Reconversion dans l’esthétique et les instituts de beauté

Formations esthétique : et après, le chômage ?

L’option la plus évidente pour celles et ceux qui souhaitent effectuer une reconversion dans l’esthétique, c’est de suivre une formation pour obtenir un diplôme dans le secteur, comme le CAP esthétique.

Or, selon la confédération nationale de l’esthétique parfumerie (CNEP), le secteur de l’esthétique enregistrait un taux de chômage post-CAP très élevé en 2016. A titre d’exemple, plus de 50% des personnes diplômées l’année précédente étaient encore au chômage 7 mois après avoir obtenu leur diplôme. Les embauches quant à elles ont été majoritairement le fait de CDD. La situation n’était guère plus reluisante pour les diplômés du Bac Pro, qui étaient près de 50% à être encore au chômage 7 mois après leur diplôme, la même année.

Le syndicat professionnel tire également le constat suivant de son analyse du secteur : « Pour les CAP 1 an, qui s’adressent prioritairement à des publics adultes en reconversion professionnelle, on remarque que 43.38 % s’orientent vers le commerce ou l’immobilier après leurs études d’esthétique. ». Autrement dit : une reconversion par un CAP esthétique est loin d’être la meilleure manière de travailler dans le secteur.

A contrario, la franchise se positionne comme l’alternative la plus performante. Et ce, non seulement parce que les franchisés dans l’esthétique bénéficient d’une formation initiale et d’un accompagnement solide de leur enseigne, mais aussi parce que ces dernières dominent largement le secteur, dont elles bouleversent le paysage.

Un secteur dominé par les franchises d’instituts de beauté

En effet, selon la CNEP, le marché est composé des acteurs suivants :

• Les instituts indépendants et les centres spécialisés ongles et regard
• Les parfumeries indépendantes avec instituts
• Les centres de beauté et de bien-être spécialisés, minceur, épilation, anti-âge, bronzage
• Les instituts franchisés, qui représentent, selon le syndicat professionnel, 33% des entreprises du secteur

Cependant, ce découpage néglige le fait que de nombreux établissements franchisés exercent dans les domaines spécialisés justement : minceur, rajeunissement de la peau, épilation, etc. Selon le syndicat du secteur, la franchise a bouleversé le marché en redistribuant les cartes à son avantage, s’imposant ainsi comme la formule gagnante pour réussir dans l’esthétique. Et ce, notamment grâce à la spécialisation, qui répond à de véritables attentes des consommateurs et consommatrices.

En effet, outre les franchises d’instituts de beauté « traditionnels », les enseignes développent également de nombreux concepts spécialisés dans les prestations suivantes :

• Les franchises d’épilation
• Les franchises de manucures, bar à ongles et nail art
• Les franchises de centres de bronzage
• Etc.

Face à cette transformation en profondeur du secteur, les franchises d’instituts de beauté apparaissent bel et bien comme les solutions les plus intéressantes pour effectuer une reconversion pour devenir esthéticienne.

La minceur : l’autre domaine de l’esthétique

Enfin, comme le rappelle l’institut d’études Xerfi : « selon un sondage IFOP, plus de la moitié des hommes et les deux tiers des femmes pensent devoir perdre du poids. Cette tendance s’inscrit dans l’essor de pathologies comme le diabète, la sédentarité et les mauvaises habitudes alimentaires… Mais aussi dans le culte de la minceur. Cependant, le marché de la minceur évolue : les régimes stricts synonymes de frustration n’ont plus la côte ; ils laissent place peu à peu à des solutions globales moins rudes militant pour un équilibre de vie. Autre fait marquant, les clients penchent de plus en plus vers les services minceur : soit les soins amincissants, le coaching et le rééquilibrage alimentaire. Les centres promouvant ces deux dernières alternatives sont de plus en plus prisés. En effet, pour des clients fuyant la frustration des régimes stricts, leurs solutions globales et personnalisées apparaissent plus crédibles. »

Rien d’étonnant, donc, à ce que le secteur de la minceur ait été pris d’assaut par des enseignes de franchise qui ont su en devenir les leaders incontestés, certaines depuis la fin des années 1980. Et elles font feu de tout bois pour répondre du mieux possible aux attentes des consommateurs : certaines franchises minceur sont spécialisées dans le rééquilibrage alimentaire et le coaching minceur, d’autres associent coaching minceur et sport, d’autres enfin associent beauté et minceur, notamment à travers des soins « high tech » comme la cryolipolyse ou la cryothérapie corps entier.

Quoi qu’il en soit, les franchises minceur s’imposent résolument comme des alternatives viables pour une reconversion dans l’esthétique, à plus forte raison car elles ne demandent généralement aucun diplôme et dégagent de belles rentabilités, portées qu’elles sont par un marché en plein essor.

Par conséquent, si vous souhaitez effectuer une reconversion dans l’esthétique, plutôt que de passer un diplôme d’esthéticienne et de risquer de vous retrouver au chômage, pensez à la création d’entreprise en franchise qui offre liberté et sécurité avec des concepts rentables, leaders du marché.