Si le marché des services aux entreprises a passé, sans trop souffrir, le trou d’air de la crise, c’est parce que la formule répond à un réel besoin. Depuis quelques temps déjà, les acteurs économiques ont bien compris l’intérêt qu’il y avait à se recentrer sur leur cœur de métier, là où se concentre leur valeur ajoutée. Et à se délester des tâches jugées non stratégiques, en les confiant à des prestataires extérieurs, spécialement formés et outillés pour les prendre en charge.

Pour le client, le choix de l’externalisation présente de multiples avantages. En se déchargeant des tâches d’ordre secondaire, il devient plus disponible pour mener à bien ses missions principales, et peut donc mobiliser l’ensemble de ses effectifs et de ses moyens sur les activités liées à son cœur de métier.

En faisant appel à un prestataire extérieur, spécialiste dans son métier, il bénéficie également de compétences auxquelles il n’aurait pas forcément accès en interne. Sauf à vouloir y mettre le prix fort. En effet, les prestataires de services sont des experts, rôdés à intervenir dans des situations, contextes et secteurs très variés. Ils ont l’avantage d’être parfaitement disponibles, réactifs et adaptables.

Pour le client, l’externalisation est aussi synonyme d’économies. Car il fait appel au prestataire uniquement lorsqu’il a besoin de ses services, et le paie à la mission. Si son intervention n’est pas nécessaire, ça ne lui coûte rien. Par temps de crise, cette flexibilité, qui permet d’encaisser les fluctuations d’activité, sans devoir supporter d’importantes charges fixes (locaux, équipements, gestion des personnels), est très appréciable.

Dernier point : grâce à ce système, le client bénéficie d’une parfaite maitrise de ses coûts. En effet, ceux-ci sont définis à l’avance (parfois de manière forfaitaire), avec le prestataire. Et souvent moins élevés que si la prestation était réalisée en interne, du fait de la mutualisation mise en place par le fournisseur.