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E-commerce : trop d'amateurisme en France ?

1ère partie du dossier consacré au numérique

Publié le

Dans une étude réalisée sur l'e-commerce français, Email Brokers fustige le manque de professionnalisme des sites français. Non respect de la législation, sous-développement du nombre de sites marchands, dérégulation des .fr... l'étude met le doigt là où ça fait mal !

Le e-commerce en France accumule les retards à l'allumage et ce retard n'a évidemment rien de bon pour la croissance française ! C'est à cette conclusion qu'aboutit le baromètre réalisé récemment par Email Brokers, une société spécialisée dans le marketing interactif. Pourquoi un constat aussi sévère ?

Selon Email Brokers, l'e-commerce est plus que jamais au cœur des problématiques économiques d'aujourd'hui : «
Alors que le e-commerce français représente un potentiel en PIB au moins égal à celui de l’énergie, les chiffres au réel en sont très loin. » Et Email Brokers de revenir sur les conclusions d'une autre étude menée il y a quelques mois : « 81% des entreprises ayant failli en 2013 n’avaient pas jugé utile de développer leur présence numérique ».

Simple coïncidence ? Bien sûr que non : le retard français dans le e-commerce est un vrai handicap économique et concurrentiel. Et «
les résultats des six derniers mois ne laissent pas présager d’embellie. C’est une forme d’amateurisme qui persiste en France avec toujours les mêmes écueils. »


8% seulement de sites marchands

Le principal écueil justement pointé par Email Brokers tient au sous-développement marchand des entreprises françaises sur la toile. « En cumulant sites transactionnels disposant d’une solution de paiement en ligne et sites non transactionnels sans possibilité de paiement direct, on estime à seulement 8% le nombre de sites considérés comme relevant du e-commerce, soit moitié moins qu’ailleurs en Europe où le taux atteint en moyenne 15 à 20% des sites professionnels. »

Comment expliquer un si mauvais score pour les entreprises françaises ? Selon Email Brokers, la faute en revient à la complexité des outils utilisés mais aussi à une absence de cadres normatifs clairs. Ainsi, dans le détail, quand le baromètre Email-Brokers décompte 220.703 URL d'e-commerce, il faut «
prudemment en retirer 88.007 (39,78%) qui ne sont plus à jour depuis 18 mois. » Pourquoi cet abandon ? Email Brokers l’explique en grande partie « par une pénurie de solutions d’e-commerce simples et efficientes, à la portée des TPE et artisans, les plus pénalisés par la jungle du monde du web. »


Un cadre normatif inexistant

Clairement, si les entreprises hésitent à se lancer, cela tient essentiellement au fait qu'aujourd'hui encore, créer un site e-commerce rime trop souvent avec « usine à gaz » ! Du coup, les entreprises s'adressent à des entreprises prestataires spécialisées qui ne sont pas toutes bien recommandables... Le site vite monté, la TPE ne sait ensuite pas comment l'actualiser. L'effort financier consenti devient ainsi rapidement contre productif.

Rien n'est pire qu'un site e-commerce présentant des produits périmés
! «
Les pouvoirs publics sont les premiers responsables de ce drame. A commencer par leur inertie à construire un cadre normatif capable de protéger les petites structures des loups du web. Le choix malheureux d’une solution d’e-commerce déjà obsolète ou parfaitement inadaptée aux besoins de l’entreprise, trop rigide ou trop peu sécurisée produit immédiatement ses effets pervers. »


Un vrai laxisme face à la réglementation

Outre le faible taux d’entreprises ayant fait l’effort de développer une boutique en ligne, et le fort taux de sites sans remises à jour, Email Broker constate un vrai laxisme des sites en ligne quant au respect de la législation. Ainsi, sur 220.703 URL’s uniques d’e-commerce, seules 132.805 (60,17%) affichent leurs conditions générales de vente et 73.334 (33,22 %) leurs mentions légales (quand elles sont complètes). « A la limite de l’aberration, seules 21 927 se soucient de renseigner leurs clients quant à leur droit d’accès et de rectification de leurs informations personnelles. »

Tous ces dysfonctionnements sont regrettables aujourd'hui bien sûr, mais aussi comme le souligne Email Brokers, ce laxisme face à la réglementation marque implique pour demain une incapacité de vendre pour ces entreprises «
tant qu’elles n’auront pas procédé à une mise aux normes de leur site Internet. »

Référencement et médias sociaux : peut mieux faire

Si, de toute évidence, la création d'un site marchand est déjà compliqué, il est encore plus compliqué pour les entreprises de le faire connaître par manque de moyens mais aussi et surtout par manque de compétences. « Les entreprises se trouvent dans l’incapacité de faire vivre leur présence sur le web. Associé à un vieillissement des technologies utilisées et à un référencement quasi nul, le e-commerce français et en particulier les TPE ne peuvent pas émerger. »

La faute au manque d'anticipation des pouvoirs publics pour former des spécialistes ? C'est l'avis d'Email Brokers ! «
L’apparition de ces nouveaux métiers du web n’a pas été suivie d’effet et les entreprises françaises en subissent aujourd’hui les conséquences. La formation précoce à ces métiers indispensables de l’Internet et l’accompagnement en moyens humains et financiers ne peuvent désormais plus être une option si la France entend rester un concurrent commercial convaincant. »

Outre le référencement, selon les constatations d'Email Brokers, les entreprises pêchent également sur les médias sociaux : «
sur les 2.275.610 URL professionnelles françaises, moins d’un quart aujourd’hui dispose d’un profil social. Sur ce quart, la capacité à alimenter qualitativement et quantitativement son réseau social n’est pas à la hauteur des résultats attendus. »

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