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Journée de la femme et entrepreneuriat en France : des avancées et des défis

Tout savoir sur la Journée de la femme le 8 mars

Publié le

Célébrée chaque année le 8 mars, la Journée de la femme est avant tout une journée consacrée à la lutte pour l'égalité des sexes. Comment cette journée a-t-elle vu le jour et quels sont ses enjeux actuels ? Cet article propose de revenir sur l'histoire de la Journée Internationale des Femmes et d'explorer la place des femmes dans le monde de l'entrepreneuriat en France. Une mise en lumière des défis auxquels elles sont confrontées mais également des opportunités qui leur sont offertes, notamment à travers l’entrepreneuriat en franchise

Journée de la femme et entrepreneuriat en France : des avancées et des défis

Les origines de la Journée de la femme

Si la Journée internationale de la femme est l’occasion de célébrer les réalisations des femmes dans tous les domaines, elle est avant tout une journée de lutte et d’actions contre les inégalités entre les sexes et la discrimination subie par les femmes dans le monde entier. On préfère d’ailleurs parler de la Journée internationale des droits des femmes plutôt que de la Journée de la femme. 

La Journée internationale des droits des femmes puise ses origines dans les mouvements pour les droits des femmes qui ont commencé à émerger à travers l'Europe et l'Amérique du Nord au début du XXe siècle. Le 28 février 1909, les socialistes américaines ont organisé une journée de manifestations appelée "National Woman's Day" pour réclamer le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l'égalité des sexes. 

En 1910, dans le cadre de la conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, la militante allemande Clara Zetkin propose la création d'une journée internationale de la femme. Sa proposition est adoptée à l'unanimité par les 100 femmes présentes à la conférence. La première Journée internationale de la femme est célébrée l’année suivante, le 19 mars 1911, dans plusieurs pays d'Europe, où des manifestations ont été organisées pour réclamer le droit de vote des femmes, la fin de la discrimination sexuelle et de meilleures conditions de travail. 

L’officialisation d’une journée en faveur des droits des femmes

Au fil du temps, la Journée internationale de la femme prend une signification de plus en plus large contre toutes les formes de discriminations et injustices auxquelles les femmes sont confrontées. La date du 8 mars est officialisée par les Nations unies en 1977, en écho à l'Année internationale de la femme organisée deux ans auparavant. 

En France, la Journée internationale des droits des femmes est officiellement intégrée au calendrier en 1982. Aujourd'hui, cette journée est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde avec des événements culturels, des conférences, des expositions et des manifestations pour sensibiliser à l'égalité des sexes et mettre en lumière les défis auxquels les femmes sont toujours confrontées.

Les enjeux de la Journée Internationale des Femmes 

La lutte contre les discriminations faites aux femmes et en faveur de l’égalité hommes-femmes constitue la pierre angulaire de la Journée internationale du 8 mars. Même si de nombreuses avancées ont déjà eu lieu dans ce domaine, le chantier reste conséquent, notamment en France. En 2023, les Françaises subissent toujours de fortes disparités salariales. Dans une publication basée sur des données Insee de 2019, L’Observatoire des Inégalités révèle que « les femmes gagnent en moyenne 22 % de moins que les hommes »*. Mais les enjeux de la Journée Internationale des droits des Femmes dépassent largement la sphère du travail. Harcèlement et autres violences faites aux femmes sont autant de fléaux, toujours actuels au sein de la société française et qu’il est urgent d’éradiquer. 

Les femmes et la politique dans le monde 

Les inégalités hommes-femmes sont particulièrement frappantes dans l’univers politique où les hommes monopolisent toujours les plus hautes fonctions. Aujourd’hui encore, les femmes continuent d'être sous-représentées en politique et dans la vie publique, que ce soit aux niveaux local, national comme européen, même s’il y a eu des avancées notables.

Selon l’Observatoire des inégalités, en novembre 2022, seulement 22 femmes étaient à la tête de l’exécutif (cheffe d’État ou cheffe de gouvernement) des 195 pays membres de l’Organisation des Nations unies comptaient. La majorité de ces États n’ont même jamais été dirigés par une femme, à commencer par les USA, première puissance mondiale. Vigdís Finnbogadóttir, présidente de l'Islande de 1980 à 1996, est la première femme au monde élue au suffrage universel direct à la tête d'un État. En France, plusieurs femmes ont occupé des postes gouvernementaux d’importance, mais aucune n'a été jamais été élue présidente de la République

Au niveau européen, le Parlement Européen est actuellement présidé par une femme, Roberta Metsola, tout comme la Commission Européenne, dirigée par Ursula von der Leyen depuis 2019. Le Parlement Européen compte aujourd’hui 40% de femmes députés. Cette part de femmes députées européennes augmente régulièrement depuis les premières élections de 1979. Elles n’étaient alors que 15%.

Au niveau mondial, de plus en plus de femmes occupent les plus hautes fonctions de l’État même si elles restent minoritaires. Plusieurs États africains, sud-américains et asiatiques sont notamment dirigés par des femmes. En Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern a été Première Ministre de 2017 à 2023. Première femme premier ministre de Nouvelle Zélande, elle est également la plus jeune dirigeante de l’histoire de son parti politique et la plus jeune dirigeante du pays depuis 1856. Elle est aussi tombée enceinte pendant son mandat. Preuve s’il faut, que rien n’est impossible pour les femmes…

La place de la femme dans l’entrepreneuriat en France

Les Françaises qui se lancent dans la création d’entreprise sont de plus en plus nombreuses et une large partie d’entre elles se tournent vers la franchise pour concrétiser leur projet. Zoom sur l’entrepreneuriat et les atouts de la franchise au féminin. 

Les femmes cheffes d’entreprise, plus performantes que les hommes

En 2021, selon le baromètre Infogreffe consacré à l'entrepreneuriat des femmes, 32,3% des entreprises françaises ont été créées par des femmes, soit un peu moins d’un tiers. En termes de gouvernance d’entreprise, près d'une entreprise sur cinq (19,9 %) créée en 2021 était dirigée exclusivement par une ou plusieurs femmes, contre 63 % par des hommes et 17 % par des dirigeants des deux sexes. 

Ce baromètre met également en lumière une disparité en fonction des secteurs d’activité. « L’industrie de l'habillement et la fabrication de textile concentrent plus de trois quarts de femmes entrepreneures en 2021. Sur les deuxième et troisième marches du podium figurent les "autres services personnels" (blanchisserie-teinturerie, coiffure et soins de beauté, services funéraires…) et l'action sociale, avec près de 68 % de femmes parmi les entrepreneurs de 2021. À l'inverse, les secteurs liés à l'industrie (réparation et installation de machines et d'équipements), la construction (travaux de construction spécialisés) et à la gestion de l'eau (captage, traitement et distribution d'eau) affichent les taux d'entrepreneuriat féminin les plus faibles (de 6 à 7 %). »

Si les femmes dirigeantes d’entreprise sont encore moins nombreuses que les hommes, plusieurs études révèlent qu’elles sont plus performantes que leurs homologues masculins. Selon le palmarès Women Equity 2020, les PME et ETI françaises dirigées par des femmes seraient significativement plus rentables que celles dirigées par des hommes, avec un taux de rentabilité moyen de 8,4%, supérieur de deux points à celui des entreprises dirigées par des hommes. 

Les principaux freins à l’entrepreneuriat au féminin en France 

Dans leur projet de création d’entreprise, les femmes sont confrontées à davantage de difficultés que les hommes. Parmi ces freins à l’entrepreneuriat au féminin, on trouve l’accès au financement. Les inégalités salariales, notamment, réduisent la possibilité de constituer un capital à investir dans un projet de création d’entreprise et donc à accéder à un financement bancaire. 

Les entrepreneures font aussi face à des barrières systémiques, culturelles, voire inconscientes, qui peuvent s’apparenter au "syndrome de l’imposteur". Selon l’Indice Entrepreneurial Français (IEF) publié par Bpifrance* sur la base d’une enquête Ifop, les femmes font davantage face à un problème de confiance dans leur capacité à créer et gérer une entreprise que les hommes. 

Seules 5 femmes sur 10 affirment ainsi posséder les compétences pour entreprendre. Elles sont également 18% à déclarer être sensibles au risque d’échec, contre 10 % pour les hommes. Il en va de même pour la charge de responsabilités. Quand 29 % des femmes ayant un projet entrepreneurial déclarent appréhender la charge de responsabilités, ils ne sont que 16 % des hommes à ressentir cette crainte. 

Ces craintes s’amenuisent une fois le projet lancé. Au fur et à mesure que les projets se concrétisent, les femmes entrepreneures gagnent en confiance, avec 23% d'entre elles affirmant ne craindre aucune difficulté particulière, contre 9% au stade embryonnaire du projet.

Cette enquête dévoile également des disparités systémiques et un notamment une exposition entrepreneuriale plus faible pour les femmes que pour les hommes. Les femmes sont 25 % à se dire avoir été sensibilisées à la création/reprise d’entreprise au cours de leur cursus scolaire ou professionnel contre 31 % des hommes. Un tiers d’entre elles déclarent avoir une expérience du monde des affaires, de la création ou de la gestion d'entreprise, contre plus de la moitié des hommes.

Quelles sont les motivations des femmes pour entreprendre ? 

Les femmes entrepreneures ont des motivations différentes de celles des hommes pour créer leur entreprise. Toujours selon l’Indice Entrepreneurial Français, pour 26% des femmes, la création d'entreprise est un moyen de réaliser un rêve, contre 17% pour les hommes. Les enjeux financiers sont aussi moins importants pour les femmes que pour les hommes, avec seulement 18% des femmes entrepreneures qui voient l'augmentation de leurs revenus ou de leur capital comme une motivation principale, contre 26% pour les hommes. Parmi les autres motivations à créer son entreprise, la recherche d’indépendance est un critère pour 24% des femmes, tandis que 21% d’entre elles souhaitent exercer une activité en accord avec leurs valeurs humaines et sociales.

Les entrepreneures mettent également l'innovation, l'environnement et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au cœur de leur projet de développement entrepreneurial. L'innovation est la grande priorité de 75% des cheffes d'entreprises et des femmes ayant l'intention de créer leur entreprise. Environ 72% des femmes ayant l'intention de créer leur entreprise et 66% des femmes entrepreneures considèrent l'environnement comme une priorité. Enfin, plus de 60% des femmes entrepreneures et des femmes ayant l'intention de créer leur entreprise estiment qu'une démarche de RSE est un atout pour le développement de leur activité. Cette position estn également partagée par les hommes.

La franchise pour faciliter sa reconversion professionnelle

Les femmes représentent près de 40% des franchisés en France. Un succès pour ce modèle économique qui est souvent choisi dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Selon la 18e Enquête de la franchise Banque Populaire*, 76% des franchisés étaient salariés avant de se lancer. La création d’entreprise en franchise est en effet un choix judicieux pour pallier les difficultés de l’entrepreneuriat. En exploitant un concept éprouvé et en bénéficiant de l’expérience d’un réseau, les risques sont mécaniquement réduits. Entreprendre en franchise permet de bénéficier d’une transmission du savoir-faire et d’un accompagnement, l’idéal pour un projet de reconversion. Enfin, l’entrepreneuriat en réseau permet de ne pas subir la solitude inhérente à l’entrepreneuriat. 

Cette enquête annuelle de la franchise met également en avant une envie d’entreprendre plus forte chez les femmes que chez les hommes. Un tiers des femmes déclare avoir envie de créer une entreprise contre 22% des hommes. Les postulants à la création d’entreprise sont également majoritairement les plus jeunes. Si 28% des Français ambitionnent ouvrir une entreprise, près d’un jeune de moins de 35 ans sur deux (47%) aspire à se mettre à son compte. Les femmes qui se lancent dans la création d'entreprise sont par ailleurs plus jeunes que leurs homologues masculins. Pour réaliser son projet de création d’entreprise, le modèle de la franchise s’impose comme une solution envisagée par 43% des porteurs de projet. 

Les femmes et la franchise

Les femmes trouvent leur place dans l’univers de la franchise. De nombreux réseaux de franchise sont dirigés par des femmes comme le réseau Naos immobilier ou encore le réseau Temporis. 

Certains secteurs sont plus attractifs pour les profils féminins. Chez Heytens France, par exemple, plus de huit chefs d’entreprise sur dix sont des femmes. Mais grâce à la franchise, des femmes n’hésitent pas à se lancer dans des métiers réputés masculins, comme Guylaine, mère de quatre enfants et bricoleuse dans l’âme, qui est a créé son activité de bricolage avec la franchise SOS Bricolage. « Ce n’est pas forcément évident de s’intégrer dans un milieu d’hommes. On doit davantage faire ses preuves et on n’a absolument pas droit à l’erreur. Mais j’ai réussi et c’est une vraie fierté », témoigne Sabine Bezeman, première femme franchisée du réseau Hydroparts Assistance. Le spécialiste du débouchage de canalisation, La Compagnie des Déboucheurs, ouvre également grand ses portes aux femmes entrepreneures.

La franchise représente surtout l’occasion de réaliser plus facilement et plus rapidement son projet comme en témoigne Joséphine Le Bihan qui, avec l’appui du réseau Ô P’tit Môme, a pu ouvrir sa micro-crèche dans le 20e arrondissement de Paris en moins de huit mois. Ces atouts du modèle de la franchise attirent beaucoup de femmes entrepreneures.

Les femmes souhaitant créer une entreprise ont toujours plus de ressources à leur disposition pour réaliser leur projet, particulièrement en franchise. Ce mercredi est notamment lancée la 4e édition de « 30 jours, je dis oui à la franchise ». Pendant un mois, le 8 mars et le 8 avril, conférences, tables rondes et échanges en tout genre vont se succéder, aussi bien en ligne qu’en présentiel, pour permettre à toutes les femmes aspirantes à la création d’entreprise de s’informer sur la franchise.


*Lire Les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes : état des lieux sur le site de L’Observatoire des Inégalités

*Lire La relation des femmes à l’entrepreneuriat sur le site de Bpifrance

*Consulter la 18e Enquête de la franchise Banque Populaire sur le site de la Banque Populaire 

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