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BABYCHOU Services

Jérôme Kipp

Franchisé Babychou Services en Guyane

Franchise BABYCHOU Services

Les chiffres de ce réseau :

  • - Date de création : 1998
  • - Date de lancement de la franchise : 2006
  • - Nombre d’implantations : 120
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Interview de Jérôme Kipp

Publié le
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Jérôme Kipp a fondé une agence Babychou Services il y a tout juste un an. Implanté en Guyane, le franchisé revient sur son intégration dans le réseau et le développement de son activité aux côtés de l’enseigne spécialisée dans la garde d’enfants.

Toute la Franchise : Vous étiez éducateur spécialisé avant de rejoindre Babychou Services. Pourquoi ce changement d’orientation professionnelle ?
Jérôme Kipp
: Il y a eu deux paramètres qui ont joué dans ma décision : d’abord un ras le bol de mon métier et puis une grosse difficulté pour faire garder mes enfants. Le taux de natalité est très élevé en Guyane, et tous les expatriés ont beaucoup de mal à faire garder leurs enfants. Partant de ce constat à la fois personnel et général, j’ai voulu trouver une solution pour combler ce vide, en apportant une réponse sérieuse à tous les parents.

TLF : Pourquoi Babychou Services plutôt qu’un autre réseau ?
J.K. :
J’ai d’abord pensé à ouvrir une crèche ou une halte-garderie, mais je me suis rendu compte que c’était beaucoup trop compliqué. Le service à la personne m’a paru être une bonne alternative, particulièrement s’il est uni tache. A partir de là, j’ai pris contact avec quatre réseaux, et le courant est tout de suite bien passé avec Babychou. Je fonctionne beaucoup au feeling et il y a des petites choses qui m’ont freiné dans les autres enseignes, alors que je me suis senti très à l’aise avec Babychou. Il y a rapidement une relation familiale qui s’est instaurée, avec un vrai climat de confiance. On n’est pas juste des numéros de dossier dans le réseau, Claire Lanneau [la fondatrice du réseau, ndlr] prend vraiment le temps de nous connaître et de nous parler de son concept.

TLF : Dès le départ, vous souhaitiez vous lancer en franchise ?
J.K. :
Au tout début, non. Je suis issu d’une famille de commerçants et j’ai moi-même fait des études de commerce, l’entreprenariat ne me fait donc pas peur ! Je pensais avoir les reins assez solides pour me lancer seul. Mais je suis vite rendu compte que tout l’aspect logistique et demandes d’agréments était très compliqué. En bénéficiant du soutien et de l’appui du réseau, qui m’a beaucoup guidé dans toutes mes démarches, les choses ont été nettement plus faciles !

TLF : De quelle formation avez-vous bénéficié ?
J.K. :
Au printemps 2011, j’ai eu environ quatre semaines de formation sur toutes les bases de la garde d’enfants. Tout le côté technique qui me faisait défaut, avec les questions liées aux aides de la CAF ou aux crédits d’impôts, a été très approfondi. J’ai également passé du temps dans l’agence parisienne du 13e, où j’ai assisté à des rencontres avec des familles ou à des recrutements d’intervenants.

TLF : Et une fois votre activité lancée, y a-t-il eu un soutien important de la part du réseau ?
J.K. :
Le suivi est quotidien et à la demande. A la moindre question, on peut envoyer un mail ou demander un rendez-vous sur Skype. Cet appui permanent permet de souffler un peu quand on en ressent le besoin et d’être rassuré. Après, je reste quand même indépendant et je gère ma société comme je l’entends… tout en respectant l’identité de Babychou !

TLF : Cette identité est importante pour les clients ?
J.K :
L’image de marque de Babychou Services est capitale ! Quand on veut faire garder ce qu’on a de plus précieux au monde, c’est rassurant de se tourner vers une enseigne qui a 15 ou 20 ans d’expérience derrière elle. Le bouche à oreille joue un grand rôle dans le développement de mon activité. Et cela est valable dans les deux sens ! Un mauvais retour d’expérience peut très vite me causer du tort. C’est pour cette raison qu’on se doit d’être toujours très vigilant dans tout ce qu’on entreprend. Par exemple, je mise énormément sur la qualité du recrutement de mes intervenantes. Toutes sont expérimentées dans la garde d’enfants et diplômées, ou en passe de l’être, sur le secteur.

TLF : A quelle concurrence devez-vous faire face sur votre secteur ?
J.K. :
Nous sommes trois gros acteurs ici. Mais la concurrence ne me fait pas vraiment peur : il en faut, comme partout ! Jusqu’à maintenant, les clients qui sont partis ailleurs sont revenus chez moi par la suite. Donc je pense que c’est à chacun de faire de son mieux pour donner le maximum et satisfaire les clients. L’image de marque de Babychou Services est bien là ; à moi de tout faire pour qu’elle perdure en Guyane !

TLF : Après un an d’activité, avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ?
J.K. :
Complètement. Sur la rentrée de septembre, par exemple, j’ai dépassé de 30% les chiffres que j’avais prévus. Mais je ne peux pas dire que je suis surpris car il y avait un réel manque. Et les clients sont satisfaits de ce que je leur propose : à titre d’exemple, l’an dernier, j’avais 50 à 60 familles en garde régulière. Cette année, une quarantaine d’entre elles ont reconduit leur contrat, sachant que la plupart des autres sont reparties en métropole. Je suis ravi de cette marque de confiance ! Je crois que ce que les gens veulent, ici encore plus qu’en métropole, c’est une personne capable de répondre à leurs demandes personnelles. Mon rôle de franchisé est vraiment d’instaurer une relation de confiance avec les familles, de tout faire pour maintenir une notion humaine.

TLF : Quels sont vos objectifs ?
J.K. :
Mon but est de m’affirmer comme leader dans la garde d’enfants en Guyane. La référence, ici, c’est mon agence Babychou Services et personne d’autre !

Sandrine Cazan, Toute la Franchise ©

Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com

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