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Vacance commerciale : nouvelle progression en centre-ville en 2015

Selon les derniers chiffres Procos

Publié le

Chaque année, la Fédération pour l'Urbanisme et le Développement du commerce spécialisé publie le bilan de la vacance commerciale de l'année écoulée. En 2015, les centres-villes enregistrent une nouvelle progression de la vacance commerciale d'environ 1 point, à 9,5%.

vitrine de magasin Depuis 2012, le taux de vacance commerciale gagne environ un point chaque année. Et en 2015, les chiffres attestent une nouvelle fois du phénomène. La vacance commerciale atteint ainsi en moyenne 9,5% du parc de locaux commerciaux, vs 8,5% en 2014.

Comme lors de sa précédente édition, Procos constate que « plus que l’évolution de la moyenne, ce sont les évolutions des écarts à la moyenne, qui révèlent l’intensité du phénomène. » Dans le détail, l'an dernier, 15 centres-villes seulement bénéficiaient d’une situation très favorable avec un taux de vacance inférieur à 5%.

En 2001, 87 centres-villes (soit près de la moitié des centres-villes observés) étaient dans ce cas, soit près de six fois plus. « A l’autre extrémité, 23 centres-villes (soit un centre-ville sur dix) présentaient une situation très défavorable en 2001, avec un taux de vacance supérieur à 10 %. Ils sont désormais une centaine en 2015, soit quatre fois plus. » Cette mise en perspectives démontre que la situation se détériore globalement, par le haut mais aussi par le bas.

Une question de taille d'agglomération...

« Le phénomène de la vacance commerciale ne touche pas uniformément tous les centres-villes » précise Procos. Globalement, plus les villes sont petites et plus elles souffrent de vacance commerciale. Dans le détail, les centres-villes de petites villes et de villes moyennes, « déjà sensiblement plus affectés que les autres par le phénomène », paient une nouvelle fois le plus lourd tribut. « La vacance progresse de + 1,8 point, passant de 9,3% à 11,1% entre 2014 et 2015 dans les cœurs d’agglomération de moins de 50.000 habitants et de + 1 point, passant de 10,3 à 11,3% dans les cœurs d’agglomération de 50.000 à 100.000 habitants. »

Dans les centres-villes de villes de 100.000 à 250.000 habitants. la vacance progresse mais dans une moindre mesure : +0,5 point, passant de 8,7% à 9,2%. Enfin, dans les centres-villes de très grandes villes (plus de 500.000 habitants), la vacance commerciale est stable à 6%.

… Et de dynamique locale !

Outre l'effet de taille, le taux de vacance commerciale est également impacté par l’origine de la richesse des villes. Ainsi, les centres-villes résilients dont le taux de vacance est resté inférieur à 5 % depuis 2001, « se recrutent en majorité parmi les villes tirant la part la plus élevée de leurs revenus d’activités productives dans les secteurs primaires de l’agriculture et de l’industrie (ex : Beaune et Nantes) et/ou touristique (ex : Biarritz et Saint-Malo). » A l'inverse, les centres-villes dont le taux de vacance est resté supérieur à 10 % depuis 2001 « se recrutent parmi les villes ayant connu un affaiblissement de leur demande de consommation locale (diminution de la population et/ou du revenu) ». Lorsque cet affaiblissement s'accompagne d'un développement de l'offre commerciale, la vacance progresse plus.

Les 14 villes dont le taux de vacance est resté inférieur à 5 % entre 2001 et 2015 sont Bayeux, Beaune, Biarritz, Cahors, Compiègne, La Rochelle, Laval, Lyon, Nantes, Périgueux, Rouen, Saint-Malo, Strasbourg, Toulouse.

Les villes avec un taux de vacance supérieur à 15% sont : Annonay, Aubenas, Avignon, Béziers, Calais, Carcassonne, Châtellerault, Cholet, Dax, Douai-Lens, Dreux, Forbach, Guéret, Le Puy-en-Velay, Libourne, Marmande, Montélimar, Moulins, Nevers, Pamiers, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Saint-Omer, Saint-Quentin, Vichy, Vierzon, Villeneuve-sur-Lot.

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