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Quel avenir pour le courtage en crédits ? L’analyse de François Maigrot, co-fondateur du réseau Dynapret

Le marché du courtage en crédits n'en est qu'à ses prémices et offre encore de belles perspectives mais au sein de réseaux structurés

François Maigrot, co-fondateur du réseau de courtiers en prêt immobilier Dynaprêt, dresse un état des lieux du marché du courtage en crédits et partage son analyse sur ses perspectives de développement.  

« Le courtage obéit aux nouvelles tendances de consommation »

François Maigrot, co-fondateur du réseau Dynaprêt Toute la Franchise : Comment expliquez-vous la forte croissance qu’a connue le marché du courtage en crédits ces dernières années ?

François Maigrot : Le marché du courtage en crédits connait une croissance importante pour deux principales raisons.

La première c’est que l’offre de courtage obéit aux nouvelles tendances de consommation. Le client, aujourd’hui, veut comparer, on est à l’heure des comparateurs, on compare tout ; et il veut de la réactivité, du tout tout de suite. Le courtier répond à cette demande parce qu’il va comparer les banques et les mettre en concurrence pour obtenir les meilleures conditions pour son client. Et l’autre avantage de faire appel à un courtier, c’est la réactivité. Chez Dynaprêt, par exemple, si vous m’appelez ce soir, je suis capable de vous recevoir demain, même en dehors des horaires de travail, ce qu’une banque traditionnelle est incapable de faire.  

La deuxième raison c’est que les banques, aujourd’hui, ont tendance à fermer des agences et à multiplier leurs offres. Alors qu’elles faisaient essentiellement du placement et du prêt, aujourd'hui les banques proposent de l'assurance auto, de l'assurance habitation, de la téléphonie, etc. D’une certaine manière, elles sont devenues plus généralistes et, aujourd’hui, si le client veut un conseil précis et pointu en matière de prêts immobiliers il l’obtiendra auprès des courtiers dont c'est la seule activité. 

Vers une concentration et un assainissement du marché

TLF : Quelles sont, selon vous, les perspectives du marché du courtage en crédits dans les années à venir ?

FM : Entre 2012 et 2018, il y a eu une intensification importante du nombre d’ouvertures d’agences de courtiers. Ce phénomène est intimement lié à la baisse des taux qui a engendré une vague massive de rachats de prêts et restructurations de crédits. Nombre d’entrepreneurs ont ainsi saisi l’opportunité pour se lancer sur le marché du courtage en crédits. Aujourd’hui, alors que nous en sommes à la 6e année de baisse de taux, il y a beaucoup moins de rachats de prêts. En conséquence le marché devrait désormais s’assainir parce que les ouvertures opportunistes ne pourront pas perdurer sans le rachat de prêt. 

Le second point c’est que les banques souhaitent désormais professionnaliser leur approche et privilégier les gros faiseurs qui ont un process industriel, c’est à dire les réseaux qui vont être structurés, avoir un mode de fonctionnement uniforme et les moyens, matériels et humains, de répondre à leurs attentes, notamment en matière de digitalisation. En d’autres termes, les banques réduisent leurs nombres de conventions et se focalisent sur les structures qui leur apportent le plus de volume, et ce, au détriment des courtiers isolés qui ne pourront pas s’adapter à cette nouvelle donne s’ils ne rejoignent pas un réseau d’importance. 

L’impact d’une hausse des taux serait négligeable pour le marché du courtage

TLF : Quel serait l’impact d’une hausse des taux sur la dynamique actuelle du marché du courtage en prêts immobiliers ?

FM : Il serait minime. Une hausse des taux peut éventuellement avoir un impact sur le marché de l’immobilier et influer sur les prix au mètre carré pour compenser la hausse du coût du crédit. Par contre l’impact serait négligeable pour le marché du courtage, parce que quand un client sollicite un courtier c’est toujours pour obtenir les meilleures conditions de financement, et ce, quel que soit le taux moyen. Quand les taux moyens sont à 1,60%, le client va essayer de voir s’il peut obtenir un taux à 1,30%. S’ils sont à 4%, il va voir s’il ne peut pas avoir du 3,50%. Donc, quels que soient les taux, le client voudra toujours obtenir les meilleures conditions et la meilleure solution restera toujours de passer par un courtier

Pour en savoir davantage sur Dynaprêt, son concept de courtage en prêt immobilier 100 % gratuit et les conditions pour entreprendre avec le réseau, rendez vous sur la fiche de présentation du concept Dynaprêt

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