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Le marché des pièces auto en pleine mutation

Les centres auto doivent faire face à la montée en charge des acteurs pure players du net

Publié le

Selon une étude publiée le 17 novembre dernier par le cabinet d'études sectorielles Xerfi, la distribution de pneus, pièces et autres accessoires automobiles est chahuté par le e-commerce et le « fait soi-même ».

le marché des pièces auto en pleine mutation  

Dans le secteur de la distribution des pièces et accessoires automobiles, les acteurs historiques doivent composer avec les nouveaux venus du net. Et selon l'étude Xerfi intitulée « La distribution de pneus, pièces et accessoires automobiles – Percée du e-commerce, recours au « faire soi-même », dispositifs cross-canal, etc. : enjeux et opportunités à l’horizon 2016 », cette adaptation n'est qu'un début ! « La mutation du paysage concurrentiel est loin d’être terminée dans la distribution de pièces auto. C’est d’autant plus vrai que l’essor du marché de l’occasion pourrait bien rebattre encore les cartes à moyen terme. »

 

Un marché stable du fait de la hausse des prix

Selon les experts Xerfi, « les ventes au détail d’équipements automobiles auront résisté en 2014 avec une modeste hausse (+ 0,5% en valeur par rapport aux quelque 26 milliards d’euros de 2013) ». Cette résistance est en partie liée à la crise puisqu'en effet, le vieillissement du parc auto et la bonne tenue des ventes d’occasion nécessitent l'achat d'équipements et d'accessoires. Mais prévient Xerfi, « cette croissance résulte pour l’essentiel de l’augmentation de 1,5% en un an du prix des pneus et des pièces mécaniques. » En clair, cette croissance n'est donc pas organique. Comme de plus, face à la crise économique, les Français vont le plus souvent à l'économie, cela fait le jeu des pure-players du web. Pourquoi ?

L'auteur de l'étude Loïc Moisan l'explique : «
Face au recul de leur pouvoir d’achat, les Français sont en effet à la recherche de bonnes affaires et de plus en plus nombreux à opter pour le « faire soi-même ». Des comportements qui favorisent la percée des cybermarchands comme Yakarouler ou Allopneus. » Une situation qui n'est pas sans risque pour les acteurs historiques de la filière. « Et si les ventes repartiront plus franchement à l’horizon 2016, la reprise de la consommation exacerbera la guerre des prix ».

Une logique qui devrait là encore faire l'affaire des pure players spécialisés comme Oscaro, Mister-auto, etc, puisqu'ils ont développé ces dernières années «
une offre compétitive, jusqu’à 60% moins chère que celle des autres circuits. » Un danger d'autant plus grand que l'opération séduction de ces acteurs embarque des tutoriels de formation en ligne et, via des centres de proximité partenaires, des offres de services de montage pro locaux.

Fort heureusement pour les acteurs historiques, pour l'instant les pure-players conservent un poids encore marginal dans le total des ventes (environ 1,5% du marché en valeur). Ceci étant, «
les cybermarchands spécialisés continueront à prendre des parts de marché sur certains réseaux de distribution traditionnels de pièces automobiles. Après une hausse de 15% en 2014, leur chiffre d’affaires devrait ainsi croître de 12% en 2015 et de 10% en 2016 » pronostiquent les experts de Xerfi.

Les centres auto résistent à la concurrence

Selon Xerfi, les centres auto résistent plutôt bien à la concurrence puisqu'ils continuent de gagner des parts de marché sur les garagistes indépendants et sur les réseaux d’après-vente des constructeurs. « Les grandes enseignes Feu Vert ou Norauto ont de fait étendu leur parc de points de vente et diversifié leur offre grand public. Efficaces, ces stratégies commencent néanmoins à montrer leurs limites avec l’arrivée à saturation de l’offre en zone urbaine. »

Autre bémol : les centres auto ont du rogner sur leurs marges pour rivaliser avec les cybermarchands. Cela est surtout sensible sur certains produits comme les pneus. «
Face à une telle situation, les centres auto ne sont pas restés inactifs. C’est ainsi que les dispositifs web-to-store sont désormais un axe majeur pour relancer le trafic dans les réseaux. Ces stratégies cross-canal doivent leur permettre de limiter le repli de leur activité (- 1% en 2015 et – 0,5% en 2016) » selon les prévisions des experts de Xerfi.

Face aux centres auto et aux pure players toujours plus agressifs côté prix, les concessionnaires et les agents ont également du revoir leur copie. «
Certes, ces derniers demeurent les principaux acteurs de l’entretien-réparation-automobile. Mais ils perdent peu à peu leur monopole au profit des garagistes et des centres auto en raison de la libéralisation progressive du marché de la réparation. Ils sont également pénalisés par le « faire soi-même ».

S'installer en franchise centre auto

Sur le marché de la distribution des pièces automobiles, les grands opérateurs comme Feu Vert, Midas, Points S, Speedy, Norauto, se développent essentiellement en franchise. Aux côtés de ces grands réseaux nationaux matures, les candidats à la franchise peuvent aussi trouver des réseaux plus modestes et plus jeunes qui sauront leur offrir de vraies opportunités dans de nombreuses régions. Globalement, les enseignes de centres autos en franchise demandent une mise de fonds assez conséquente aux candidats. Le droit d'entrée des grandes enseignes nationales oscillent entre 9.000 € et 25.000 € pour un investissement global variable entre 60.000 € et plus de 600.000 € hors local. Chez les réseaux plus jeunes, le droit d'entrée oscille entre 0 € et 15.000 € tandis que l'investissement global varie entre 55 et 250.000 €.

En terme de profil de franchisé, dans la majorité des cas, si aucun prérequis technique automobile n'est obligatoire, une passion pour les belles mécaniques est fortement conseillée. L'autre trait commun à tous les candidats des enseignes de centre auto est d'être un bon gestionnaire (expérience en centre de profit recommandée). La fibre commerciale doit également être développée ainsi qu'un bon sens de l'accueil du public.

Les enseignes à suivre en franchise

Parmi les grands réseaux de centres autos, les enseignes à suivre sont notamment :

Feu vert : Lancée en franchise en 1979, l'enseigne Feu Vert et son chat expert compte aujourd'hui 309 implantations. Avec une surface moyenne de plus de 850 m², le concept des centres auto Feu Vert s’articule autour de 2 parties très distinctes : l’atelier et le magasin. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 120.000 € minimum (droit d'entrée 25.000 €, investissement global 650.000 €).

Midas : Lancé également en franchise en 1979, Midas bénéficie d'un savoir-faire développé outre-atlantique depuis 1956. L'enseigne compte en France quelque 324 implantations dont une grande majorité développée en franchise sur une surface moyenne de 350 m2 par centre. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 60.000 € minimum (droit d'entrée 25.000 €, investissement global entre 200 et 250.000 €).

Norauto : Lancée en franchise en 2003 sous la bannière Maxauto, l'enseigne devenue Norauto en 2011 compte aujourd'hui 96 implantations en France. Les centres Norauto d'une surface de 700 m2 en moyenne s'articulent autour d'un atelier de réparation toutes marques et un magasin de pièces et accessoires en libre service. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 100.000 € (droit d'entrée 20.000 €, investissement global de 350 à 450.000 €).

Point S : Le réseau Point S lancé en franchise en 1971 est composé de plus de 440 centres indépendants répartis sur toute la France. La particularité de ce réseau réside dans le fait que chaque adhérent Point S est également actionnaire Point S. Chaque centre compte en moyenne 400 m2. Pour rejoindre ce réseau européen, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 40.000 € (droit d'entrée 9.600 €, investissement global 60.000 €).

Speedy : Développé en franchise depuis 1991, Speedy compte actuellement 460 implantations en France. Enseigne bien connue sur le territoire, Speedy se développe autour de surface de 350 m2 en moyenne en centre commercial ou de proximité, sur des axes à gros trafic. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 40 000 € (droit d'entrée 20 000 €, investissement global entre 150 et 250 000 €).

Etape Auto : Lancé en franchise en 1998, Etape auto compte aujourd'hui 39 implantations sur le territoire. Cette enseigne se développe exclusivement sur les petites villes de moins de 15.000 habitants, via des surfaces moyennes de 350 m2. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 50.000 € (droit d'entrée 15.000 €, investissement global 120.000 €).

Parmi les petits réseaux de centres autos, les enseignes à suivre sont notamment :

Feu Vert Services : Adossée au réseau Feu Vert, l'enseigne Feu Vert Services (26 implantations) s'est lancée en franchise en 2012 suite au rachat de centres auto Carrefour. Contrairement à Feu Vert, les centres Feu Vert Services ne disposent pas de magasins de vente de pièces. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 70.000 € (droit d'entrée 15.000 €, investissement global 250.000 €).

Auto 3000 : Lancée en licence de marque en 2012, l'enseigne Auto 3.000 est l'un des acteurs les plus jeunes sur le segment des centres autos. Fort de 2 implantations pour le moment, Auto 3.000 cherche des candidats disposant d'un local de 250 m2. Aucun apport personnel n'est demandé, ceci étant le réseau pratique un droit d'entrée de 10.000 € (investissement global de 100.000 €).

Pegase Centre Auto : Cette enseigne lancée en partenariat en 2010 se positionne non pas sur la rapidité des réparations mais sur les prix discount. Forte de 15 implantations aujourd'hui, l'enseigne Pégase Centre auto recherche des candidats disposant d'un apport personnel minimal de 35.000 € (droit d'entrée 3.000 €, investissement global 55.000 €).

L'étude Xerfi « La distribution de pneus, pièces et accessoires automobiles – Percée du e-commerce, recours au « faire soi-même », dispositifs cross-canal, etc. : enjeux et opportunités à l’horizon 2016 » réalisée par Loïc Moisan compte 270 pages.

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