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Epicerie fine : ouvrir une épicerie fine en franchise

Foie gras, café, vins fins, chocolats

Publié le

Les produits régionaux et plus généralement les produits gourmets ont le vent en poupe. Et les épiceries fines développées en franchise profitent bien évidemment de l'engouement des Français pour le bien manger et le cuisiner maison. Une aubaine pour les candidats gourmands !

Epicerie fine : ouvrir une épicerie fine en franchise

Vaches folles, vins frelatés, horsegate, œufs contaminés... Les scandales alimentaires à répétition de ces dernières années ont massivement échaudé les Français. Et pour contrer les errances de l'industrie agro-alimentaire, de plus en plus de consommateurs en reviennent aux sources : le fait maison avec de bons produits. Cette évolution des comportements profite aux circuits courts, aux AMAP et autres marchés artisanaux, mais aussi aux enseignes spécialistes de l'alimentation de proximité plus haut de gamme que sont les épiceries fines.

Un marché à fort potentiel

Si pendant un temps, les épiceries fines de centre-ville faisaient grise mine face au rouleau compresseur de la grande distribution de périphérie, aujourd'hui le marché du « bien manger » est clairement revenu en force. Ainsi, comme le soulignait une étude* sur le sujet réalisée par Xerfi en février 2017, la distribution d’épicerie fine reprend aujourd'hui des couleurs et aiguise les appétits des acteurs en présence avec +4 % en 2016, et +3 % par an d’ici 2018. Comment expliquer ce subit retour en grâce des épiceries fines ? Selon Xerfi, la croissance de ce secteur a été « alimentée par la hausse des ventes des opérateurs indépendants, mais aussi par l’augmentation des prix qui a accompagné leur montée en gamme. »

Une montée en gamme effective

De plus en plus sélectives, les épiceries fines indépendantes ont tiré le marché vers le haut, entraînant avec elles la plupart des réseaux spécialistes développés en franchise mais aussi la grande distribution. La GSA pour continuer de mener la danse a du s'adapter en tendant vers la premiumisation des offres tout en maintenant les prix. Cette stratégie a toutefois rapidement démontré ses limites, car en effet, les clients à la recherche de bonnes choses à boire ou à manger, attendent des conseils personnalisés pour les aider à choisir : « bien souvent noyés dans la masse de références, leurs produits gourmets ne jouissent pas de la même réputation auprès des clients » explique Xerfi. Internet, pour les mêmes raisons fait aussi du surplace avec des offres qui rencontrent encore peu de succès auprès des Français.

Une tendance marquée vers les mono-produits et le bio

Face aux grandes surfaces alimentaires et aux indépendants, les nouveaux entrants sur le marché vont encore plus loin dans l'expertise du conseil en axant leur stratégie sur le mono-produit. Café, thé, douceurs de type macarons, spécialités italiennes ou ibériques, assortiments XXL de confitures, fromages longuement affinés... les nouveaux acteurs empruntent les codes du marché du luxe pour faire la différence. Jolis packaging, traçabilité des origines, originalités des sélections, authenticité de la démarche... les nouveaux concepts qui débarquent sur le marché visent l'excellence et attirent massivement les consommateurs gourmets. L'autre grande tendance connexe à la montée en gamme des acteurs de l'épicerie fine est le bio. Cette tendance surfe d'ailleurs plus ou moins sur les mêmes arguments de traçabilité mais aussi et surtout sur l'authenticité des produits au bénéfice du goût et de la fraîcheur.

Un marché pluriel

La grande diversité des produits explique en grande partie la pluralité des acteurs. Entre les produits secs comme les épices, les thés et cafés, les produits sucrés comme le chocolat, les macarons, le miel, etc, et les produits salés comme le jambon sec, le saumon fumé, le caviar, le foie gras, le fromage, etc, sans oublier le vin, le champagne et les spiritueux, le champs d'action des spécialistes de l'épicerie fine est large. Où sont les potentiels les plus porteurs ? La question est délicate car en effet, tous les secteurs promettent une belle rentabilité dès lors que l'emplacement est bien choisi, que le conseil est là et que les produits sont bons et originaux. Plus encore que bien d'autres secteurs, l'épicerie fine est avant tout une question de passion que le franchisé doit transmettre à ses clients à toutes les petites et les grandes occasions.

La notoriété d'enseigne, l'atout maître

Si la très grande majorité des épiceries fines sont tenues par des indépendants hors réseaux, ceux qui ont opté pour la franchise n'ont qu'à s'en féliciter ! Pourquoi ? Parce que le modèle de la franchise revêt de nombreux avantages parmi lesquels, bien sûr, la notoriété d'enseigne. En effet, dans l'épicerie fine comme ailleurs, le fait de battre pavillon d'une enseigne connue facilite souvent les choses au démarrage mais aussi ensuite. Les clients de passage habitués aux produits d'une enseigne connue n'hésitent pas à pousser la porte. Cela ouvre automatiquement à une nouvelle clientèle. Outre la notoriété d'enseigne, le modèle de la franchise apporte à ses franchisés une certaine sécurité en matière de logistique. Les produits qui transitent par le groupe bénéficient d'un tarif négocié au volume pour une plus forte rentabilité. L'approvisionnement groupé, surtout lorsque l'on vend des produits frais et périssables est un vrai plus pour les franchisés. La sélection des produits et la mise en place d'offres produits parfaitement adaptées et testées, permettent aussi de gagner en efficacité et en rentabilité. Enfin, l'autre grand atout de la franchise est de proposer aux franchisés, à toutes les étapes de leurs parcours au sein de l'enseigne, un accompagnement précieux surtout pour les franchisés qui n'ont pas une expérience significative du métier lors de leur installation.

Les réseaux à suivre en 2018

  • Comtesse du Barry : 1er réseau d'épicerie fine haut de gamme de France, la franchise Comtesse du Barry capitalise sur sa notoriété d'enseigne pour séduire ses clients et recruter des candidats. Fleuron s'il en est de la tradition gastronomique française, Comtesse du Barry commercialise uniquement des produits haut de gamme provenant pour partie du terroir du Sud-Ouest, comme le foie gras, la truffe noire du Périgord, et venus d'autres horizons comme le saumon fumé, le caviar, etc. L'enseigne propose aussi une sélection de vins, ainsi que des chocolats, et depuis peu, elle s'est aussi lancée dans le snacking. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 50.000€ (droit d'entrée 14.000€, investissement global 140.000€).
  • De Neuville : Spécialiste du chocolat exclusivement français, l'enseigne de chocolatiers De Neuville s'adresse à la fois aux gourmands et aux gourmets au travers de plus de 57 recettes et des gammes originales et diversifiées (macarons, dragées, bonbons de chocolat, confiseries…). De Neuville se développe en franchise autour de deux formats : la boutique de centre-ville sur des surfaces de 401-50m² et le « marché au chocolat » sur des surfaces de 200m². Actuellement en plein lancement de son nouveau concept architectural, l'enseigne poursuit ses recrutements. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 50.000€ (droit d'entrée 15.000€, investissement global 100.000€).
  • Léonidas : N°1 du chocolat dans le monde, Léonidas se positionne sur une offre haut de gamme. Ses chocolats exclusivement belges font sa renommée. Ce grand réseau mature qui a fêté ses 100 ans en 2013 poursuit son développement et recrute des partenaires dans toute la France. L'enseigne recherche en priorité des emplacements premium (N°1 en centre-ville ou en centre commercial) correspondant au standing de ses produits. Ce réseau développé en partenariat a pour particularité d'être sans droit d'entrée ni royalties (apport personnel 50.000€, investissement global entre 150 et 400.000€).
  • Intercaves : Le réseau leader en formule cave-entrepôt propose aux passionnés de vins et spiritueux de belles opportunités de création d'activités. Ici, on parle de terroir et d'authenticité, avec des produits sélectionnés à toutes les gammes de prix. Chaque boutique affiche pas moins de 400 références en vins, 350 alcools et de nombreuses bières. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 49.000€ (droit d'entrée 19.000€, investissement global 95.000€).
  • Les Chocolats Yves Thuries : Le réseau de boutiques de chocolats français de première qualité fabriqués par un meilleur ouvrier de France poursuit son développement dans toute la France. Pour profiter des produits exclusifs de l'enseigne, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 45.000€ (droit d'entrée 19.500€, investissement global de 150 à 200.000€)

A ces grands réseaux très connus s'ajoutent des réseaux plus confidentiels mais qui méritent le détour comme :

  • Délices Lamarque : Nouveau venu en franchise (lancement en 2013), le réseau Délices Lamarque spécialiste des confiseries, biscuits et gourmandises, joue la carte de la tradition et de la nostalgie avec son décor d'antan. Proposant une offre produit de qualité, l'enseigne se développe essentiellement sur des emplacements N°1 à N°1bis en centre ville d'au minimum 15 000 habitants pour les villes à fort potentiel touristique et minimum 30 000 habitants pour les agglomérations présentant une activité touristique moindre. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 30.000€ (droit d'entrée 22.000€, investissement global 80.000€).
  • Pralibel : Spécialiste du chocolat belge, Pralibel se se développe en franchise autour d'une large gamme de produits raffinés. Affichant une forte croissance, ce réseau recherche des candidats passionnés de chocolats disposant d'un apport personnel minimum de 30.000€ (droit d'entrée 13.000€, investissement global de 50 à 80.000€).
  • Des Lis Chocolat : Ce réseau de l'artisan chocolatier, confiseur, biscuitier se développe en franchise depuis 2016. Pour rejoindre ce réseau le candidat doit disposer d'un apport personnel de 70.000€ (droit d'entrée 18.500€, investissement global de 200 à 300.000€).
  • Douceurs de France : Ce réseau de boutiques de chocolat, pâtes de fruits et caramels se positionne sur des produits haut de gamme. Il se développe en partenariat depuis 2015. Ce réseau est accessible avec un apport personnel minimum de 30.000€ (droit d'entrée 5.000€, investissement global de 30 à 50.000€).
  • Poivre & Miel : La jeune enseigne d'épiceries qualitatives et salons de thé se développe en franchise depuis 2016 autour d'un décor d'antan où le client plonge dans un univers gourmand de qualité. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel de 100.000€, (droit d'entrée 15.000€, investissement global de 300 à 500.000€).
  • Les caves de Régusse : Le réseau de vins du viticulteur au caviste se développe en franchise autour d'un concept de magasins conviviaux où le conseil est présent à chaque rayon. Pour rejoindre ce réseau, un apport personnel de 50.000€ est nécessaire (droit d'entrée 18.000€, investissement global 50.000€).
  • Vins sur 20 : Ce réseau qui se développe en licence de marque s'appuie sur un concept mixte, à la fois caviste et restaurateur. Pour rejoindre cette franchise, l'apport personnel minimum est de 50.000€ (droit d'entrée 14.000€, investissement global 150.000€).
  • Bibovino : Ce réseau porte la première enseigne de vins de qualité commercialisés en bag in box. A la fois caviste et bar à vins, Bibovino recrute sous licence de marque. Cette franchise est accessible à partir de 50.000€ d'apport personnel (droit d'entrée 15.000€, investissement global 90.000€).
  • La cervoiserie : Ce réseau de cave-bar se spécialise dans la bière précieuse et les coffrets spiritueux. Développé en franchise, ce réseau propose en rayon à déguster sur place ou à emporter des centaines de références de bières venues du monde entier. Pour rejoindre ce réseau, l'apport personnel est au minimum de 90.000€ (droit d’entrée 15.000€).
  • La Vignery : Ce réseau développé en affiliation se positionne comme hyper spécialiste du vin, un concept entre le caviste et la grande surface. Pour rejoindre cette enseigne, l'apport minimum est de 50.000€ (droit d'entrée 30.000€, investissement global entre 120 et 180.000€).

*« La distribution d’épicerie fine à l’horizon 2018 - Spécialistes, grande distribution, e‐commerce, boutiques mono‐produit : perspectives, concurrence et initiatives gagnantes » by Xerfi parue en février 2017.

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