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La création d'entreprise : encore trop souvent de l'improvisation

L'enquête sur les entrepreneurs révèle que près de la moitié n'a pas réalisé d'étude de marché et/ou de business plan avant de se lancer.

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Selon l'enquête sur les entrepreneurs, un an après leur création réalisée par l'Agence pour la création d'entreprise (APCE) et l'éditeur de logiciels EBP, création d'entreprise rime trop souvent encore avec improvisation.


Les créateurs d'entreprise le savent bien : pour se donner toutes les chances de pérenniser leur entreprise, il faut s'y préparer. Un budget béton, une étude de marché carrée, un business plan solide... la recette de la réussite repose à l'évidence sur un minimum de préparation. Mais entre la théorie et la pratique, il y a une marge ! C'est à cette conclusion assez déroutante qu'arrive l'enquête sur les entrepreneurs, un an après leur création réalisée par l'APCE et EBP auprès de 831 entreprises créées en 2012 (hors autoentrepreneurs). En effet, selon cette enquête moins d'un entrepreneur sur deux (47 %) témoigne avoir réalisé une étude de marché et/ou un business plan avant de se lancer. Parmi ces entrepreneurs, un tiers sont devenus patrons en se faisant confiance. Armés d'une bonne dose d'optimisme, d'une connaissance plus ou moins avérée de leur marché et une approche empirique des moyens financiers nécessaires à leur projet, ces créateurs là ont sauté le pas. Parmi les entrepreneurs qui en sont passés par une étude de marché, un prévisionnel financier et un plan de trésorerie, 81 % estiment que cela a été déterminant dans l’obtention d’un prêt bancaire. Beaucoup se sont fait aider pour mener à bien la préparation de leurs projets, soit par un expert-comptable (37 %), soit par un conseiller de leur chambre consulaire (17 %), soit encore par un organisme dédié à la création (14 %) ou des proches (12 %).

Quel budget pour démarrer ?


Sachant que le budget initial est souvent le nerf de la guerre, comment les entrepreneurs toutes catégories de créateurs confondues (hors auto-entrepreneurs), s'y prennent-ils pour rassembler la somme nécessaire au démarrage de leur projet ? Sur ce point, l'enquête est formelle : la très grande majorité des entrepreneurs (82 %) ont cassé leur tirelire en vendant au besoin des biens personnels pour gonfler leur apport (7 %). 17 % attestent avoir bénéficié en outre de l'aide aux créateurs de Pôle emploi sous forme de capital, tandis que 12 % ont sollicité des proches. Globalement, la moitié des créateurs ont complété leurs deniers personnels par un prêt bancaire ou assimilé. Parmi ces créateurs, 42 % ont obtenu un prêt bancaire au titre de l'entreprise et 7 % un prêt bancaire à titre personnel. A cela s'ajoutent 9 % qui ont accédé à un prêt d'honneur ou à une avance remboursable, 8 % à un prêt Nacre et 3 % un PCE Oseo (prêt à la création d'entreprise) accordé par les banques avec la caution de BPI France. Globalement, sur l'ensemble du panel des sondés, 32 % ont démarré leur activité avec moins de 8 000 €, 30 % ont mobilisé plus de 40 000 € (dont 7 % plus de 160 000 euros). Ces budgets initiaux ont-ils été suffisants ? Un an après, 82 % des sondés affirment que oui.

Des relations avec la banque plutôt bonnes



Globalement, les relations entre les entrepreneurs et les banques sont plutôt bonnes puisqu'en effet, 86 % des entrepreneurs qui ont fait appel à une banque pour un prêt l'ont obtenu. En moyenne, les entrepreneurs n'ont contacté que 2,5 banques pour obtenir leur financement complémentaire... 75 % de ceux qui ont sollicité un prêt ont obtenu un accord en moins d’un mois. Et en terme de garanties réclamées ? 40 % des sondés qui ont eu recours à un prêt affirment n'avoir eu à apporter aucune garantie. 36 % ont dû fournir une caution personnelle, sur leurs biens ou en faisant appel à une autre personne et 29 % ont fait jouer la garantie d'un organisme de type Oséo, Siagi ou France active. Globalement, sur l'ensemble des créations d'entreprises enregistrées en 2012 (hors auto-entrepreneurs), soit 242 498 créations d'entreprises, Oseo n'a cautionné que 13 000 PCE, soit un pourcentage assez faible de 5,3 % des créations d'entreprise. Selon Oseo, 75 % des entreprises ayant bénéficié d’un accompagnement (prêt bancaire et garantie) passent le cap des cinq ans d’existence, contre seulement 50 % des entreprises non accompagnées.

Les atouts d'une création en franchise



Selon les chiffres du Système d'information sur les nouvelles entreprises (SINE) de l'Insee, le niveau d'investissement, l'ambition du projet et le profil de l'entrepreneur jouent un grand rôle dans la pérennité des entreprises nouvellement créées. Ainsi, globalement, plus l’investissement au démarrage est important, et plus la pérennité est assurée. Le taux de survie à 3 ans passe ainsi de 85 % pour une entreprise créée avec un investissement de 160 000 euros ou plus, alors qu'il descend à 60 % seulement pour les investissements les plus modestes. Sachant que le niveau d'investissement est souvent corrélé à la nécessité ou non de recruter des salariés, plus l'ambition du projet est importante et plus la pérennité est assurée. Ainsi, le fait d’employer des salariés et de créer une société pérennisent globalement les entreprises : 74 % des sociétés créées sont toujours là 3 ans plus tard alors que pour les individuels, le taux de pérennisation à 3 ans chute à 59 %. Du point de vue du profil du dirigeant aussi, les chances de pérenniser une activité augmente en fonction du niveau d'étude (58 % pour les moins diplômés contre 71 % pour les diplômés de l'enseignement supérieur ; 63 % pour les employés et techniciens contre 72 % pour les cadres). A ces facteurs déterminant s'en ajoutent d'autres comme notamment le secteur d'activité avec une pérennité en moyenne de 59 % pour les activités commerciales, 64 % pour l'immobilier, 67 % pour la restauration, 77 % pour les commerces de bouche, et jusqu’à 87 % pour les activités liées à la santé.


En analysant tous les chiffres fournis par l'enquête APCE/EBP, les chiffres Oseo et les chiffres Sine, un constat s'impose : plus le projet est important et plus il demande d'investissement, plus il s'accompagne d'une vraie réflexion et d'une vraie préparation en amont pour une pérennité plus assise. Ce ratio pérennité / investissement / ambition du projet / accompagnement va dans le sens du modèle de la franchise. En effet, en franchise, le projet s'inscrit sur du long terme et nécessite certes plus d'investissements mais pour une pérennité plus assurée.


L'enquête entrepreneurs, un an après leur création a été réalisée en juillet 2013 par TMO Région pour l’APCE et EBP auprès d’un échantillon représentatif (secteurs d’activité, taille en nombre de salariés, nature juridique), de 831 entreprises créées en 2012 (hors auto-entreprises).

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