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Auto-entrepreneurs : 3 ans après, quel bilan ?

la millionième création sera enregistrée en janvier 2012

Publié le

La création d'entreprise en franchise

Alors que la France devrait enregistrer ce mois-ci l'inscription de son millionième auto-entrepreneur, le régime créé il y a trois ans s'affirme comme un vivier d'expériences qui offre un vrai tremplin vers de nouvelles activités dont certaines en franchise.


Selon l'Insee, alors que la création de sociétés se maintient en 2011 (à + 2 %), les chiffres de la création d'entreprises individuelles plongent eux dans le rouge entraînant avec eux les chiffres globaux de la création d'entreprise en France. Ainsi, en 2011, il s'est créé 11,6 % d'entreprises en moins qu'en 2010, soit 549 800 entreprises créées en 2011 contre 622 000 en 2010.
Cette chute est essentiellement due à la baisse des immatriculations des entreprises individuelles (- 16 %) et parmi celles-ci, les auto-entreprises (- 18,9 %). Il est à noter que le nombre de création en auto-entreprises reste majoritaire à 53 % des créations (76 % des créations d'entreprises individuelles). Le statut de l'EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) mis en place en 2011 a séduit 1,5 % des nouveaux entrepreneurs individuels (4 520 créations).

Ces quelques chiffres démontrent que le statut d'auto-entrepreneur continue d'être populaire chez les Français même (surtout ?) en temps de crise ! Et si en ce mois de janvier 2012, la millionième création sera enregistrée, tout n'est pourtant pas rose au pays des auto-entrepreneurs, loin s'en faut !


Un régime à maturité

Selon les derniers chiffres publiés dans le cadre du baromètre diffusé vendredi dernier par l'Union des auto-entrepreneurs (UAE) et la société Ciel, l'engouement euphorique de la première année qui a vu la création de nombreuses activités sans préparation n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir. En effet, aujourd'hui, les créations se font plus raisonnées.
Et si environ 60 % des créateurs n’ont pas fait appel à des organismes avant de créer leur auto-entreprise en 2011 (41 % en 2010), « ce chiffre met non seulement l’accent sur la simplicité du régime mais aussi sur sa maturité et sur le fait que les sources d’information (UAE, APCE, Reseau-Auto-Entrepreneur.fr, Experts-Comptables...) sont efficaces et fiables » précise la synthèse de l'étude.

Les organismes consultés restent toujours les mêmes depuis le lancement du statut : les Chambres de Métiers, l’ANPE puis les Chambres de Commerce. L'étude souligne aussi que la préparation est de plus en plus professionnelle même si les auto-entrepreneurs se lancent encore en majorité sans aucune étude préalable ni business plan. « Néanmoins, en 2011, 24% ont réalisé une étude de marché. Preuve que les auto-entrepreneurs sont plus matures et se basent moins sur leur instinct. »


Qui sont les auto-entrepreneurs en 2011 ?

Le profil des créateurs d'auto-entreprises en 2011 est majoritairement masculin (80 %), et à 80 % composé de personnes entre 30 et 60 ans, la majorité se situant plutôt autour de 40/49 ans (56 %). Globalement souligne l'enquête, « l’auto-entrepreneur se « seniorise » : on note cette année une nette augmentation des 50/59 ans (+ 10 % vs 2010). » Au moment de la création, les auto-entrepreneurs étaient salarié à 37 % (- 5 % vs 2010) ou demandeur d’emploi à 35 % (+ 4 % vs 2010).

Les activités les plus souvent développées se situent essentiellement dans les services (44 %) et en premier lieu dans les services BtoB. Les auto-entrepreneurs sont également très présents dans les professions indépendantes non règlementées (21 %). Pour 45 % des auto-entrepreneurs, l'activité créée est exercée à plein temps. En 2011, les auto-entrepreneurs n'étaient que 37 % à vivre de leur activité. Pour 75% des auto-entrepreneurs, le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 20 000 euros. Décevant ? Pas si sûr en fait ! En effet, un an plus tôt, les auto-entrepreneurs qui généraient moins de 20 000 € représentaient 84 % du total ! Les principales difficultés rencontrées sont essentiellement de trouver des clients (44 %).

« En revanche ils ne sont plus que 10 % (vs 23 % en 2010) à déclarer des problèmes pour établir leurs tarifs, on peut conclure que leur démarche devient plus professionnelle. » Seulement 4 % des auto-entrepreneurs interrogés évoquent la difficulté à financer leur projet contre 11 % en 2010.


Un tremplin vers d'autres créations

Selon le baromètre de l'Union des Auto-entrepreneurs / Ciel, le statut d'auto-entrepreneur s'avère être un vrai tremplin vers d'autres créations d'entreprises plus rentables et pérennes. En effet, 40 % des auto-entrepreneurs ont déjà évolué vers un autre statut ou souhaitent le faire et 40% des futurs « migrants » envisagent de le faire d’ici moins d’un an.
Ceux qui ont déjà migré se sont principalement orientés vers l’EURL (24 %), la SARL (20 %), l’EIRL (18 %) et l’Entreprise Individuelle (18 %). A 48 %, le changement de statut s’est fait après moins d’un an d’exercice.

Pourquoi les auto-entrepreneurs changent de statut ? Essentiellement pour récupérer la TVA, déduire des frais et dépasser le plafond légal de chiffre d'affaire. Les secteurs d'activité où les migrations sont les plus nombreuses sont les services aux entreprises (33 %) et le BTP (31 %). Pour 96 % des personnes interrogées, ce régime est satisfaisant, et si c'était à refaire, elles opteraient pour le même régime.


Les auto-entrepreneurs et la franchise

Si dans la très grande majorité des cas, l'auto-entreprise est considérée par la franchise comme une forme de concurrence déloyale (peu de charges, pas de TVA, etc), face à la difficulté de recruter de nouveaux candidats, de nombreux réseaux développés en franchise acceptent aujourd'hui les auto-entrepreneurs. Ces réseaux sont essentiellement ancrer dans les secteurs des services et notamment les activités immobilières, le courtage en crédit, ou encore la vente de produits personnalisés.


Dominique André-Chaigneau, Rédaction TOUTE-LA-FRANCHISE©

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