Le stress des entrepreneurs : Les franchisés mieux armés contre le stress ?
Selon une étude réalisée pour le Conseil national de l'Ordre des experts-comptables par TNS Sofres, le stress au travail est une réalité pour les entrepreneurs français. Cette étude a été menée du 6 au 19 avril 2010, auprès d'un échantillon national de 800 dirigeants de TPE (entreprises de 0 à 19 salariés) et de PME (entreprises de 20 à 249 salariés) représentatif des entreprises de 0 à 249 salariés.
L'étude met en lumière plusieurs éléments :
Près de 2 entrepreneurs sur 3 (63%) attestent de se sentir souvent stressés dans le cadre de leur travail de dirigeants : Dans le détail, les dirigeants des plus petites entreprises (TPE) sont comparativement plus nombreux à se sentir « très souvent » stressés (29%) que ceux des PME (19%). La proportion des dirigeants « assez souvent » stressés s'établit à 44% pour les PME et 34% pour les TPE. L'étude précise que « cette proportion est tout à fait comparable à celle déclarée par les salariés de grandes entreprises (62% selon l’Observatoire International des Salariés 2009 de TNS Sofres). ».
Les principales sources de stress des dirigeants en ces temps de crise sont logiquement « l'évolution du carnet de commandes » (69% pour les dirigeants de PME et 64% pour les dirigeants de TPE). « La gestion du personnel » pointe en deuxième position des sources de stress chez les dirigeants de PME (67%), contre 17% pour les patrons de TPE, mais la proportion grimpe à 45% dans les TPE avec salariés. Les autres sources de stress sont « la crainte des impayés » (49% chez les PME, 36% chez les TPE), « la charge de travail du dirigeant » (48% chez les PME et 54% chez les TPE), « la situation de la trésorerie de l'entreprise » (47% chez les PME et 59% chez les TPE).
En moyenne, le temps de travail est supérieur à 50 heures hebdomadaires : Dans le détail, la moyenne sétablie à 51 heures pour les diriegants de TPE et à 53 heures pour les dirigeants de PME. 32% des dirigeants de TPE attestent travailler plus de 60 heures par semaine contre 36% pour les dirigeants de PME. Les dirigeants de PME travaillant moins de 40 heures ne représentent que 14% contre 20% pour les TPE.
De façon logique, plus de la moitié des entrepreneurs (54%) disent se sentir fatigués : Dans le détail, là encore, les dirigeants des plus petites entreprises (TPE) sont comparativement plus nombreux à se sentir fatigués (29% très souvent et 39% assez souvent) que ceux des PME (15% très souvent et 39% assez souvent).
La fatigue et le stress engendrent chez 48% des dirigeants de PME et 50% des dirigeants de TPE des insomnies. L'angoisse touche plus particulièrement les dirigeants de TPE (58%) que ceux de PME (42%). Les problèmes de santé viennent s'ajouter aux tracas de 56% des dirigeants de TPE (34% chez les PME).
L'étude a également interrogé les dirigeants sur l'impact de la crise sur leur stress. Au sein des PME, l'accentuation du sentiment de stress est ressenti par 64% des patrons interrogés, une sensation de dégradation encore plus importante chez les patrons de TPE (69%).
Les dirigeants de TPE attestent à 54% avoir au cours des 12 derniers eu des craintes de ne pas pouvoir faire face à leurs obligations financières (28% pour les patrons de PME), 39% des patrons de TPE ont même crait de voir leur entreprise disparaitre (24% pour les PME). Le sentiment de se sentir dépassé par tout ce qu'il a à faire est évoqué à 47% pour les patrons de TPE (41% pour les PME). La crainte de devoir se séparer de collaborateurs donnant satisfaction a plus largement inquiété les dirigeants de PME (35%) que ceux de TPE avec salariés (13%).
Les franchisés mieux armés contre le stress
Si de toute évidence, les patrons de PME et de TPE présentent un profil assez identique à celui des entrepreneurs franchisés, le support technique et marketing de l'enseigne, mais aussi la puissance d'accompagnement des réseaux offrent une garantie supplémentaire de sérénité. Le dirigeant n'est en effet pas laissé seul face à ses problèmes. Le réseau est là pour pondérer les aléas d'un contexte économique difficile. Et le soutien vient tout autant de la tête de réseau que des autres franchisés. La force du réseau est un atout important pour garder l'espoir !
A cela s'ajoute des actions de formation, la notoriété d'une marque et une vérification serrée des finances d'avant création ! Le franchiseur a tout intérêt à cultiver la vigilance pour mieux s'éviter des écueils pouvant venir ternir la notoriété de son réseau... Bien évidemment, rien n'est jamais vraiment tout blanc ou tout noir. En franchise comme ailleurs, les craintes sur l'avenir sont présentes dans l'esprit de tout entrepreneur. Et si la crise a balayé les certitudes même dans les grands réseaux, il n'empêche que la franchise reste plus que jamais aujourd'hui un modèle porteur... malgré la crise !
De plus, les chiffres démontrent que créer en franchise assure une certaine pérennité des entreprises. Ainsi, le taux de faillite est notablement moins élevé en franchise qu'en restant indépendant. Là où la moyenne s'établit à 50% de cessation d'activité dans le commerce traditionnel dans les 5 premières années, il n'est plus que de 20% en moyenne pour les commerces en franchise. Autant d'arguments qui pèsent au positif dans la balance délicate du sentiment de stress éprouvé par les entrepreneurs !
Retrouvez l'ensemble des chiffres de cette étude à l'adresse : http://www.tns-sofres.com/_assets/files/2010.05.27-stressentrepreneurs.pdf
Dominique, Journaliste Toute La Franchise®
L'étude met en lumière plusieurs éléments :
Près de 2 entrepreneurs sur 3 (63%) attestent de se sentir souvent stressés dans le cadre de leur travail de dirigeants : Dans le détail, les dirigeants des plus petites entreprises (TPE) sont comparativement plus nombreux à se sentir « très souvent » stressés (29%) que ceux des PME (19%). La proportion des dirigeants « assez souvent » stressés s'établit à 44% pour les PME et 34% pour les TPE. L'étude précise que « cette proportion est tout à fait comparable à celle déclarée par les salariés de grandes entreprises (62% selon l’Observatoire International des Salariés 2009 de TNS Sofres). ».
Les principales sources de stress des dirigeants en ces temps de crise sont logiquement « l'évolution du carnet de commandes » (69% pour les dirigeants de PME et 64% pour les dirigeants de TPE). « La gestion du personnel » pointe en deuxième position des sources de stress chez les dirigeants de PME (67%), contre 17% pour les patrons de TPE, mais la proportion grimpe à 45% dans les TPE avec salariés. Les autres sources de stress sont « la crainte des impayés » (49% chez les PME, 36% chez les TPE), « la charge de travail du dirigeant » (48% chez les PME et 54% chez les TPE), « la situation de la trésorerie de l'entreprise » (47% chez les PME et 59% chez les TPE).
En moyenne, le temps de travail est supérieur à 50 heures hebdomadaires : Dans le détail, la moyenne sétablie à 51 heures pour les diriegants de TPE et à 53 heures pour les dirigeants de PME. 32% des dirigeants de TPE attestent travailler plus de 60 heures par semaine contre 36% pour les dirigeants de PME. Les dirigeants de PME travaillant moins de 40 heures ne représentent que 14% contre 20% pour les TPE.
De façon logique, plus de la moitié des entrepreneurs (54%) disent se sentir fatigués : Dans le détail, là encore, les dirigeants des plus petites entreprises (TPE) sont comparativement plus nombreux à se sentir fatigués (29% très souvent et 39% assez souvent) que ceux des PME (15% très souvent et 39% assez souvent).
La fatigue et le stress engendrent chez 48% des dirigeants de PME et 50% des dirigeants de TPE des insomnies. L'angoisse touche plus particulièrement les dirigeants de TPE (58%) que ceux de PME (42%). Les problèmes de santé viennent s'ajouter aux tracas de 56% des dirigeants de TPE (34% chez les PME).
L'étude a également interrogé les dirigeants sur l'impact de la crise sur leur stress. Au sein des PME, l'accentuation du sentiment de stress est ressenti par 64% des patrons interrogés, une sensation de dégradation encore plus importante chez les patrons de TPE (69%).
Les dirigeants de TPE attestent à 54% avoir au cours des 12 derniers eu des craintes de ne pas pouvoir faire face à leurs obligations financières (28% pour les patrons de PME), 39% des patrons de TPE ont même crait de voir leur entreprise disparaitre (24% pour les PME). Le sentiment de se sentir dépassé par tout ce qu'il a à faire est évoqué à 47% pour les patrons de TPE (41% pour les PME). La crainte de devoir se séparer de collaborateurs donnant satisfaction a plus largement inquiété les dirigeants de PME (35%) que ceux de TPE avec salariés (13%).
Les franchisés mieux armés contre le stress
Si de toute évidence, les patrons de PME et de TPE présentent un profil assez identique à celui des entrepreneurs franchisés, le support technique et marketing de l'enseigne, mais aussi la puissance d'accompagnement des réseaux offrent une garantie supplémentaire de sérénité. Le dirigeant n'est en effet pas laissé seul face à ses problèmes. Le réseau est là pour pondérer les aléas d'un contexte économique difficile. Et le soutien vient tout autant de la tête de réseau que des autres franchisés. La force du réseau est un atout important pour garder l'espoir !
A cela s'ajoute des actions de formation, la notoriété d'une marque et une vérification serrée des finances d'avant création ! Le franchiseur a tout intérêt à cultiver la vigilance pour mieux s'éviter des écueils pouvant venir ternir la notoriété de son réseau... Bien évidemment, rien n'est jamais vraiment tout blanc ou tout noir. En franchise comme ailleurs, les craintes sur l'avenir sont présentes dans l'esprit de tout entrepreneur. Et si la crise a balayé les certitudes même dans les grands réseaux, il n'empêche que la franchise reste plus que jamais aujourd'hui un modèle porteur... malgré la crise !
De plus, les chiffres démontrent que créer en franchise assure une certaine pérennité des entreprises. Ainsi, le taux de faillite est notablement moins élevé en franchise qu'en restant indépendant. Là où la moyenne s'établit à 50% de cessation d'activité dans le commerce traditionnel dans les 5 premières années, il n'est plus que de 20% en moyenne pour les commerces en franchise. Autant d'arguments qui pèsent au positif dans la balance délicate du sentiment de stress éprouvé par les entrepreneurs !
Retrouvez l'ensemble des chiffres de cette étude à l'adresse : http://www.tns-sofres.com/_assets/files/2010.05.27-stressentrepreneurs.pdf
Dominique, Journaliste Toute La Franchise®