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Qui sont les consommateurs collaboratifs ?

Des profils variés selon l'étude DGE.

Publié le

La consommation collaborative touche aujourd'hui l'ensemble des Français, des plus jeunes au plus âgés, des femmes, des hommes, des familles et des célibataires, des urbains et des ruraux. Revue d'effectifs !


Profil des consommateurs collaboratifsSelon l'étude sur la consommation collaborative menée par la Direction Générale des Entreprises (DGE), le PIPAME et le PICOM, les consommateurs collaboratifs ne sont pas seulement des étudiants à la recherche d'un bon plan, loin s'en faut ! « Selon le type de motivation (économique, sociale, environnementale), le type de transaction (gratuite ou payante) et le type de pratique par secteur, la consommation collaborative concerne l’ensemble des Français. » Et si globalement les pratiques varient peu entre les hommes et les femmes, les urbains et les ruraux, ou encore le niveau de revenu, en revanche, « trois critères sociodémographiques apparaissent comme particulièrement déterminants dans la propension de certains particuliers à réaliser davantage de pratiques collaboratives que le reste de la population : l’aspect générationnel (les étudiants vs les retraités), la situation familiale (les familles vs les célibataires sans enfant) et l’exercice d’une activité bénévole régulière. »

Dans le détail, point par point, l'étude DGE égraine les particularités :

Hommes/femmes : « Dans l’ensemble, il n’existe pas de différence entre les hommes et les femmes dans leur propension à réaliser des pratiques collaboratives » précise l'étude, mais en affinant l'analyse, quelques particularités se font jour. Ainsi, les hommes sont davantage offreurs dans la pratique du covoiturage sur des trajets réguliers (32% des hommes vs 24% de la population) et envisagent davantage de l’être dans le financement de projets sur Internet (27% vs 19%). Les femmes quant à elles donnent plus souvent que les hommes (32% vs 25%) et achètent ou vendent plus souvent des vêtements (53% vs 38%), tandis que les hommes préfèrent acheter ou vendre des produits électroniques (30% vs 20%), des jeux vidéo (près de 40% des hommes vs 23% de la population). Dans les services, les hommes sont plus généreux et effectuent davantage des services à titre gratuit (66% vs 53%), tandis que les femmes optent plus pour un échange rétribué (68% vs 55%). Sans surprise, les hommes proposent davantage de services dans les domaines des réparations/travaux (80%) et le jardinage (48%); alors que les femmes proposent plus souvent des gardes d’enfants (80%), des tâches ménagères (40%) ou de l’aide aux personnes âgées/handicapées (34% vs 25%).

Urbains/ruraux : Les urbains pratiquent davantage que le reste de la population le covoiturage sur des trajets ponctuels (30%) ainsi que l’hébergement payant chez des particuliers (près de 30% vs 20%). Les urbains sont aussi plus partants pour tester de nouvelles pratiques comme la location de voiture entre particuliers (24% vs 19%), le partage de taxi (28%), ou le financement de projets sur Internet (25% vs 18%). Les ruraux quant à eux sont davantage à pratiquer le covoiturage pour des trajets réguliers et le troc, l’achat et la vente de fruits et légumes (30% vs 23%). Ils achètent et vendent plus de produits et outils de bricolage et jardinage (28%, et de jouets (34%), là où les urbains achètent et vendent plus de produits électroniques (24%). Pour les transactions de services, les ruraux sollicitent aussi davantage de services gratuits (63% vs 53%), alors que les urbains proposent plus souvent des services payants/rémunérés. « Parmi les ruraux qui ont déjà expérimenté la consommation collaborative, ils sont moins nombreux que les urbains à avoir connu une expérience négative (23% vs 29%). »

Etudiants/retraités : Les étudiants achètent plus de biens entre particuliers et échangent plus de services (83% vs 55%) et notamment des cours ou enseignement (près de 80% vs 30%) et des gardes d’enfants (88% vs 43%). Ces services sont plus souvent rémunérés (97% vs 55%). « De par leur forte sensibilisation aux réseaux sociaux et outils numériques, la flexibilité de leur mode de vie et leur fragilité économique due à une absence de revenus fixes, les étudiants associent les pratiques collaboratives à de la débrouillardise et définissent la consommation collaborative comme un moyen de faire de bonnes affaires (37% vs 18%) ». Du côté des retraités, les pratiques collaboratives sont en retrait via les plateformes collaboratives. « Dans leur approche de la consommation collaborative, ils mettent cependant en avant la confiance (21% vs 16,5%) et la convivialité (25% vs 20%) et privilégient le contact humain à l’acte dématérialisé. » Cette approche explique sans doute pourquoi ces consommateurs sont plus nombreux à solliciter et proposer des services gratuits (sans échange ni troc) entre particuliers (65% vs 53%).

Familles/célibataires : Les familles sont très actives dans les différentes pratiques de consommation collaborative. « Le fait d’avoir des enfants semble représenter un facteur incitatif, notamment pour des raisons financières ». Au niveau des pratiques déjà effectuées, les familles déclarent plus souvent que le reste de la population avoir déjà fait de l’hébergement payant de particuliers (28% vs 19%), du covoiturage pour des trajets réguliers (33% vs 24%) et avoir acheté des produits frais à un producteur (33% vs 28%). Elles achètent et vendent aussi plus souvent à des particuliers, notamment des jouets, des DVD, des meubles, des vêtements, des chaussures...En termes de services, les familles font davantage d’échanges de services payants ou rémunérés (63% vs 55%), notamment des gardes d’enfants (73% vs 22%). A l'opposé, les célibataires sont plus en retrait sur les achats / ventes, mais par contre, ils utilisent plus souvent que le reste de la population le covoiturage pour des trajets ponctuels (34% vs 30%).

Hauts revenus/faibles revenus : « Les ménages dont le revenu mensuel est faible (moins de 1 200 €/mois) ne sont pas les plus actifs dans les pratiques de consommation collaborative. Ils se distinguent seulement du reste de la population par leur pratique de covoiturage pour des trajets ponctuels (35% vs 25%). » Ces ménages préfèrent plus souvent un bien d'occasion (ayant déjà servi et pouvant être réutilisé) plutôt que le bien neuf (52% vs 34%). « Par ailleurs, le service de garde d’animaux est plus souvent cité par ces ménages (38% vs 29%). » A l'inverse, les ménages dont le revenu mensuel est élevé (6 000 €/mois et plus) sont très impliqués dans les pratiques collaboratives, « notamment lorsqu’elle inclut des acteurs conventionnels. » 42% déclarent ainsi voter pour sélectionner un projet proposé par une entreprise conventionnelle et 40% ont déjà participé en tant que consommateur à la conception d'un produit, d'un service. Les hauts revenus sont également plus nombreux à réaliser du covoiturage pour des trajets ponctuels (44% vs 25%), de l’hébergement payant entre particuliers (33% vs 20%) ou des achats de produits frais au producteur (43% vs 28%). Ils déclarent aussi davantage donner des biens (40% vs 25%) et sollicitent plus souvent des services pour la garde d’enfants ou les tâches ménagères.

Bénévoles/non bénévoles : Les personnes déclarant avoir un engagement bénévole régulier, participent davantage aux repas entre particuliers. Elles pratiquent également plus l’achat de produits frais au producteur et font plus souvent du covoiturage sur des trajets réguliers ou ponctuels. Elles pratiquent plus souvent le troc, l’achat, la vente de production de fruits et légumes (34% vs 29%) entre particuliers et l’hébergement payant entre particuliers (27% vs 20%). Les bénévoles donnent aussi plus souvent des objets (37% vs 30%). De même, ils proposent et sollicitent davantage de services entre particuliers que le reste de la population (28% vs 19%), notamment à titre gratuit (32% vs 25%).

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