Couverture-toiture en France : quel est l'état du marché ?
Le marché de la rénovation de toiture s’impose comme un secteur solide et porteur, soutenu par la demande des particuliers et la nécessité d’entretenir un parc immobilier vieillissant. Un terrain d’opportunités pour ceux qui souhaitent entreprendre en franchise.
Sandrine Cazan, writer
Publié le 02/12/2025 , Temps de lecture: 5 min
Le marché de la couverture-toiture, entretien et rénovation des toitures, s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique de long terme en France. Le vieillissement du parc de logements, la demande continue d’entretien ou de réparations urgentes, et la baisse de l’offre d’artisans qualifiés créent un terreau favorable pour des réseaux structurés.
Pour un porteur de projet, c’est un secteur avec des perspectives robustes, un atout particulièrement intéressant pour envisager une franchise.
Un parc immobilier ancien, source d’opportunités pour la couverture de toits
Au 1ᵉʳ janvier 2025, la France (hors Mayotte) compte 38,4 millions de logements. Parmi eux, 82,5 % sont des résidences principales, et 54,4 % sont des logements individuels (maisons), cibles privilégiées pour les travaux de toiture. Ce parc continue de croître, mais à un rythme modéré : depuis 2018, l’augmentation s’établit à + 0,9 % par an, contre + 1,2 % par an entre 2000 et 2009, selon les dernières données Insee disponibles (*).
Ces données témoignent d’un parc très vaste et majoritairement constitué de maisons individuelles. Des logements fortement susceptibles de subir des travaux de couverture, d’entretien ou de rénovation au fil des décennies. Comme le souligne Le Coq Couvreur : « Notre activité dépend davantage du vieillissement du parc immobilier français que du marché global du bâtiment, ce qui nous offre une demande continue et stable. »
Cette ancienneté constitue donc un gisement durable d’opportunités pour des opérateurs spécialisés.
Un secteur couverture / rénovation structuré et porteur
Le secteur des travaux de couverture par éléments a généré 6,485 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021. Les prévisions récentes confirment la tendance : après une croissance soutenue ces dernières années, le secteur maintient une activité dynamique.
Le nombre d’entreprises actives dans ce domaine reste élevé : le code NAF 43.91B (travaux de couverture par éléments) recensait 23.152 entreprises en 2022 selon les chiffres de l’Insee, repris par Propulse by CA dans son étude de marché du secteur (**)
Autrement dit, le segment couverture/zinguerie constitue un maillon important du secteur bâtiment ; non seulement par le volume d’activité généré, mais aussi par le nombre d’acteurs. Pour un réseau de franchise, c’est la preuve que l’on s’inscrit dans un marché significatif, capable d’accueillir des entreprises structurées.
« Le vieillissement du parc immobilier, la multiplication des intempéries, la baisse du nombre d’artisans couvreurs qualifiés et la difficulté du métier expliquent une demande supérieure à l’offre », analyse Le Coq Couvreur, qui précise :
Les consommateurs recherchent des spécialistes fiables, disponibles et bien organisés.
Et cela se traduit clairement dans les chiffres : le chiffre d’affaires du secteur des travaux de couverture était de 6,1 milliards d’euros en 2019, monté à environ 9 milliards en 2023-2025, avec une croissance annuelle moyenne autour de 7%, selon les chiffres de Cerfrance (***), qui note elle aussi :
Même si le marché de la construction neuve est en baisse, l’activité des couvreurs reste portée par la nécessité constante de rénovation et de maintenance des toitures (usure liée à l’âge du parc immobilier, conditions climatiques plus extrêmes…).
Une activité majoritairement tirée par l’entretien-rénovation
Dans le secteur du bâtiment, l’entretien-amélioration pèse lourd : sur un chiffre d’affaires total de 208 milliards d’euros HT pour l’ensemble du bâtiment, l’entretien-amélioration représente une part substantielle. (****)
Sur ce total, 118 milliards d’euros concernent l’amélioration-entretien (soit l’ensemble des travaux en rénovation, maintenance, réfection, etc.), donc environ 56,7 % du marché bâtiment.
Le marché de la couverture s’inscrit largement dans ce segment rénovation/entretien : pose, entretien, réparation de toitures et évacuation des eaux pluviales. « Le secteur de la couverture-zinguerie en rénovation reste l’un des marchés les plus stables du bâtiment, note Le Coq Couvreur. Les besoins d’entretien d’urgence (fuites, intempéries, vieillissement) sont constants, indépendants des cycles économiques, et poussent la demande vers des artisans spécialisés et réactifs. »
Le modèle “entretien-rénovation” offre un avantage stratégique : il est moins soumis aux cycles économiques du neuf, moins dépendant des permis de construire, plus lié à l’entretien courant ou à des urgences (fuites, intempéries, vieillissement). Ce cadre confère au secteur une stabilité favorable à la pérennité d’une activité.
Pourquoi se lancer dans la couverture de toit avec une franchise ?
Le secteur reste très atomisé : la grande majorité des entreprises de couverture sont de petite taille, artisanales ou micro-entreprises.
L’existence d’un réseau solide, capable d’assurer réactivité, notoriété, processus standardisés, administratif et marketing peut donc représenter un avantage compétitif fort. D’autant que « la pénurie de main-d’œuvre qualifiée va renforcer l’attractivité de réseaux structurés, capables d’offrir une alternative professionnelle et moderne ».
Pour un candidat à la franchise, cela peut signifier un démarrage plus rapide, moins d’incertitude, et un accès à un marché déjà existant sans devoir tout construire de zéro.
Comme l’affirme le réseau Le Coq Couvreur
Les franchisés peuvent se développer rapidement grâce à un volume constant de demandes, principalement liées à l’âge des toitures et aux dégradations climatiques.
Le marché de la couverture-toiture en bref
Le marché de la couverture-toiture en France présente aujourd’hui un profil particulièrement attractif pour un porteur de projet franchisé :
- un parc immobilier vaste et ancien
- des besoins constants d’entretien et de rénovation
- un secteur structuré mais atomisé
- une place pour des réseaux bien organisés.
En choisissant un modèle de franchise, on peut s’inscrire dans une logique solide, durable et potentiellement rentable. Sans dépendre des cycles imprévisibles du neuf.
( * ) Parc de logements au 1er janvier 2025, Insee
( ** ) Étude de marché des travaux de couverture, Chiffres et éléments, Propulse by Crédit Agricole
( *** ) Les chiffres clés de la couverture en 2024-2025, de Cerfrance
( **** ) Le bâtiment en chiffres – 2024, de la FFB
Sandrine Cazan, writer
