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Les 5 profils types de particuliers demandeurs et offreurs collaboratifs

De la solidarité à l'opportunisme

Publié le

Au fil des années, la consommation collaborative a fait évoluer ses objectifs, passant de la solidarité pure à l'opportunisme. L'étude DGE identifie 5 profils d'utilisateurs (demandeurs / offreurs) aux caractéristiques très différentes.


Profil des particuliers en économie collaborativeDans le cadre de l'étude sur la consommation collaborative menée par la Direction Générale des Entreprises (DGE), le PIPAME et le PICOM, une analyse statistique a été effectuée afin d’identifier des groupes homogènes de particuliers offreurs et demandeurs de biens et services collaboratifs. Cette typologie a été établie en fonction de leurs réponses à un certain nombre de questions posées lors de l’enquête quantitative. Les résultats de cette analyse statistique ont permis d’élaborer une typologie constituée de cinq profils : les « opportunistes », les « futurs adeptes idéalistes », les « engagés », les « réfractaires » et les « déçus critiques ». Ces profils sont « caractérisés par le niveau de confiance accordé à la consommation collaborative et par les types de motivations (intérêt plutôt social et environnemental ou économique). »

Les opportunistes (40% de l'échantillon) : Ce groupe de particuliers voit la consommation collaborative comme un moyen de regagner du pouvoir d'achat en réalisant des économies (demandeurs) ou en gagnant de l'argent (offreurs). Convaincus par les systèmes alternatifs de la consommation collaborative, ils plébiscitent en parallèle des questions d'argent, des questions de facilité et de praticité. « Selon eux, les entreprises classiques devraient proposer plus de services de ce type » précise la DGE. Si les opportunistes évoquent régulièrement le bénéfice de faire durer les objets et de limiter les gaspillages, ces arguments s'inscrivent dans une optique d'économie plus que de bénéfices sociaux ou environnementaux. Le frein principal relevé par cette population tient à la sécurité des transactions. Les opportunistes sont le plus souvent des personnes de moins de 50 ans (14% ont entre 18 et 24 ans, 18% entre 25 et 34 ans). Ils sont issus le plus souvent des catégories supérieures, ou sont étudiants. On les rencontre plus souvent en ville (34% dans les agglomérations de 100 000 habitants et plus). Les opportunistes sont très connectés. Ils utilisent majoritairement (60%) les réseaux sociaux pour évaluer les marques, les produits, etc. (44%), et lire les avis laissés par les autres clients (71%). Ces consommateurs-là se disent également prêts à participer à la conception de produits ou de services pour une marque (40%). En moyenne, les opportunistes ont déjà expérimentés quatre à cinq pratiques (ventes/achats d'occasion, covoiturage, location d'hébergement entre particuliers, etc.).

Les futurs adeptes idéalistes (33% de l'échantillon) : Ce groupe de particuliers connaît mal la consommation collaborative mais témoigne d'un vif intérêt pour les pratiques collaboratives. « Pour eux, la consommation collaborative est synonyme de valeurs fortes comme le partage et le lien social, le respect de l’environnement, la modification du système actuel et le renforcement de l’économie locale. » Manquant toutefois de pratiques, la consommation collaborative revêt pour les futurs adeptes idéalistes un attrait particulier, principalement basé sur l'expérience positive et authentique, le développement personnel, la convivialité, la créativité, etc. « Leur seule vraie réserve réside dans le fait qu'ils n'aiment pas l'idée d'être évalué par d'autres utilisateurs. » Les futurs adeptes idéalistes sont plus souvent des plus de 50 ans (55%), retraités (40%), engagés dans le bénévolat (30%). On les retrouve plus souvent chez les adeptes des courses en magasins bio (60%), les friperies et les boutiques d'occasion (59%). Ce groupe reste attaché aux conseils des vendeurs dans les magasins. Encore novices dans les pratiques collaboratives, ils se disent prêts à tester des repas participatifs, l'habitat participatif, la livraison de produits entre particuliers. Selon comment se passeront leurs premières expériences, ces personnes pourront rapidement changer de catégorie...

Les engagés (13% de l'échantillon) : Ce groupe de particuliers a une expérience fréquente de la consommation collaborative, avec pour principal objectif la défense de l'environnement. "A travers leurs propres expériences de consommation collaborative, les notions de solidarité, d'engagement et de communauté occupent une place essentielle." Pour les engagés, la convivialité de la formule est importante. L'aspect économique n'est cité qu'en deuxième ressort. Pour ce groupe, à l'avenir, les entreprises "classiques" devraient proposer plus de services de ce type. Les engagés sont majoritairement des femmes (58%) habitant plus souvent en zone rurale (31%). Ces personnes sont également plus souvent engagées dans des associations (35%). Elles sont adeptes des courses en magasins bio (20%), des friperies, boutiques d'occasion (61%) et des brocantes (75%). Les engagés se distinguent aussi par un fort taux de prise en compte des avis de consommateurs (58%). En moyenne, les engagés ont déjà expérimenté six à sept pratiques collaboratives comme l'achat de produit à des particuliers, les échanges de services, le covoiturage, l'achat de produits frais en circuits courts, etc.

Les réfractaires (8% de l'échantillon) : Ce groupe de particuliers s'oppose aux pratiques collaboratives "sans pour autant en donner de raisons". Le non est catégorique, c'est une question de principe. A ce titre, selon eux, les entreprises classiques ne devraient pas s'engager dans cette voie à l'avenir. Sachant que rien ne motive cette opposition (même pas une expérience négative), ce groupe est imperméable à tous les arguments pour ou contre la consommation collaborative. Les réfractaires sont plus souvent des femmes (+ de 50%), de 65 ans et plus (31%), en retraite ou préretraités (50%), souvent issus des catégories populaires. Ces personnes-là n'utilisent pas non plus les réseaux sociaux (45%).

Les déçus critiques (6% de l'échantillon) : Ce groupe de particuliers a connu une ou des expériences négatives de consommation collaborative, principalement dans le domaine du covoiturage et de l'achat de biens entre particuliers. Les déçus critiques considèrent la consommation collaborative comme une arnaque associée à de l'insécurité. Ils trouvent que la consommation collaborative est un modèle néfaste pour l'économie (pertes d'emploi, concurrence déloyale, etc.). Dans ce contexte, ils sont farouchement opposés à ce que les entreprises classiques usent de ces pratiques à l'avenir. Les déçus critiques sont plus souvent des hommes âgés de 25 à 34 ans (12%) et des personnes âgées de 65 ans et plus (31%). Les pratiques qu'ils ont déjà testées sont le plus souvent le covoiturage et l'achat de biens à des particuliers.

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