Dans un premier temps, le candidat envoie un dossier de candidature (disponible sur notre site internet). Ensuite, il a un entretien téléphonique avec le responsable du service développement, au cours duquel il explique son projet. Si son projet est réfléchi, nous semble pertinent, il est invité ensuite à une première réunion d’information.

Puis il vient présenter son dossier à une commission d’admission qui va apprécier la dimension coopérative de son projet, ainsi que sa sensibilité au réseau Biocoop. Une fois ce dernier validé, le candidat aura pour interlocuteur privilégié l’un de nos développeurs locaux. Nous en avons en moyenne deux par région. Ensemble, ils s’entendent tout d’abord sur un rétroplanning. Ils repèrent ensuite sur un local, bâtissent un prévisionnel, recherchent des sources de financement (en particulier du côté de la Nef, du Crédit coopératif, de la Socorec,…).

Le futur sociétaire est alors invité à une période d’immersion dans un magasin, qui peut aller de 3 à 6 mois. Cette période peut alterner avec des modules de formation. Chacun de ces modules de formation, consacrés aux différents aspects de la gestion d’un magasin, dure de 2 à 4 jours. En tout, il faut compter entre 12 et 18 mois entre le premier échange téléphonique et l’ouverture de son magasin.

T.L.F : Recherchez-vous des profils type ?
G.M. : Non, nous n’avons pas de profils type. Nous apprécions chez le candidat son âme commerçante, sa capacité à animer une équipe, à se projeter comme chef d’entreprise. Il doit aussi montrer une forte motivation pour l’alimentation bio, qui va représenter 80 % des références de son magasin.

T.L.F : Côté financement, que doit prévoir le candidat ?
G.M. : Tout dépend de l’état initial du local, la taille du magasin, de son lieu d’implantation,... Mais en moyenne, le candidat devra pouvoir disposer d’un apport personnel de 70 à 80 000 euros, soit le tiers de l’investissement global.

T.L.F : Que comprend l’investissement ?
G.M. : Il comprend la location, ou l’achat du local, le droit au bail s’il y en a un, le mobilier, le stock de départ, le personnel.

T.L.F : Et que coûte l’adhésion au réseau ?
G.M. : Chaque sociétaire s’acquitte tout d’abord de 7 500 euros de contrats de prestations, qui correspondent à l’ensemble des modules de formation, à l’accompagnement, l’étude géomarketing,… préalables à l’ouverture du magasin.

Il doit aussi 1,5 % de son chiffre d’affaires de l’année 2 (versé en 3 fois) en termes de droits d’entrée. Une fois son magasin ouvert, il capitalise à hauteur de 2 % de son chiffre d’affaires dans la Biocoop. S’il démissionne, ses parts sociales lui sont restituées. Enfin, une cotisation annuelle de 1,2 % de son CA en contribution au fonctionnement des services centraux et de la vie politique de la coopérative.

T.L.F : De quel accompagnement va bénéficier le nouveau sociétaire, une fois en activité ?
G.M. : Il reçoit la visite régulière d’un conseiller magasin, et peut aussi le contacter quand il en ressent le besoin. Il est par ailleurs suivi par nos conseillers en gestion, qui reçoivent chaque mois ses résultats. Il peut bénéficier de conseils et d’appuis pour sa communication et être accompagné dans son métier de gérant.

Depuis 2010, nous leur préconisons un outil informatique qui intègre les différents postes de la gestion d’un magasin, du stock à la caisse en passant par le suivi du personnel. Enfin, suivant les besoins ressentis, chaque sociétaire peut aussi demander à suivre une formation complémentaire sur un point particulier.

T.L.F : Comment se déroule la vie politique au sein de la coopérative Biocoop ?
G.M. : Nous organisons 3 assemblées régionales par an. S’ajoutent à cela 3 réunions de bassin (en sous-région , soit une vingtaine de bassins sur toute la France), sur des thématiques choisies localement, ou proposées par le conseil d’administration de Biocoop. Les élus au conseil d’administration sont aussi invités à des commissions, des groupes de travail centrés sur la gestion des admissions, sur les produits, le commercial, le respect du cahier des charges,…

Chaque sociétaire est aussi en relation régulière avec son conseiller, ainsi qu’avec sa plateforme régionale au quotidien, ou presque. Nous demandons à chacun de participer au moins à 2 des 3 assemblées régionales annuelles. Et je crois pouvoir dire qu’ils sont quasiment tous impliqués dans l’une ou l’autre de nos réunions de bassin. Les commissions mobilisent quant à elles près d’un tiers du réseau de sociétaires.

Nathalie, Toute La Franchise ©

Les interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com


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