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Claire LANNEAU

BABYCHOU Services

Claire LANNEAU

Fondatrice BABYCHOU Services

Franchise BABYCHOU Services

Les chiffres de ce réseau :

  • - Date de création : 1998
  • - Date de lancement de la franchise : 2006
  • - Nombre d’implantations : 108
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Interview de Claire LANNEAU

Publié le
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Avis d'expert : Claire Lanneau, Babychou Services

Claire Lanneau, fondatrice du réseau Babychou Services porte un regard enthousiaste sur l'évolution de son activité. Mais encore faut-il innover constamment, redoubler de sérieux et aborder l'avenir sereinement, sans précipitation. Trois caractéristiques fortes développées par Babychou Services.


TLF : Pouvez-vous nous brosser rapidement le portrait de Babychou Services ?

Claire Lanneau : Babychou Services a été créé sous forme associative au départ puis nous sommes passés sous statut de société pour mieux professionnaliser nos offres. Notre enseigne se développe essentiellement en réseau mais nous avons aussi des succursales en propre.
Notre activité s'articule autour de la garde d'enfants. Contrairement à beaucoup d'autres réseaux multi-activités, nous avons fait le choix de la spécialisation pour devenir aujourd'hui un acteur majeur sur notre créneau. Nous allons fêter bientôt les 15 ans de Babychou et force est de constater que notre réseau répond plus que jamais à une demande forte des mamans.


TLF : La garde d'enfants est un secteur porteur ?

Claire Lanneau : Oh que oui. De plus en plus de femmes travaillent. Les parents sont souvent en horaires décalés ou alors ils travaillent loin de chez eux ce qui les fait partir tôt le matin et rentrer tard le soir. Une majorité de nos clients sont des péri-urbains. Ils ont fait le choix d'habiter à l'écart des grands agglomérations pour une meilleure qualité de vie, mais ils y travaillent. Cela rallonge les temps de transport mais au final, ils s'y retrouvent. Dans ces conditions, la garde des enfants devient incontournable. Notre offre Relais Maman représente à elle seule près de 80 % de notre activité. Elle décline des solutions pour les mamans de 16 à 20 heures.
Généralement, quand un franchisé satisfait la demande des parents d'enfants en bas âge, la famille reste fidèle pendant des années. En moyenne dans le réseau, la reconduction des contrats d'une année sur l'autre avoisine les 80 %. L'activité de chaque franchisé est de ce fait en constante évolution. Les nouvelles familles viennent s'ajouter à celles déjà convaincues. Nous proposons aussi de nombreuses autres solutions de gardes ponctuelles ou récurrentes pour les enfants de 0 à 12 ans.


TLF : Qui dit garde d'enfant dit aussi soutien scolaire, non ?

Claire Lanneau : Non. En fait le soutien scolaire ne fait pas partie de nos prestations stricto-sensu. Bien évidemment, nos intervenants veillent à aménager des temps réservés pour les devoirs, et ils apportent leur aide aux enfants, mais cela s'arrête là. Nos intervenants sont là pour occuper les enfants, les faire manger, veiller à la toilette, faire des câlins, écouter les chagrins, etc. Ils ne sont pas là pour donner des cours de soutien. C'est un autre métier. Nos intervenants sont recrutés sur la connaissance parfaite qu'ils ont des enfants.
A chaque recrutement, le candidat passe un test de compétences et un test de mise en situation. Il faut qu'ils sachent quoi faire si un enfant s'étrangle en avalant de travers, ou se blesse en jouant, etc. Nos tests sont très pointilleux. L'exemple parfait pour illustrer notre niveau d'exigence est de demander à un intervenant comment il s'y prendrait avec deux enfants d'âge différent à mettre au bain, et aussi qu'elle serait sa réaction si les deux enfants au bain, on sonne à la porte ! Par delà ces questions, nous demandons aussi à nos intervenants d'avoir des compétences en équilibre alimentaire. Tous doivent avoir suivi une formation aux gestes des premiers secours.
Pour les gardes d'enfants de moins de 6 mois, un diplôme est exigé. Nous proposons aussi des prestations d'animations d'anniversaire, des systèmes de garde dans le cadre d'événements familiaux comme des mariages, des communions, etc. Pour ces prestations de groupes que nous avons lancé l'année dernière, nous donnons la préférence à des intervenants justifiant du BAFA depuis au moins un an.


TLF : Le recrutement des intervenants fait partie des grandes priorités de chaque franchisé ?

Claire Lanneau : C'est évident. Certaines de nos grosses agences, comptent plus de 100 intervenants. La gestion des intervenants est au cœur de notre métier. Sans intervenant de qualité, les franchisés ne peuvent proposer de prestations de qualité. C'est notre valeur ajoutée. Les parents nous font confiance sur ce point et ils ont raison. De plus ils ont tout intérêt à faire appel à des salariés déclarés et à une structure comme là notre qui se charge de gérer les plannings, assurer les remplacements, bref, toujours proposer une solution à la demande des parents même en horaires décalés.


TLF : Justement, les chiffres officiels sont là pour le dire, le travail au noir est un vrai fléau pour les professions de service à la personne.

Claire Lanneau : C'est vrai et faux pour la garde d'enfants. Vrai, parce qu'il est toujours possible de faire appel à la fille de la voisine pour faire garder ses enfants en la payant au noir, mais s'il se passe quelque chose, saura-t-elle quoi faire ? Faux aussi parce que la garde d'enfants fait l'objet d'une aide importante de l'Etat si elle est déclarée. Nos clients ne sont de fait pas des familles riches. Elles utilisent nos services parce qu'ils sont sécurisés, pratiques, et éligibles au crédit d'impôt. En bout de course, faire appelle à une baby sitter au noir revient plus cher aux parents.


TLF : Vous évoquiez le crédit d'impôt. Est-ce que les évolutions récentes et les coups de rabot successifs de ces dernières années ont eu un impact sur votre activité ?

Claire Lanneau : En fait non. La garde d'enfants est épargnée par les rabotages puisque justement avec la prise en charge spécifique de l'APAJE, les dépenses ne dépassent pas les plafonds. Il n'empêche que les effets d'annonces ont sensiblement semé le doute dans les esprits. Beaucoup de parents se sont posés des questions. C'est aussi là un rôle important de nos franchisés sur le terrain que de relayer la juste information.


TLF : Concernant les franchisés, quel est profil que vous recherchez ?

Claire Lanneau : Nous recherchons essentiellement des personnes qui connaissent les problématiques de l'enfant au sens large et de la garde d'enfants en particulier. Le candidat doit également être bon gestionnaire, mais aussi avoir l'esprit de services, des facilités dans le contact avec les clients et les intervenants. En gros, il doit avoir envie d'endosser la casquette de DRH, de directeur commercial, et de patron tout à la fois.


TLF : Quels sont vont objectifs de recrutement dans les prochains mois ?

Claire Lanneau : Nous intégrons en moyenne une dizaine de nouveaux franchisés par an. Ce chiffre est assez stable, et nous ne voulons pas bruler les étapes. Personnellement, je n'ai jamais été favorable à faire du dumping pour recruter à tout prix et développer à tout prix. Depuis le début, notre rythme de progression est serein. Pour nous, il est important de faire grandir le réseau de façon raisonnée et raisonnable pour mieux prendre le temps de recruter des animateurs, les former à l'accompagnement des franchisés.
En parallèle des recrutements de franchisés, nous poursuivons aussi notre développement par le biais d'ouvertures d'agences en propre. Nous avons ainsi notre agence à Paris qui est notre implantation historique, ainsi qu'une à Lyon et une à Lille. L'été dernier, nous en avons aussi ouvert une nouvelle agence en propre en Ile-de-France, puis une seconde à la fin de l'année dernière et une autre est en cours d'ouverture toujours en Ile de France. Ces ouvertures en propre ont pour intérêt d'apporter un équilibre financier de la structure vis-à-vis des franchisés, de générer de l'argent en direct pour le réseau et de pouvoir tester de nouvelles offres à grande échelle.
Dans tous les cas, salariés de nos agences en propre et franchisés travaillent ensemble. Nos sessions de formation sont communes. Tout le monde part ainsi sur les mêmes bases de savoir-faire et tout le monde se connait. C'est indispensable car comme je le disais, nous travaillons ensemble.


TLF : Votre savoir-faire évolue. Quelles sont vos nouvelles offres ?

Claire Lanneau : Nous avons lancé l'an dernier Babychou Événements qui décline des offres d'animations de groupe autour de thématiques comme l'anniversaire des fées, l'anniversaire Beyblade, etc. En fin d'année, nous avons aussi lancé les premiers baby-dating qui rencontrent un vrai succès auprès des parents et des franchisés.


TLF : Vous pouvez nous en dire plus sur les baby-dating ?

Claire Lanneau : L'idée du baby-dating est basée sur le partage, une notion totalement dans l'air du temps qui est particulièrement bien adaptée pour notre secteur d'activité. L'idée est de partager les heures de garde à domicile entre plusieurs familles. Tout commence par un rendez-vous que nous organisons avec des familles qui ne se connaissent pas dans un lieu sympa. Il peut s'agir d'un café poussette, d'un relais librairie lounge, etc.
Toutes les familles invitées sont là pour exposer leurs besoins en gardes d'enfants et voir s'il est possible de partager le temps d'une intervenante sur deux familles. En pratique, une semaine sur deux, l'intervenante va au domicile de l'une des familles en accueillant les enfants de l'autre famille. Et vice-versa la semaine suivante. Au bout du compte, la note finale de garde est moins élevée puisque les deux familles se partagent les heures. En moyenne, la facture est divisée plus que par deux.
A cela s'ajoute la convivialité de la démarche également. Les enfants s'amusent mieux à plusieurs et les parents font connaissance. Pour les franchisés, cette formule du baby-dating est également une très bonne chose. Elle a permis notamment d'avoir des retombées presse très sympa localement.


TLF : Quel est le bilan de Babychou Services pour 2012 ?

Claire Lanneau : Nos agences en place ont poursuivi leur activité sur un rythme de croissance. Contrairement aux généralistes qui ont eu à affronter une importante concurrence et des fermetures d'agences, Babychou Services s'en sort plutôt bien. En terme de recrutement de franchisés, nous avons ressenti un vrai climat d'attentisme entre avril à septembre. La période pré-électorale et après a freiné les recrutements mais aussi les familles qui attendaient les nouvelles dispositions à prévoir, notamment fiscales, dues au changement de majorité.
Après septembre, le rythme est revenu de lui-même. En 2012, nous avons aussi eu plus de cas de porteurs de projet indécis et pas prêts. Nous nous sommes rendu compte que les banques en ce moment cela ne rigole pas ! La frilosité est palpable. Le candidat doit présenter un excellent dossier pour prétendre obtenir un prêt. Cela nous a incité à renforcer nos partenariats bancaires.


TLF : Comment voyez-vous l'avenir chez Babychou Services ?

Claire Lanneau : La réorganisation des rythmes scolaires changera certainement les habitudes. Tous nos franchisés Babychou et nos agences en propre se tiennent prêts pour anticiper ces nouveaux besoins. En avril-mai prochain, nous allons également reprendre l'organisation d'une opération Baby-Dating. Nous allons aussi fêter nos 15 ans prochainement avec des animations dont nous reparlerons. Sinon, de façon plus lointaine, nous continuons de chercher activement des nouveaux candidats motivés pour poursuivre notre développement sur les zones où nous ne sommes pas encore.


TLF : Quelles sont vos zones prioritaires ?

Claire Lanneau : L'Est de la France où nous avons beaucoup de mal à recruter, mais aussi le Centre, à Orléans, Bourges, Tours, etc, et le grand Ouest de la France comme la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, le Poitou-Charente, le Pays Basque. Personnellement, j'aimerai beaucoup trouver quelqu'un à Pau... Je suis moi-même originaire de Pau et ce serait une grande joie pour moi d'y voir une agence Babychou Services.


TLF : Et l'international ?

Claire Lanneau : L'international c'est un peu compliqué... La garde d'enfants est très liée à un contexte législatif. Ce contexte nous le connaissons par coeur pour ce qui concerne la France. A l'étranger, ce n'est plus du tout la même histoire. Il faudrait remettre le concept totalement à plat et ce n'est pas notre priorité. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, notre priorité est de développer sereinement notre réseau en prenant le temps de faire les choses bien. Cette approche qualitative est sans conteste l'une des raisons qui explique que nous continuons à progresser en nombre de franchisés, mais aussi en chiffre d'affaires.

Propos recueillis par Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise©

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