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Le SIAL fête 50 ans d'évolutions alimentaires

Entre nécessité et plaisir, l'évolution alimentaire est en marche

Publié le

A l'occasion de son cinquantième anniversaire, le Salon International de l'Alimentation (SIAL) qui se tiendra à Villepinte fin octobre, dresse le portrait de 50 ans d'innovations alimentaires et en partenariat avec TNS Sofres et XTC World, il fait le point sur l'évolution des attentes consommateurs en matière d'alimentation.


salon sial villepinte 2014 Du 19 au 23 octobre 2014, le SIAL fête ses 50 ans. Une occasion unique pour le leader des salons dédiés à l'alimentation et l'agroalimentaire de jeter un coup d'œil dans le rétro... Et que d'évolutions en 50 ans : des évolutions produits bien sûr, mais aussi des évolutions dans la manière de distribuer ces produits et de les consommer !


50 ans d'innovations alimentaires

En 50 ans, les innovations en matière d'alimentation ont été nombreuses. Souvenez-vous...

Dans les années 1960, un premier hypermarché ouvrait ses portes à Sainte-Genneviève-des-Bois sous enseigne Carrefour. Ce premier mastodonte inauguré en 1963, affichait une superficie de 2.600 m2 et mélangeait dans ses rayons des produits alimentaires et non alimentaires. Quelques années plus tard (1967), les premiers micro-ondes étaient commercialisés aux Etats-Unis, et en 1968, Findus commercialise les deux premiers plats préparés surgelés en France : le poisson à la bordelaise et le poisson à la provençale. La même année, en Suède, une innovation de taille vient bouleverser encore le marché : le Tetra Brik !

Dans les années 1970, McDonalds ouvre son premier établissement hors de la sphère Nord Américaine au Costa-Rica, la même année (1970), la languette en aluminium pour une ouverture plus facile débarque sur les canettes. En 1974, des Français lancent le conditionnement sous atmosphère protectrice et en 1976, la première bouteille plastique en PET est créée.

Dans les années 1980, la France, encore elle innove en lançant en 1984, les produits dits de la 4e gamme (salades épluchées en sachet, mélanges de légumes frais prêt à cuire, etc). En 1988, autre registre, l'association hollandaise Max Havelaar appose sa marque sur les produits de la grande distribution pour défendre l'idée d'un commerce engagé et équitable.

Dans les années 1990, le plastique 100% biodégradable est mis au point en Italie. En 1994, aux Etats-Unis, des premiers e-commerçants ouvrent boutique sur la toile. Quatre ans plus tard, en 1998, Télémarket se lance aussi sur ce nouveau créneau électronique à Paris et propose aux parisiens de faire leurs courses sur internet.

Dans les années 2000, le drive débarque en France à Marcq-en-Baroeul près de Lille. Cette première sera immitée dans de très nombreux pays... En 2011, un premier supermarché virtuel s'ouvre dans le métro en Corée.


Du manger plus au manger mieux

Selon TNS Sofres, ces 50 dernières années, les attentes et les besoins des consommateurs français ont énormément changés. « En 50 ans, on passe de la frénésie du Manger plus à la conscience du Manger mieux. » Comment expliquer cette évolution ? Selon TNS Sofres, elle résulte de nombreux facteurs d’influence parmi lesquels : « l’équipement électroménager qui s’est généralisé et sophistiqué, la démographie dont notamment une espérance de vie croissante, les interpénétrations géographiques, sociologiques et culturelles, le progrès technologique influençant les modes de production et de conservation et bien entendu l’offre de produits disponibles et les multiples innovations proposées par les marques et les distributeurs. »

Concrètement, chaque décennie a son lot de changement. «
D’une demande centrée sur le “manger plus” des années 60, on est passé au “manger moins” dans les années 70 avec la chasse aux kilos, puis au “manger plus vite et plus léger” des années 80 avec des attentes de praticité et de gain de temps cohabitant avec la recherche de la bonne forme physique. Dans les années 90, l’accent est mis sur le “manger juste” exprimant la recherche d’une alimentation équilibrée et saine, avec une prise de conscience croissante de l’importance de l’alimentation sur la santé. » Et dans les années 2000 ? : « les attentes évoluent avec la réhabilitation du plaisir gustatif. » L

a boucle est ainsi bouclée.
Le bio de nos grand-mères fait recette. « On recherche des produits santé et aussi des produits simples, de tradition et du terroir. » L'autre grande évolution de ces toutes dernières années tient au retour (là aussi !) du repas partagé en famille. « De nos jours, les attentes des consommateurs se résument en “manger mieux” recouvrant des attentes multiples : la quête du plaisir, l’importance du partage et de la convivialité, la recherche de naturalité, de simplicité et de produits sains et bons pour sa santé, la sensibilité environnementale tout en alliant bien-être fonctionnel et émotionnel et produits durables. »


Le bonheur est-il dans l'assiette ?

Un second sondage réalisé pour le SIAL par TNS Sofres et XTC World innovation propose un regard croisé sur l’innovation alimentaire et les véritables attentes consommateurs. L’étude conduite en 2014 vient compléter celle de 2012. Elles permettent de dresser le portrait des consommateurs de 9 pays et apportent un éclairage en termes de comportements à l’égard de la prise des repas, de leur perception de leur alimentation et de leur santé.


En France, les consommateurs restent attachés à leur modèle d'alimentation plaisir, et ce même si la crise apporte son lot de contraintes. Selon les auteurs de cette étude, « le modèle alimentaire français tient toujours : avec le plus faible nombre de prises alimentaires par jour (3,6) essentiellement au moment des repas (2,8), les Français sont ceux qui mangent le moins entre les repas. » Cette exception culturelle s'explique en grande partie par le fait que les Français sont particulièrement attachés à leur alimentation et « expriment de nombreuses attentes liées au plaisir, à la convivialité, à une alimentation saine, équilibrée et variée. » Ces attentes sont toutefois contraintes par le contexte économique difficile. 50% des personnes interrogées estiment en effet que leur budget alimentation est en augmentation alors que l'inflation relativement faible et la montée en charge de la concurrence (publicités comparatives) entraînent en vérité plutôt les prix vers le bas.

Cette perception à la hausse des courses alimentaires encourage les Français à acheter en promotions, voire à renoncer à acheter du fait du prix. L'autre conséquence des contraintes économiques induit au recours plus intensif à la cuisine faite maison et à plus de reconversion des restes. Outre le prix, l'étude pointe «
la baisse constante du niveau de confiance dans la qualité des produits alimentaires : seulement 76% des Français se déclarent confiants (dont seulement 6% de totalement confiants) et 24% ne sont pas confiants. Ce niveau de confiance a perdu 8 points entre 2012 et 2014 et a davantage touché les jeunes. » La parade des Français pour trouver moins cher et meilleur est d'aller de plus en plus vers l'auto-production et la vente directe. Ils restent très attentifs à la provenance des produits, privilégient les produits pas ou peu transformés. Les produits alimentaires durables ont de plus en plus la cote et la lutte contre le gaspillage alimentaire une conviction. Globalement, l'étude note que les Français sont plutôt ouverts aux innovations alimentaires, « ainsi 6 sur 10 aiment découvrir de nouveaux produits alimentaires. »

En Allemagne, l'alimentation rime aussi avec plaisir et convivialité. Le nombre de prises alimentaires est là aussi parmi les plus bas (3,7 par jour), avec un des plus faibles nombres de repas quotidiens (2,4). Face à un taux de surpoids élevé, près des 2/3 des personnes interrogées estiment manger trop. Comme en France, une nette érosion de la confiance à l’égard de la qualité des produits alimentaires est pointée ce qui engendre « des attentes fortes en termes de réassurance alimentaire (composition, origine, production biologique) et d’innovations alimentaires en lien avec la naturalité et la simplicité. » L'Allemagne est l'un des pays les plus intéressés par l'innovation en lien avec la dimension plaisir et le développement durable.

En Espagne, le leitmotiv de l'alimentation est de réduire les problèmes de santé. « Bien manger est nettement associé à une alimentation saine et équilibrée apportant plaisir et variété. » L'Espagne obtient le score le plus haut de confiance à l'égard de la qualité des produits alimentaires (95 %). L'Espagne affiche un nombre élevé de prises alimentaires par jour (4,3) soit 2,8 repas par jour et 1,5 prise hors repas. Face aux innovations, le niveau d'intérêt est élevé notamment sur les critères de l'authenticité, de la naturalité.

Au Royaume-Uni, la perception de l'alimentation est partagée entre hédonisme et nécessité. Les Britanniques cherchent à consommer des produits sains et à équilibrer leurs repas plutôt qu’à les varier ou à en faire des moments conviviaux. Peu inquiets de l’impact des aliments sur leur santé, ils sont confiants dans la qualité des aliments qu’ils consomment. Les innovations qui les intéressent le plus portent surtout sur la naturalité et les produits simples peu transformés qui permettent d'entretenir leur capital santé.

Aux Etats-Unis, l'alimentation est perçue principalement comme une nécessité (54%). Comme les Britanniques, peu inquiets de l’impact des aliments sur leur santé, ils sont confiants dans la qualité des aliments qu’ils consomment. Les attentes d'innovations sont élevées sur les thèmes de la praticité/facilité d'utilisation.

Dans les zones urbaines en Chine, le plaisir alimentaire tient le haut du pavé, ancré sur une culture de la gastronomie. « Bien manger signifie surtout avoir une alimentation saine et équilibrée, apportant plaisir et convivialité, mais aussi manger pas cher. » Si 80 % sont confiants dans la qualité des produits alimentaires, 50 % le sont moins qu’avant. De fortes attentes sont ainsi enregistrées quant à la qualité des produits. Les Chinois attestent d'un niveau d'intérêt élevé pour les innovations en lien avec la naturalité, l'authenticité, la santé préventive.

Dans les zones urbaines de Russie, comme aux Etats-Unis, la perception de l'alimentation est très fonctionnelle (55 % la considèrent comme une nécessité). Les attentes vont vers une alimentation saine, équilibrée et variée. Seulement 64 % des Russes sont confiants dans la qualité des produits alimentaires et 35 % jugent que la qualité s'est dégradée dans le temps. Les Russes sont le plus intéressés pour des innovations en lien avec la naturalité, le bio, le végétal, la conservation de la fraîcheur/des qualités gustatives des produits, la santé préventive, la praticité et l’absence d’allergènes.

Dans les zones urbaines du Brésil, la perception fonctionnelle de l'alimentation est là aussi largement majoritaire. Le pays affiche le nombre le plus élevé de prises alimentaires à 4,8 fois par jour, dont 2,2 fois hors repas, un record ! Près de 2 Brésiliens sur 3 estiment que les aliments qu’ils consomment peuvent nuire à leur santé. Si les Brésiliens sont peu intéressés par les innovations plaisir, les niveaux d'intérêt grimpent sur les thèmes en lien à la naturalité, la préservation de la fraicheur, le bénéfice santé, la praticité et les produits diététiques / minceur.

Dans les zones urbaines du Moyent Orient, la fonctionnalité l'emporte sur les autres critères, même si la confiance et la sensibilité au lieu alimentation santé sont cités. La convivialité et la variété des aliments arrivent en fin de préoccupations. Dans ces pays, le niveau de confiance est élevé dans la qualité des produits alimentaires. « La marque est un des critères les plus importants comme signe de réassurance, au même niveau que l’origine et la composition ». L'intérêt pour les innovations plaisir est limité par contre, les niveaux d'intérêt sont marqués sur les thèmes de la naturalité, des bénéfices santé et de la praticité.


Quel futur alimentaire pour les 50 années à venir ?

En analysant les signaux faibles mais bien réels détectés aujourd’hui, SIAL et XTC world innovation ont élaboré une dizaine de scénarios possibles pour notre futur alimentaire. Parmi ces scénarios 3 tiennent la vedette :

Produce-it-yourself : Le poulailler de balcon, la ruche d’appartement (prototype), l’imprimante 3D alimentaire, etc, la tendance va à l'évolution du phénomène actuel Do-It-Yourself vers le Produce-it-yourself. Chacun sera créateur, producteur et consommateur de sa propre alimentation.

L’alimentation-émotion : Passant de la simple nécessite au plaisir, l'alimentation devient un support pour partager des sentiments et des expériences. « Des concepts et autres prototypes actuellement présentés vont dans ce sens comme par exemple l’Ophone de David Edwards, un système de transmission d’odeurs par messagerie, ou le prototype de langue électronique de Nimesha Ranasinghe de la National University of Singapore. »

Tous centenaires : Dans un monde où l'allongement de l'espérance de vie est une tendance de fond, les besoins seront amenés à évoluer. « L’alimentation y jouera, à coup sûr, un rôle. Les nouveaux nés de l’année 2014 vivront sans doute 100 ou 120 ans. » Les produits alimentaires seront plus marqués par des fonctionnalités santé.

L'étude TNS Sofres et XTC World innovation a été réalisée en France, Espagne, Allemagne, Grande Bretagne et USA ; Russie : villes de plus de 100.000 habitants ; Chine : villes Tier 1/2/3 ; Brésil et pays du Moyen Orient : zones urbaines des Emirats Arabes Unis, de Bahreïn, Oman, Qatar et Arabie Saoudite). Selon les pays, échantillon de 1.000 individus âgés de 18 ans et plus ou 18-55 ans, représentatifs selon la méthode des quotas en termes de sexe, âge, région et catégories socio-économiques. Interviews réalisées online de juin 2012 à avril 2014.

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