Services à la personne : pourquoi le secteur plaît autant ?

1,5 million de salariés environ, près de 2 millions de foyers consommateurs, une population vieillissante, une croissance démographique constante sans augmentation proportionnelle de places en crèches, aides fiscales : depuis une dizaine d’années, le contexte socio-économique est plus que jamais favorable aux services à la personne. Par ailleurs, de plus en plus d’entrepreneurs cherchent à développer une activité économique à forte utilité sociale. Le secteur est donc à la fois porté par un marché solide et en pleine croissance mais aussi des démarches éthiques de plus en plus nombreuses. Pourquoi le secteur des services à la personne plaît autant ? Eléments de réponse.

Aurélien Desert, writer

Publié le 14/06/2019 , Mis à jour le 12/06/2024, Temps de lecture: 3 min

Services à la personne : pourquoi le secteur plaît autant ?

Un marché qui explose en franchise

L’essor des services à la personne a commencé en 2005, suite au vote de la loi Borloo, qui a libéralisé le secteur et initié les avantages fiscaux accordés à l’embauche de salariés à domicile. L’objectif affiché était de lutter contre le travail non déclaré en incitant les contribuables à travers un crédit d’impôts. Dès lors, le marché a crû de manière considérable. Cependant, depuis 2011, les chiffres semblent en berne… sauf si l’on y regarde de plus près ! En effet, en analysant les statistiques du marché, il apparaît au contraire que, si le secteur dans son ensemble ne croît que de 1% ou à peine plus, par an, les entreprises privées oeuvrant dans les services à la personne, elles, connaissent une croissance moyenne de 6% par an !>> Lire aussi : Le marché des services à la personne en panne de croissance… sauf en franchise !

), etc. : il y a un véritable potentiel de croissance sur le marché des services à la personne !
La quête d’une activité à forte utilité sociale

Par ailleurs, au-delà des questions économiques et de rentabilité, de plus en plus de salariés candidats à la franchise cherchent aujourd’hui à donner du sens à leur activité économique. De plus en plus d’entrepreneurs souhaitent exercer une activité à forte utilité sociale. Ainsi, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) publiait en juillet 2023 un magazine au titre évocateur : “Travail & Changement : En quête de sens au travail”. Dans ce numéro, on découvre que la quête de sens au travail exprimée largement par les salariés et les personnes en reconversion interroge le sentiment d’utilité et la concordance entre valeurs personnelles et professionnelles. Selon une étude sociologique citée dans ce numéro, entre 2013 et 2016, le facteur le plus explicatif des démissions était que les personnes trouvaient peu de sens à leur travail. Les auteurs de ce magazine évoquent la crise Covid et un contexte de transitions multiples (écologique, numérique, etc.) qui conduisent près d’1 actif sur 4 à réinterroger leur équilibre vie privée-vie professionnelle et le sens de leur travail. « la quête de sens au travail n’est pas nouvelle », y explique Matthieu Pavageau, directeur technique et scientifique de l’Anact. « L’évolution du travail des trente dernières années - la numérisation, l’intensification, le travail à distance, le travail fractionné… - a affecté le lien social comme la sécurité socio-économique et renforcé l’aspiration à pouvoir contribuer à une production collective qui a du sens. » Un constat partagé par Florence Osty, sociologue, qui observe parmi les effets de ces évolutions que : « certaines organisations sont aujourd’hui traversées par l’absurde. Faire un travail d’exécution sans avoir voix au chapitre, se trouver impuissant ou isolé, ne pas être capacité de savoir si l’on fait bien son travail, ne pas comprendre à quoi il sert. Tout cela crée du non-sens ». «Trouver du sens au travail n’est pas l’apanage des professionnels les plus qualifiés. Parmi les professions qui trouvent le plus de sens à leur travail actuel, figurent les assistantes maternelles, les aides à domicile, les enseignants, les formateurs. Ces professions ont en commun d’être liées au « care » quel que soit le niveau de diplôme", y explique également Coralie Pérez, socio-économiste et chercheuse à Paris 1. Les servies à la personne répondent directement à cette attente forte en aidant les familles dans leur quotidien, en prenant en charge des enfants, en favorisant le maintien à domicile des personnes âgées, handicapées et/ou dépendantes.Les franchises de services à la personne qui recrutent

Si vous êtes attiré.e par le secteur des services à la personne et que vous souhaitez créer votre entreprise en franchise, vous trouverez, sur toute-la-franchise.com, un grand nombre d’enseignes qui cherchent des porteurs de projets pour poursuivre leur développement et porter haut leurs valeurs et leurs concepts.

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