Les hypers et supers doivent partager

Le nombre de consommateurs à fréquenter plusieurs circuits ( magasins de surgelés, hard-discount..) ne cesse d'augmenter.

Dominique André-Chaigneau, writer

Publié le 26/11/2013 , Mis à jour le 28/02/2022, Temps de lecture: 2 min

En 7 ans, note le Crédoc, les consommateurs ont modifié leur approche des courses alimentaires. Et si « la fréquentation des magasins, quelle que soit leur forme, ne diminue pas », les acteurs en présence doivent composer avec une fréquentation qui s’éparpille.

Cette plus grande diversification des magasins profite essentiellement aux commerces spécialisés (+ 9 points entre 2005 et 2012 passant de 61% des consommateurs en 2005 à 70% en 2012), aux commerces de surgelés (+ 7 points à 40% en 2005 vs 47% en 2012), au hard-discount (+ 6 points à 61% en 2005 vs 67 en 2012) et dans une moindre mesure aux hypermarchés (+ 3 points à 88% en 2005 vs 91% en 2012). Dans le même temps, les supermarchés stagnent à 80% en 2005 et 2012, tout comme les marchés à 76%, mais aussi les supérettes à 48%, les épiceries à 48%.

Vient se regreffer à ce phénomène d’éparpillement une nette progression en 2012 par rapport à 2005, du recours aux drives et à internet. Cette nouvelle concurrence reste encore marginale mais elle gagne du terrain à chaque nouvelle année qui passe : « Internet ne représente que 7% des clients du commerce alimentaire. Cette proportion est certes en hausse par rapport à 2005, avec un facteur multiplicatif de 2,5. Mais elle reste inférieure à la fréquentation des drives où se rendent près de 11% des consommateurs. »

Dans le même temps, les consommateurs tendent aussi à diversifier leur parcours d’achat. Ils fréquentent plus de circuits mais se rendent moins souvent dans chacun d’entre eux. Ainsi, en l’espace de 7 ans, le nombre de consommateurs déclarant fréquenter 6 circuits ou plus au moins une fois par mois est passé de 16% en 2005 à 23% en 2012. « De plus, la part de clientèle se rendant plus d’une fois par semaine dans chaque format de distribution est en baisse entre les deux enquêtes, si l’on exclut les magasins de surgelés. » Globalement, la part des consommateurs allant moins d’une fois par mois dans un circuit est en hausse dans tous les canaux de distribution (à l’exception des commerces alimentaires spécialisés). Tous ces chiffres compilés démontrent que la multi-fréquentation s’accentue ce qui va dans le sens d’une diversification croissante des parcours d’achat des consommateurs. « Si les hypers et supermarchés restent encore la référence, le consommateur est de plus en plus exigeant et zappeur et n’hésite pas à profiter de la diversité offerte par la multiplication des enseignes et des formats de distribution. » En d’autres termes, les hypermarchés et supermarchés doivent désormais partager avec les autres canaux de distribution.

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