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Marché de l’habitat : tendances et chiffres-clés

Focus sur le "carburant du BTP après la crise sanitaire"

Modifié le - Publié le

Suite à la pandémie de Covid-19, selon Le Moniteur, l’habitat restait « le carburant du BTP après la crise sanitaire ». Très dépendant du contexte économique, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficiait de l’effet des confinements. Où en est-il aujourd’hui alors que l’inflation s’installe et que ce contexte économique est tendu ? Tendances, chiffres-clés : focus sur le marché de l’habitat.

Marché de l’habitat : tendances et chiffres-clés

11 millions de ménages déclaraient vouloir acheter des meubles en 2023

A la fin de l’année 2022, Sofinco et l’Institut de la Maison ont mené une vaste étude auprès des ménages français, l’étude PROFIL 2023, afin de dégager des tendances de consommation.

Cette étude a révélé que l’augmentation du prix de l’énergie était responsable à plus de 65% des baisses de dépenses des Français. Ainsi, 92% des ménages ont dû modifier leurs dépenses pour faire face à cette inflation énergétique sans précédent depuis plusieurs années.

Cependant, les dépenses liées à l’habitat n’arrivaient qu’en 5e position dans les dépenses qui ont souffert de cet arbitrage, derrière notamment les sorties et l’habillement.

De fait, selon cette même étude, 11 millions de ménages affirmaient vouloir acheter des meubles en 2023, 3,8 millions déclaraient vouloir acheter de l’électroménager et 5,1 millions de la décoration. En outre, pour les trois quarts des ménages, un meuble de fabrication française est de meilleure qualité et 70% estimaient qu’une fabrication hors Union Européenne pourrait leur faire renoncer à un achat.

Plus que jamais, donc, l’ameublement et le made in France ont le vent en poupe et présentent des opportunités sur le marché de l’habitat, malgré la relative crise économique que traverse le pays.

La rénovation énergétique a le vent en poupe

Cette même étude révélait sans surprise que les Français envisageaient de mener des travaux de rénovation énergétique afin de réaliser des économies d’énergie. Avec en tête de liste les fenêtres et la toiture puis les murs.

Des données qui rejoignent celles issues des experts du marché du bâtiment, qui présentent la rénovation énergétique comme le segment le plus porteur du secteur.

L’occasion sort son épingle du jeu

Enfin, inflation, crise économique et enjeux environnementaux obligent, l’étude met en lumière un attrait toujours plus fort des Français pour l’occasion, qui permet de donner une seconde vie aux objets et équipements de l’habitat tout en réalisant des économies substantielles par rapport au neuf. 30% des Français déclaraient vouloir privilégier l’occasion sur le neuf en 2023.

« Le bricolage est resté le 1er marché de l’habitat en 2018 »

C’est ainsi que le magazine spécialisé Batiweb titrait l’un de ses articles, en 2019. De fait, cette année-là, le bricolage représentait alors 26 milliards d’euros. Un chiffre considérable à mettre en regard des autres segments du marché de l’habitat :

  • Segment du meuble : 10 milliards d’euros ;
  • Segment de l’univers jardin : 9 milliards d’euros ;
  • Segment de l’électroménager : 8 milliards d’euros.

Mais ce qui frappe surtout, c’est que sur l’ensemble de ces segments, les grandes surfaces de bricolage captent 76% de parts de marché, constituant ainsi le premier acteur B2C du marché de l’habitat.

Cependant, le marché de l’habitat est plus large que celui de la vente de matériel et produits d’amélioration de l’habitat. Ainsi, selon l’Anah, en 2007, les dépenses totales d’amélioration de l’habitat représentaient 62 milliards d’euros, dont 26% concernaient des travaux effectués par les particuliers eux-mêmes et 62% des travaux confiés à des professionnels.

Ces derniers sont :

  • Des artisans indépendants (plombiers, menuisiers, carreleurs, plâtriers-peintres, électriciens) ;
  • Des courtiers en travaux ;
  • Des architectes et décorateurs d’intérieur.

Un marché dépendant

L’une des caractéristiques les plus fortes du marché de l’habitat est qu’il est dépendant. Dépendant d’abord du contexte économique : en cas de crise économique, habituellement, c’est l’un des premiers segments du BTP à souffrir. Et pour cause : les consommateurs deviennent frileux et préfèrent épargner plutôt que de dépenser dans l’amélioration de leur habitat.

Dépendant également du marché de l’immobilier. Ainsi, quand les transactions dans l’ancien se portent bien, le marché de l’habitat aussi. Et ce, que les travaux de rénovation ou d’amélioration de l’habitat soient effectués par les particuliers eux-mêmes ou par des professionnels.

Dépendant enfin des politiques environnementales, puisqu’une part importante des travaux de rénovation concerne la rénovation énergétique. Ce segment de travaux, à cheval donc entre le marché de l’habitat et le marché de l’écologie, la rénovation énergétique pesait quant à lui 28 milliards d’euros en 2017, en croissance constante, en particulier depuis 2020 et la mise en place d’un plan de relance par l’Etat.

L’habitat : « le carburant du BTP après la crise sanitaire »

« Durant le confinement, l'habitat est plus que jamais apparu comme un cocon, un lieu rassurant dans un environnement extérieur anxiogène », analyse Béatrice Gladel, directrice du marketing de Mapei France.

De fait, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que :

  • 21% des Français se disent prêts à investir davantage dans leur logement. Parmi eux, 33% pensent augmenter leur budget pour la maison entre 150€ et 299€ par mois.
  • 24% des répondants télétravaillent désormais tous les jours ou presque. Ils sont 30% à le faire dans le salon, 29% dans un bureau dédié et 29% dans la chambre.
  • 24% des Français ont réalisé des travaux et des aménagements pendant le confinement.
  • 47% des Français envisageaient déjà d’investir dans des gros travaux avant fin 2020.

Ainsi, malgré le contexte économique qui pourrait sembler défavorable au marché de l’habitat, celui-ci bénéficie au contraire à plein de l’effet confinement et devrait être porté dans les mois voire les années à venir par une tendance de fond de réappropriation du domicile.

De la même manière, le développement massif du télétravail, dont tous les analystes s’accordent à dire qu’il va se généraliser pour les cadres dans les années à venir, devrait induire de nombreux travaux de réagencement intérieur, notamment pour la création de bureaux et, pourquoi pas, de salles de sport.

La franchise pour surfer sur le marché de l’habitat

En 2019, le Club de l’Amélioration de l’Habitat, en partenariat avec IPSOS, publiait une première étude « L’observatoire Habitants-consommateurs de l’Habitat privé ». Cette étude présente l’avantage certain de dégager 4 profils distincts d’habitants-propriétaires :

  • Les passifs ;
  • Les mainteneurs ;
  • Les embellisseurs ;
  • Les (re)constructeurs.

Ces deux derniers profils en particulier attirent l’attention des nombreuses enseignes de franchise qui se sont positionnées sur le marché de l’habitat. Au fil des années, ces dernières ont ainsi conquis tous les segments du marché et l’on trouve aujourd’hui :

Bénéficiant d’une notoriété nationale forte et construite au fil des années, offrant formation initiale et accompagnement solide aux membres de leurs réseaux, les franchises de l’habitat constituent aujourd’hui les options les plus pertinentes pour créer son entreprise dans le marché de l’habitat, que ce soit dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’une évolution de carrière, après avoir travaillé comme artisan ou commercial dans le secteur.

Franchises de l’habitat : pour quels profils ?

Il est à noter que la plupart des franchises de l’habitat sont accessibles à tous et toutes, sans aucun prérequis technique : il n’est pas nécessaire d’être bricoleur pour devenir franchisé dans l’habitat, pour la plupart des enseignes.

Principalement, les qualités requises pour devenir franchisé dans l’habitat (qu’il s’agisse de l’ameublement, de la décoration ou de l’équipement de la maison), sont des qualités commerciales, managériales et de gestion. Un franchisé du secteur de l’habitat est avant tout un chef d’entreprise et un commerçant.

Cependant, pour certains métiers très spécifiques (bricolage à domicile et courtage en travaux), il est important d‘avoir au moins une appétence et une expérience dans le bricolage et les travaux afin de maîtriser les enjeux et les méthodes associées aux prestations proposées. Cependant, en tout état de cause, aucune formation ni diplôme ne sont nécessaires.

Il est en effet fondamental de garder en tête que, grâce à la franchise, vous apprendrez votre nouveau métier lors de la formation initiale proposée par la tête de réseau avant d’ouvrir votre boutique ou de débuter votre activité. Et ce, afin non seulement de garantir votre pérennité, mais aussi la préservation et le respect du concept.

Si vous ne savez pas avec quelle enseigne vous lancer dans l’aventure, pensez à consulter notre article de conseil sur le sujet : choisir sa franchise de l’habitat.

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