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Economie collaborative : les raisons du succès ?

5ème partie du dossier consacré à l'économie collaborative

Publié le

Si le collaboratif n'a rien de nouveau en soi, le phénomène prend de plus en plus de place dans notre quotidien depuis quelques années, porté en cela par la crise bien sûr, mais aussi par l'avènement des nouvelles technologies.

 
Toutes les études le prouvent : aujourd'hui, les habitudes de consommation changent ! Et ce changement se fait en profondeur, dans toutes les couches de la société. Plus d'altruisme, plus de social, plus de relations, plus de local, plus de naturel... la tendance va naturellement vers plus de sens critique et plus de réflexions pour chaque achat.
 
Ce phénomène exacerbé encore par la crise n'a toutefois pas attendu la crise pour s'installer durablement. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu'internet est passé par là ! En effet, si de plus en plus, la part immergée de l'iceberg du troc, prêt et partage gagne en visibilité, cela tient essentiellement au fait que désormais, les outils de partage sont disponibles sur le net. Le besoin crée la demande, et la demande crée le besoin ! Ce cercle « besoin / demande » signe clairement une révolution latente des habitudes de consommation. Elle traduit aussi d'une prise de conscience économique et écologique bien sûr. L'épicentre des priorités se déplace. La relation prime sur la possession.

Désormais, l'idée qu'il n'est pas utile de posséder pour utiliser fait son chemin. L'idée aussi que l'achat peut se faire d'occasion fait son chemin ! Les plateformes de troc, vente d'occasion et échange l'ont bien compris. Manquait que la confiance pour faire monter la mayonnaise. Et là encore, les plateformes dédiées l'ont bien compris. En proposant des systèmes de notation et d'avis, le consommateur se trouve rassuré. D'autant que les plateformes jouent de plus en plus la carte du tiers de confiance, en proposant des systèmes de déblocage des paiements uniquement lorsque le client final a bien reçu son colis ou bien utilisé son service.

En quelques sortes, les nouveaux outils propulsés par internet remplacent les marques... A cela s'ajoute bien évidemment l'effet masse critique. En effet, avant internet, il était difficile de trouver par ses propres moyens un interlocuteur distant intéressé par un échange. Et aujourd'hui, les outils internet vont plus loin que chercher une offre et une demande arrangeantes pour les deux parties, ils proposent des systèmes d'échange à trois, voire plus, orchestrant ainsi un jeu de « chaises musicales » impossible autrement. La valeur ajoutée est donc bien réelle et facile d'utilisation !
 
L'autre grande raison du succès de la consommation collaborative tient aussi à la crise et à la fragilité ressentie de situations pourtant bien établies. En l'espace de quelques années, de grandes entreprises ont été déboulonnées jetant des centaines de salariés sur le pavé. La sûreté n'étant plus assurée, la recherche de solutions alternatives est devenue la règle pour dépenser moins sans pourtant vivre moins bien. Face à l'internationalisation des échanges facteur de baisse des prix, de concurrences et de délocalisation, l'économie collaborative oppose des valeurs issues du développement durable, du commerce équitable. La prise de conscience que chaque achat influence la vie économique locale est réelle. De là découle l'idée que la mise en commun d'énergies est facteur de valeur ajoutée pour la société, et par ricochet pour soi-même. L'économie collaborative replace ainsi la consommation à l'échelle de l'humain.

Le jeu se fait collectif pour la survie de tous. La solidarité n'est plus vécue simplement comme une offrande culpabilisante pour celui qui en est le bénéficiaire, mais comme un tremplin, une chance, un espoir donné par quelques uns. Et qui sait, peut-être que ces quelques uns aujourd'hui aidants auront besoin d'aide aussi par la suite... Le discours est clairement solidaire et gagnant / gagnant. Cela se traduit notamment dans le secteur de la création d'entreprises avec par exemple le crowdfunding, mais aussi plus globalement dans l'ensemble des secteurs de la consommation concurrentielle avec les avis sur le net, la constitution de groupes communautaires ou de groupes d'achat. Chacun peut trouver dans le fait de collaborer à un projet un intérêt.
 
Dernière raison et non des moindres qui explique le succès de la consommation collaborative : le succès appelle le succès ! En clair, plus le phénomène se propage et plus il s'ancre dans notre quotidien. Comme le souligne le blog référence de la consommation collaborative (http://consocollaborative.com/) : « L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. » Le site de l'APCE le confirme : « De nombreuses solutions de partage existent aujourd'hui ».

Et le très sérieux site d'aide à la création d'entreprises cite quelques exemples : « on peut héberger un touriste (grâce à AirBnB ou Sejourning), louer une perceuse ou des ustensiles de cuisine dont on se sert peu (sur E-loue, Zilok ou Ma petite cuisine), utiliser la voiture (avec Blablacar) ou la machine à laver de son voisin (La machine du voisin), prendre un vélo en libre-service. On peut partager ses petits plats (Supermarmite) ou son espace de travail (avec le coworking), faire ses courses alimentaires via les circuits courts et les achats groupés (La ruche qui dit oui) ou être mis en relation avec des particuliers qui vous aideront à déménager (Mydéménageur). Même la finance est touchée avec le crowdfunding (ou financement participatif). Il met en relation des porteurs de projets avec des financeurs-particuliers via des plates-formes numériques (Kisskissbankbank, Ulule, Friendsclear…). » Bref, le participatif / collaboratif se développe tous azimuts ce qui rend la marginalité de la démarche de moins en moins marginale !

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