logo-webcdlogo-mobilelogo-infoprologo-desktoplogo-desktop.originallogo-desktop.bakicon-theme-testicon-social-whatsappicon-social-twittericon-social-shareicon-social-linkedinicon-social-facebookicon-searchicon-search--activeIcon/playICON/24/pinicon-my-accounticon-metas-turnovericon-metas-ticketicon-metas-moneyicon-metas-investmenticon-homeicon-ctrl-chevron-righticon-ctrl-chevron-right-bakicon-ctrl-chevron-lefticon-ctrl-arrow-righticon-contributions-trainingicon-contributions-funding-assistanceicon-contributions-franchiseicon-checkicon-carticon-arrow-right-thinicon-arrow-linkicon-alerticon-action-close

Tout ne va pas si mal en France !

Regarder plutôt le verre à moitié plein que celui à moitié vide...

Publié le

Baisse historique du pouvoir d'achat selon l'Insee, inquiétude et déprime des consommateurs selon le Crédoc, hausse du chômage, des impôts et des dépenses contraintes... Tous les indicateurs de l'économie française sont apparemment au rouge vif ! Faut-il pour autant en conclure que tout va mal en France ? Certes non ! La preuve !

C'est un fait : Les Français n'ont pas le moral. Et il suffit de regarder la grand'messe du JT pour s'en convaincre. La consommation est en berne. Les impôts sont en hausse. Le chômage crève des plafonds records. Les usines ferment... Il y a là bien de quoi perdre le moral ! Certes. Mais si pour une fois l'on décidait de regarder le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide. Que verrions-nous ? Que le pouvoir d'achat est certes en baisse de – 0,4 % en 2012 selon l'Insee, mais ceci n'est qu'une moyenne qui finalement ne correspond pas à grand chose.


L'insaisissable baromètre du pouvoir d'achat

En effet, techniquement le pouvoir d'achat est calculé par différentiel entre les revenus d'un côté et les dépenses de l'autre. Si les revenus stagnent et que les prix augmentent, mathématiquement le pouvoir d'achat baisse. C'est la logique... Mais les chiffres sont bruts, autrement dit, ils ne tiennent pas compte du gain en qualité des produits achetés. Ils sont également moyens, c'est-à-dire qu'ils reflètent un panier moyen qui ne correspond finalement à pas grand chose dans le quotidien des Français.
Ainsi, globalement, les consommateurs français sont très sensibles à la hausse des prix qui concerne les achats courants, or ces achats courants représentent une part moins importante dans le budget de chacun que les achats occasionnels de biens durables dont les prix eux ont tendance à diminuer... Pour confirmer cela, il suffit de décortiquer les chiffres de l'inflation du panier moyen d'un Français. En 2012, sur l'ensemble du panier moyen, les prix ont augmentés de 2 %.

Dans le détail, ce panier moyen est rempli à hauteur :

- de 16,38 % par l'alimentation en hausse globalement de 3 % ;

- de 29,87 % par les produits manufacturés (habillement, chaussure, bijouterie, audiovisuel, équipement photo et cinéma, meubles, etc) en hausse globalement de 0,7 % ;

- de 8,68 % par l'énergie en hausse globalement de 5,2 % ;

- de 43,09 % de services (loyers, eau, santé, hôtellerie, restauration, transports...) en hausse de 1,6 % ;

- de 1,98 % de tabac en hausse de 6,2 %.


Un chômage en hausse... et des difficultés à recruter

Le même effet pervers est à noter sur le terrain de l'emploi. Certes le nombre de chômeur augmente en France (3 187 700 sans emploi catégorie A en France métropolitaine fin février 2013), mais à l'heure d'aujourd'hui, la France compte également 800 000 postes non pourvus. Selon les derniers chiffres de l'enquête Besoins en Main-d'œuvre 2013 (BMO) de Pôle emploi publiés le 9 avril 2013, 40,4 % des quelques 1 613 100 projets prévisions d’embauche formulées par les employeurs en 2013 sont assorties de difficultés de recrutement. « 55% des projets sont jugés difficiles dans la construction (58 % en 2012) et 43 % dans l’industrie (49 % en 2012) » peut-on lire sur le site de Pôle emploi...
Les secteurs qui envisagent le plus de recruter sont l’hôtellerie-restauration (14 % des intentions d’embauche) talonné par les services aux entreprises (12 %) et la santé-action sociale (12 %). « Le secteur des services concentre, à lui seul, 64 % des projets de recrutement, en très légère hausse (1,1 %). Le commerce voit également ses perspectives d’embauche progresser (+1,9 %) par rapport à 2012, avec 11 % des projets en 2013. Le secteur de la construction représente quant à lui 6 % des besoins en main-d’œuvre en 2013, en chute de 11% par rapport à 2012 ».
Cette année encore, les métiers les plus recherchés par les employeurs sont : Ingénieurs et cadres d'études, R et D en informatique, chefs de projets informatiques (26 665 projets de recrutements dont 67,2 % jugés difficiles), Aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales (54 311 – 64,9 %), Cuisiniers (29 558 - 60,5 %), Employés de maison et personnels de ménage (22 546, 55,6 %), Techniciens commerciaux en entreprise (23 890 – 51,1 %), Agents de sécurité et de surveillance, enquêteurs privés et métiers assimilés (18 392 – 50,4 %), Sportifs et animateurs sportifs (19 938 – 49,2 %), Employés de l'hôtellerie (29 970 – 48,3 %), Serveurs de cafés, de restaurants et commis (66 446 – 46,1 %), et Aides-soignants (40 776 – 43,6 %). Selon une étude de l'Apec réalisée fin 2012, les entreprises françaises prévoient de réaliser entre 162 000 et 178 000 embauches de cadres, sur l’ensemble de l’année 2013.


Quels enseignements peut-on tirer de tous ces chiffres ? Que la France a certes connu des jours meilleurs, c'est indéniable, mais pour autant la maison France est bien loin du gouffre où les Français la placent ! Et c'est la tout le paradoxe des statistiques à qui l'on peut faire dire tout et son contraire bien évidemment, dès lors que l'on regarde le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide.

Les secteurs qui marchent en 2013

Dans une vidéo postée récemment sur internet, Olivier Passet, directeur des synthèses économiques de Xerfi lançait un pavé dans la mare : « Non, n'en déplaise aux cassandres et déclinistes de tous bords, notre économie n'est pas à l'agonie... ». Et le spécialiste d'expliquer que des secteurs font mieux que résister. Parmi ces secteurs, l'expert pointe l'aéronautique, mais aussi « les secteurs qui surfent sur de nouveaux besoins comme ceux liés au vieillissement et ceux liés à l'environnement ».
Le secteur du luxe également ne connait pas la crise « et même le noyau dur de la consommation, grande distribution, services aux particuliers, loisirs » résiste. Certes activités que l'on croyait aussi en péril comme l'électro-ménager ou encore la maroquinerie qui ont su trouver des solutions pour rebondir, « repartir de l'avant en se réinventant ». Tous ces signes indiquent selon Olivier Passet « qu'il n'y a pas de fatalité et qu'il existe des stratégies gagnantes. » Un avis ou plutôt un constat que l'on peut facilement confirmer notamment en franchise.

 

Quelques exemples ?

  • Chez Ucar première enseigne nationale de location de véhicules en low cost par exemple, le chiffre d'affaires consolidé 2012 de 65,5 millions d’euros, est en progression de 9,8 % par rapport à l’exercice 2011.
  • Chez A2micile, l 'enseigne de services à la personne, la hausse du chiffre d'affaires 2012 s'établit à + 29 % par rapport à 2011.
  • Chez Coviva, autre enseigne de services à la personne, l'augmentation du chiffre d’affaires 2012 s'élève à 42 %.
  • Chez Shiva, leader français du ménage et du repassage chez les particuliers la croissance du chiffre d'affaires s'affiche à +35 % sur l’exercice 2012.
  • Chez Dynacom aussi, l’expert de la communication visuelle, le chiffre d’affaires réalisé par les agences du accuse une progression moyenne de 44% à 358.000 euros par point de vente.
  • Au sein du réseau La Boîte à Pizza, le chiffre d’affaires 2012 affiche également une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente.
  • Chez Inter Caves, le chiffre d'affaires 2012 progresse également de 7 %.


Outre le chiffre d'affaires en progression, la bonne santé des réseaux se jauge aussi sur la croissance en nombre d'implantations. Ainsi, en 2012, l'enseigne Bureau Vallée spécialiste de la fourniture de bureau discount, a ouvert 30 nouveaux points de vente, dans le même temps, Subway, l'enseigne de restauration rapide ouvrait 107 nouveaux restaurants, Cartridge World accueillait aussi 8 nouveaux franchisés, et le groupe FBD accompagnait l’ouverture de 47 magasins, dont 26 sous enseigne Ixina, 11 Cuisine Plus et 10 Cuisines Références, et a enregistré une progression de chiffre d’affaires de 12,5 % !


Et pour 2013, de nombreux réseaux prévoient la poursuite de leur développement en nombre d'implantations comme notamment chez Orpi (+ 70 agences), chez Pano Boutique (+ 15), chez Capifrance (+ 200), chez IN&FI Crédits (+ 150), chez Shiva (+ 75 d'ici fin 2015), chez Norauto (+ 10), chez Midas (+ 25), chez La Maison des Travaux (+ 8), chez Avéo (+ 12), chez Domicile Clean (+ 15), chez Axeo Services (+ 60 d'ici fin 2015), chez Cargo (+ 120), chez Maxihome (+ 50), chez Temporis (+ 15), chez Game Cash (+ 28 d'ici 2014)...

Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise©

Vous appréciez cet article? Notez-le.
Soyez le premier à noter

Trouver une franchise

Les franchises qui recrutent dans le même secteur

Découvrez quelle franchise est faite pour vous !

Recherchez une franchise par thématique

Trouvez le secteur de vos rêves !

Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d’activité particulier ? Découvrez toutes les thématiques des franchises.

Voir toutes les thématiques
Scroll to top