logo-webcdlogo-mobilelogo-infoprologo-desktoplogo-desktop.originallogo-desktop.bakicon-theme-testicon-social-whatsappicon-social-twittericon-social-shareicon-social-linkedinicon-social-facebookicon-searchicon-search--activeIcon/playICON/24/pinicon-my-accounticon-metas-turnovericon-metas-ticketicon-metas-moneyicon-metas-investmenticon-homeicon-ctrl-chevron-righticon-ctrl-chevron-right-bakicon-ctrl-chevron-lefticon-ctrl-arrow-righticon-contributions-trainingicon-contributions-funding-assistanceicon-contributions-franchiseicon-checkicon-carticon-arrow-right-thinicon-arrow-linkicon-alerticon-action-close

Focus : le commerce de détail en Ile-de-France

La région Ile-de-France se singularise du reste du territoire par ses grandes particularités commerciales et démographiques.

Publié le

Avec 119 711 commerces de détail recensés fin 2010, l'Ile-de-France arrive largement en tête des régions par son nombre d'établissements. Ceci étant, de grandes disparités marquent le territoire régional. En effet, si Paris totalise le plus grand nombre de commerces de détail (44 400), les autres départements d'Ile-de-France sont très loin derrière avec respectivement pour la Seine-Saint-Denis 14 044 commerces de détail, pour les Hauts-de-Seine 12 255, pour les Yvelines 10 600, pour le Val-de-Marne 10 252, pour la Seine-et-Marne 10 129, pour le Val-d'Oise 9 073, et pour l'Essonne 8 958.

Ces quelques chiffres démontrent clairement que le commerce de détail en Ile-de-France fonctionne à 3 vitesses : Paris même, la petite couronne de Paris et la grande couronne.

Paris intra-muros (44 400 commerces de détail) : Le commerce de détail de Paris intra-muros est largement dominé par les magasins spécialisés non alimentaire (67,5 % du total des commerces). Parmi ces commerces, les magasins de vêtements occupent une large place avec un taux d'équipement pour 10 000 habitants de 33,1, loin devant les librairies papeteries (10,3), les magasins de chaussures (5,2), les magasins d'équipement du foyer (4,7), les magasins de meubles et les fleuristes à égalité à 3,9, et les magasins de type droguerie, quincaillerie, bricolage (1,5). Les commerces spécialisés alimentaire comptent quant à eux pour 7,9 % du total : épiceries supérettes (10,6 pour 10 000 habitants), boulangeries (7,9), boucheries charcuteries (4), poissonneries (0,6). Les magasins non spécialisés pèsent 8,1 % (dont 21,9 % en grandes surfaces) du total des commerces de détail, les éventaires et marchés 10,7 % et les autres commerces hors magasin (correspondance et automates) 5,8 %.

Petite couronne

Seine-Saint-Denis (14 044 commerces de détail) :
Le commerce de détail en Seine-Saint-Denis a la particularité d'être fortement impacté par les éventaires et marchés (29,7 % des commerces du territoire vs 19,9 % en national). Ceci étant, le commerce du département est dominé comme à Paris par les magasins spécialisés non alimentaire (44,3 % du total), mais leur poids est bien inférieur à la moyenne nationale (54 %). Pour ce qui concerne les magasins spécialisés alimentaire qui pèsent pour 6,6 % des commerces, le département se classe aussi en deçà de la moyenne nationale (9,9 %).

Hauts-de-Seine (12 255 commerces de détail) : Le commerce de détail dans les Hauts-de-Seine s'inscrit globalement dans les moyennes nationales : la part des magasins spécialisés non alimentaires y est toutefois moins importante qu'ailleurs (50,9 % vs 54 % en national). L'écart se réparti sur les magasins non spécialisés (9,9 % vs 8,1 % en national), mais aussi et surtout les commerces hors magasins de type correspondance et automates (12,8 % vs 8,6 % en national).

Val-de-Marne (10 252 commerces de détail) : Comme les Hauts-de-Seine, le commerce de détail dans le Val-de-Marne présente une part des magasins spécialisés non alimentaires inférieure à la moyenne nationale (43,3 % vs 54 % en national). L'écart se réparti sur les magasins non spécialisés (9,7 % vs 8,1 % en national), mais aussi les commerces hors magasins de type correspondance et automates (14,2 % vs 8,6 % en national) et les éventaires et marchés (24,6 % vs 19,9 % en national).

Grande couronne

Yvelines (10 600 commerces de détail) : Le commerce de détail dans les Yvelines s'inscrit globalement dans la moyenne nationale en se rapprochant plus des moyennes de province. Le commerce spécialisé non alimentaire est en tête des formes de commerce (54,8 %) suivi des éventaires et marchés (17,5 % vs 19,9 % en national), des autres modes de commerce hors magasin comme la correspondance et les automates (11,5 % vs 8,6 % en national), et enfin les magasins non spécialisés (7,8 % vs 8,1 % en national).

Seine-et-Marne (10 129 commerces de détail) : Comme en Seine-Saint-Denis, le commerce de détail en Seine-et-Marne a la particularité d'être fortement impacté par les éventaires et marchés (23,4 % des commerces du territoire vs 19,9 % en national). Ceci étant, le commerce du département est dominé par les magasins spécialisés non alimentaire (48,6 % du total), mais leur poids est bien inférieur à la moyenne nationale (54 %). La différence se répartie sur les autres modes de commerce hors magasins comme la correspondance et les automates (12,6 % vs 8,6 % en national). Les magasins non spécialisés s'inscrivent quant à eux dans la moyenne à 8,2 %, tandis que les magasins spécialisés alimentaires s'inscrivent en-dessous de la moyenne à 7,2 % (9,5 % en national).

Essonne (8 958 commerces de détail) : Le commerce de détail en Essonne est fortement impacté par les éventaires et marchés (25,3 % du total des commerces du département vs 19,9 % en national). De même, les autres modes de commerce hors magasin comme la correspondance et les automates dépassent largement la moyenne nationale à 13 % du total (vs 8,6 % en national). Ces particularités locales rognent essentiellement sur les magasins spécialisés non alimentaire (44,7 % vs 54 % en national) et sur les magasins spécialisés alimentaires (8,8 % vs 9,5 % en national). Les magasins non spécialisés quant à eux s'inscrivent dans la moyenne à 8,2 %.

Val-d'Oise (9 073 commerces de détail) : Plus encore que ses voisins d'Ile-de-France, le Val-d'Oise s'inscrit bien au-delà de la moyenne nationale sur les éventaires et marchés (30,4 % vs 19,9 % en national) et les autres commerces hors magasins dont la correspondance et les automates (11,3 % vs 8,6 %). Cette forte différence rogne sur l'ensemble des formes de commerces de détail : les magasins spécialisés non alimentaires (43,9 % vs 54 % en national), les magasins spécialisés alimentaire (7 % vs 9,5 % en national), et les magasins non spécialisés (7,4 % vs 8,1 % en national).


Le dossier complet


Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise©

Vous appréciez cet article? Notez-le.
Soyez le premier à noter

Trouver une franchise

Les franchises qui recrutent dans le même secteur

Découvrez quelle franchise est faite pour vous !

Recherchez une franchise par thématique

Trouvez le secteur de vos rêves !

Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d’activité particulier ? Découvrez toutes les thématiques des franchises.

Voir toutes les thématiques
Scroll to top