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Journée internationale de l'homme : la gent masculine à l’honneur le 19 novembre

Journée mondiale des hommes : histoire et disparités de genre

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Même si en matière d’égalité des sexes, les femmes sont les moins bien loties, les hommes eux aussi subissent préjugés et discriminations. Remettre en question la vision traditionnelle associée à la gent masculine constitue l’autre enjeu de la Journée internationale de l’homme, qui se tient chaque année le 19 novembre. Décryptage d’un évènement qui a fait des émules dans plus de 60 pays.

Journée internationale de l'homme : la gent masculine à l’honneur le 19 novembre

 La petite histoire de la Journée internationale de l’homme

Il faut remonter en 1999 pour voir se tenir la première édition de la Journée internationale de l’homme. Elle a eu lieu à l’initiative de Jerome Teelucksingh, qui enseigne l’histoire des Caraïbes à Trinité-et-Tobago. Bien loin d’être le pendant de la Journée mondiale des femmes, célébrée le 8 mars, cet évènement tente de mettre en avant les problèmes spécifiques au genre masculin et au machisme dans le monde. Le but est donc de tendre vers l’égalité des sexes, sans pour autant nier les difficultés inhérentes à la condition masculine.

Le choix de la date du 19 novembre ne s’est d’ailleurs pas fait au hasard. Le lendemain est également célébré la Journée internationale des droits des enfants, avec laquelle la Journée internationale de l’homme s’associe pour promouvoir la relation père/enfant. Laquelle est fortement mise à mal en cas de séparation ou de divorce, la garde étant encore traditionnellement confiée à la mère.

Aujourd’hui soutenue par les Nations Unies, la Journée mondiale de l’homme est fêtée dans plus de 60 pays dans le monde, dont l’Australie, les États-Unis ou encore la France. Il a fallu attendre 2018 et l’initiative de l’association des hommes SOS Papa pour que cet évènement soit relayé dans l’Hexagone.

Les domaines où les hommes subissent l’inégalité des sexes

Le sexe fort a ses faiblesses, et c’est ce que la Journée internationale des hommes met en lumière chaque 19 novembre.

Les garçons sont moins diplômés que les filles

C'est un fait : les filles réussissent mieux que les garçons à l’école. Pour autant, elles ont du mal à se faire une place dans les filières les plus sélectives ou les cursus scientifiques. Elles sont notamment bien moins nombreuses à aller au bout d’un doctorat que les garçons. Pour autant ces derniers connaissent bien des difficultés dans leur parcours scolaire et sont notamment plus souvent exposés à l’illettrisme que les filles.

Aujourd’hui, 42 % des garçons peinent à lire au collège, contre 34 % des filles. De la même manière, seuls 59 % d’entre eux décrochent un diplôme équivalent ou supérieur au bac, contre 74 % des filles. Une inégalité indéniable, donc, qui ne se compense pas forcément par une arrivée plus facile que celle des filles sur le monde du travail.

En outre, le Ministère de l’éducation nationale souligne la persistance des schémas de genre dans le choix des domaines de compétences, aussi bien chez les filles que les garçons. En clair, les sciences dures restent un secteur profondément masculin, et la littérature, un secteur féminin. Garçons et filles perpétuent ainsi les stéréotypes genrés…

     En cas de divorce : les pères bien moins considérés

     Malgré les réformes entamées pour maintenir la relation entre le père et l’enfant suite à un divorce ou à une séparation, force est de constater que les choses évoluent lentement. Et que les pères sont les grands perdants, puisque dans 73 % des cas, la résidence principale de l’enfant est fixée chez la mère.

L’opinion selon laquelle l’enfant doit rester auprès des femmes demeure solidement ancrée dans la société française, et dans la tête même des papas. Si une part de ces derniers optent pour la résidence alternée, l’idée d’avoir l’enfant en garde principale est inconcevable pour la majorité.

Le rôle du père dans l’éducation reste enfin associé à des préjugés tenaces selon lesquels il lui appartient d’inculquer les valeurs de discipline, de courage et de travail. La force, donc, avant la sentimentalité et la socialisation. Alors même que selon certaines études, c’est pourtant lui qui permet l’ouverture de l’enfant aux autres et l’épanouissement de la confiance en soi, rôle que l’opinion publique tend à attribuer à la mère.

Le taux de suicide plus important chez les hommes

La Journée internationale de l’homme met également en relief la disparité du taux de suicide entre hommes et femmes. En France, le taux de suicide moyen est de 12.1 pour 100 000 habitants. Il est de 17.9 pour 100 000 hommes contre 6.5 pour 100 000 femmes, soit presque 3 fois plus élevé.

Pourquoi cet écart ? Il est essentiellement à mettre en corrélation avec la méthode de suicide employée par les hommes : pendaison dans 61 % des cas, usage des armes à feu dans 16 % des cas. Des procédés violents qui laissent peu de chances à la survie.

Les cancers masculins

L’octobre rose pour le cancer du sein laisse place au Movember en novembre. Associé avec la Journée internationale de l’homme qui se tient également en novembre, peut-on affirmer que ce mois est devenu masculin ?

Rappelons que le cancer des testicules ou de la prostate, spécifiquement masculins, causent chaque année 8 000 décès en France et atteignent plusieurs centaines de milliers d’hommes. La Journée internationale des hommes œuvre aussi pour la mise en place de plus d’actions de prévention pour enrayer ce fléau.

Les accidents de travail

Secteur professionnel masculin s’il en est un, le bâtiment est considéré comme l’un des plus dangereux au monde pour la santé au travail et paie chaque année un lourd tribut en accidents et décès chez les hommes.

Globalement parlant, les hommes sont deux fois plus exposés au risque d’accidents de travail que les femmes, tous secteurs confondus.

Entre remise en cause du modèle masculin tel qu’il demeure socialement perçu, et attention de la facture genrée dans un souci d’égalité, la Journée Internationale de l’homme a de nombreuses raisons de perdurer.

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