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L'Alliance du Commerce s'engage pour relancer l'emploi

L'Alliance du Commerce s'engage pour relancer l'emploi

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Dans une récente publication, l'Alliance du Commerce faisait le point sur le poids économique du commerce de détail en France et revenait sur les tendances de fond de la consommation d'aujourd'hui. Une occasion de faire passer un message clair : le commerce doit s'adapter pour relancer l'emploi. Instructif !

L'Alliance du Commerce s'engage pour relancer l'emploi

L’Alliance du Commerce regroupe trois fédérations : la Fédération des Enseignes de la Chaussure, la Fédération des Enseignes de l'Habillement, et l’Union du Grand Commerce de Centre-Ville (grands magasins et magasins populaires). Dans une publication datée d'avril sous le titre évocateur de « Comment relancer l’emploi dans le commerce de détail ? » l'Alliance du Commerce vient apporter sa vision du commerce d'aujourd'hui, et ses solutions pour améliorer sa compétitivité.

37 % des ventes du commerce de détail en grandes surfaces alimentaires
Le commerce représentait en France en 2012 environ 10% de la valeur ajoutée et 14% de l’emploi de l’ensemble des branches. « Depuis 1995, les effectifs de salariés et de non-salariés se sont sensiblement accrus dans le commerce. Les effectifs du commerce, y compris les indépendants, sont ainsi passés de 3,1 millions en 1995 à 3,7 millions en 2012 (soit une hausse de 19%). » En 2012, les ventes (TTC) du commerce de détail atteignaient 495,6 milliards d'euros. Les ventes en magasins représentaient 94,4% du total des ventes, contre 5,6% pour les ventes hors magasin (dont 4,2% pour la vente à distance). « Ces ventes en magasin se répartissent à part quasiment égales entre le commerce alimentaire (242,4 milliards d'euros soit 51,9% des ventes), et le commerce non alimentaire (225,1 milliards d'euros, soit 48,1% des ventes). »
Cet équilibre entre commerce de détail alimentaire et commerce de détail non alimentaire masque cependant la large domination des grandes surfaces d'alimentation générale (hypermarchés et supermarchés) qui représentent à elles seuls 37% des ventes en valeur.
Le sous-secteur de l'équipement du foyer (bricolage, électroménager, meubles, etc) qui représente le second secteur les plus important, réalise 11% des ventes. Les secteurs de l'alimentation spécialisée, de l'habillement-chaussures, et des pharmacies et articles médicaux sont également des composantes significatives du commerce de détail. En revanche, le poids des petites surfaces d'alimentation générale ou des technologies de l'information et de la communication reste limité.

Un jeune actif sur quatre travaille dans le commerce

Selon l'Alliance du commerce, « le commerce de détail en magasin concentre 95,3% des effectifs salariés du secteur. Le commerce de détail hors magasin représente donc 4,7% des effectifs salariés. » Dans le détail, les effectifs du commerce de détail alimentaire (49,5% des effectifs du secteur, dont 19,7% pour les hypermarchés et 12,6% pour les supermarchés) sont désormais comparables à ceux du commerce non alimentaire (45,8%, dont 16% pour l’équipement de la personne).

Les effectifs salariés du commerce de détail et de l’artisanat commercial sont majoritairement féminins (59,9%). Ils sont également jeunes, puisque 12,7% des effectifs du commerce de détail et 22,7% de ceux de l’artisanat commercial sont âgés de moins de 25 ans. « Un jeune actif de moins de 25 ans sur 4 travaille dans le commerce. » Par ailleurs, l'Alliance du Commerce note que le temps partiel est largement répandu dans le commerce de détail (43,7% des femmes et 20,6% des hommes). « 41% des actifs du commerce de détail ont travaillé le dimanche, soit une proportion inférieure à celle observée dans l’hébergement et la restauration (63%). »

Le déclin de la consommation de masse au profit du personnalisé

Le modèle de l’hypermarché a profondément façonné le secteur du commerce de détail et transformé la géographie urbaine. « L’implantation des hypermarchés à la périphérie des grandes villes et le développement de centres commerciaux autour des hypermarchés a déplacé le centre de gravité du commerce et provoqué une désaffection du commerce de centre-ville. » Dans le même temps, l'industrialisation de la vente a eu pour conséquence de faire baisser les prix, mais aussi de déshumaniser les relations. Et les consommateurs d'aujourd'hui sont de moins en moins en phase avec ce modèle de consommation de masse ! « Les nouvelles aspirations des consommateurs remettent en cause le modèle dominant de l’hypermarché. Symbole de la consommation de masse et de l’uniformisation, il se révèle inadapté à la demande de sens et à l’individualisation des préférences des consommateurs. »

Cette tendance à plus de sens et plus d'humain fait faire machine arrière aux enseignes de la grande distribution. « L’hypermarché généraliste voit ses positions s’effriter au profit de ses concurrents directs » que sont le commerce de centre-ville et les magasins spécialisés. « L’avènement du consommateur-client en quête de sens provoque une modification de l’offre du commerce de détail. Le modèle de l’hypermarché décline au profit d’un commerce plus précis et serviciel. Mais le consommateur n’est pas la seule source de réorganisation de l’offre. L’apparition du e-commerce bouleverse en profondeur le secteur du commerce de détail. »

Vers un commerce de détail connecté

Selon l'Alliance du Commerce, « le e-commerce révolutionne l’offre à travers le développement d’un commerce multicanal (Internet, mobile, magasin), qui permettra de capter de nouveaux clients. » Cette révolution en marche a un principal avantage : il permet d'ouvrir 7 jours sur 7 et 24 sur 24 pour mieux servir ses clients. A cela s'ajoute la possibilité d'ajouter un vrai service à valeur ajoutée : « Le multicanal permet d’accompagner le client tout au long de son parcours et d’organiser l’offre en conséquence. En accordant à nouveau la priorité au client, il renforce les métiers du commerce autour de l’accueil et du conseil. » Le multicanal est donc plutôt une bonne chose pour les clients mais aussi les enseignes. Ceci étant, « même si Internet représente un canal complémentaire (les consommateurs utilisent les sites Internet pour découvrir l’offre et préparer leur achat en magasin), le développement du e-commerce s’est néanmoins accompagné de l’apparition de « pure players » (sites sans magasin), qui ont provoqué dans certains secteurs le déclin ou la disparition de magasins physiques. Les exemples de Virgin, de Surcouf ou encore des librairies Chapitre en témoignent. »

L'ouverture du dimanche ardemment espérée

Selon l'Alliance du Commerce, « le commerce doit s'adapter aux nouveaux rythmes de vie et de temps des consommateurs. » Face aux 24/24 et 7 jours sur 7 du e-commerce, les magasins soumis à des obligations de fermeture le dimanche et le soir se trouvent pénalisés. « Face au développement du e-commerce et d’Internet qui ne s’arrête jamais, le commerce de détail trouve avantage à adapter, et parfois, à allonger ses horaires d’ouverture ». Cela concerne notamment selon l'Alliance du commerce, les commerces se trouvant en concurrence directe et frontale avec le e-commerce qui « disposeraient d’un atout supplémentaire » et aux commerces qui se sont investis dans une stratégie multicanale et « click and collect », pour qui « des horaires allongés permettraient de mieux capter une demande en provenance d’Internet, articulée sur une fonction « retrait » de la marchandise en magasin. »

De plus, dans le cadre de villes touristiques comme Paris, l'allongement des horaires d'ouverture permettrait de « s’adapter à la diversité des rythmes des touristes et à une consommation par nature plus imprévisible, peu « organisée » et subordonnée à l’objectif « loisirs », week-end ou durée de séjour. » Tous ces arguments font que l'Alliance du Commerce se positionne en faveur d'une remise à plat de la législation actuelle pesant sur les horaires d'ouverture des magasins. Clairement pour l'Alliance du Commerce, « les effets économiques d’une plus grande facilité à ouvrir le dimanche seraient favorables en termes d’emplois et de confort du consommateur ». Et l'Alliance du Commerce s'est livrée à quelques calculs prospectifs pour mieux appuyer sa thèse : « Une ouverture pendant 10 dimanches supplémentaires nécessiterait donc 32 millions d’heures travaillées supplémentaires dans les commerces concernés, soient 20 000 emplois en équivalent temps plein. » Le travail de nuit est également longuement évoqué dans la publication à la manière d'un livre blanc de l'Alliance.

Les 8 propositions de l'Alliance pour relancer l'emploi

Pour relancer l'emploi dans le commerce de détail, l'Alliance du Commerce formule le vœu d'une législation assouplie et liste 8 propositions concrètes :
  • Proposition n° 1 : Une liste des activités pouvant de plein droit employer des salariés le dimanche, actualisée tous les 5 ans avec une commission d’experts et les partenaires sociaux
  • Proposition n° 2 : Simplifier les règles applicables en matière de « dimanches du maire » en créant un droit de tirage d’au plus 10 dimanches pour le commerçant
  • Proposition n° 3 : Simplifier les règles applicables en matière de classement des communes et zones touristiques
  • Proposition n° 4 : Un accès à l’emploi de salariés le dimanche dans le commerce possible par la négociation collective, comme dans l’industrie
  • Proposition n° 5 : Une révision des arrêtés préfectoraux
  • Proposition n° 6 : Une régulation de la concurrence par des démarches territoriales
  • Proposition n° 7 : Mieux définir les conditions de recours au travail du soir
  • Proposition n° 8 : Encourager les bonnes pratiques de négociation, y compris par une négociation nationale interprofessionnelle.
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