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Immobilier : des volumes de vente toujours en berne

Le nombre d'opérations est en baisse de 20% sur 2 ans.

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Selon les prévisions publiées le 15 octobre dernier par le Crédit Foncier Immobilier, les ventes dans l'ancien sont en berne en 2013 malgré la baisse des prix et une légère hausse du nombre de crédits accordés ces derniers mois. Le marché du neuf et celui de l'immobilier d'entreprise marquent eux aussi le pas.

Focus le marché de l'immobilierLe marché de l'immobilier résidentiel ancien a du mal à se sortir la tête de l'eau. C'est en substance ce qu'attestent les chiffres publiés le 15 octobre dernier par le Crédit Foncier Immobilier. Selon ce spécialiste, les ventes devraient accuser un nouveau repli en 2013, estimé à 9% sur un an à 645 000 transactions contre 709.000 en 2012. «En deux ans le marché de l'immobilier résidentiel dans l'ancien devrait afficher une baisse de 20%». Globalement, en totalisant le marché résidentiel privé neuf et ancien, le marché devrait péniblement atteindre les 849.000 opérations en 2013, contre 936.000 en 2012 et près de 1,1 million en 2011.



Une stabilité des prix en «trompe l'œil»


En reprenant les chiffres de ses agences croisés avec les données des notaires, le Crédit Foncier Immobilier atteste d'une quasi stabilité des prix à -1,9% sur les appartements à Paris au deuxième trimestre en glissement annuel, -0,1% en petite couronne, -0,7% en grande couronne, -1,3% en province et de -0,9% à -1,8% pour les maisons selon les secteurs. Cette quasi stabilité des prix sans décrochage brutal, est selon le groupe bancaire, à prendre avec circonspection. En effet, dans un marché soumis à de fortes baisses de volumes et à un fort attentisme des ménages, «seuls les biens offrant un très bon rapport qualité/prix parviennent à s'échanger, ce qui masque la baisse globale du prix de l'immobilier ancien» Cette situation, en «trompe l'œil» devrait perdurer selon le Crédit Foncier Immobilier. Dans les mois à venir, le groupe bancaire anticipe ainsi une évolution à double vitesse des prix. D'un côté, sur les marchés tendus comme à Paris ou dans les cœurs des grandes villes régionales, les prix pourraient «subir une nouvelle décote, même légère, tandis que les biens avec défauts accuseraient une décote plus sensible». Dans les zones où l'offre est pléthore, le décrochage des prix devrait être plus sévère : «la sélectivité des acheteurs devrait s’accroître et entraîner une baisse des prix encore plus nette, voire un blocage des ventes pour les logements présentant des défauts (localisation peu prisée ou faible qualité du bien…)».

Le marché du neuf à la peine

Selon le Crédit Foncier Immobilier, le marché résidentiel du neuf ne fait guère mieux que celui de l'ancien en affichant un repli des volumes et une production qui «rejoint ses plus bas niveaux depuis 5 ans». Ainsi, selon le groupe bancaire, au second trimestre 2013, «la construction de logements neufs continue de se rétracter
(343.000 logements mis en chantier sur un an glissant à fin août 2013, soit -11,1% par rapport à la même période de 2012). La baisse du nombre de logements autorisés est plus rapide que celle des mises en chantier (458.000 logements autorisés sur une année glissante, soit -13,5%).» Du côté de la commercialisation, la chute est sévère puisque les mises en vente du second trimestre sont «inférieures de 22% à celles réalisées à la même période 2012 pour les appartements, et de -13,6% pour les maisons en secteur groupé.» La baisse des prix moyens au second trimestre «a été modérée du fait, notamment, d’un coût du foncier qui demeure élevé et de coûts de construction difficilement compressibles.»

L'immobilier d'entreprise marque le pas

Selon le point de conjoncture du Crédit Logement Immobilier, «le marché du locatif tertiaire accuse également un fort ralentissement». Et en effet, avec 1,3 million de m² placés sur les neuf premiers mois de 2013, le volume est en retrait de 22% par rapport à la moyenne décennale proche de 1,7 million de m². Sur le troisième trimestre, les plus forts ralentissements par rapport à 2012 sont enregistrés sur les petites surfaces de bureaux de moins de 500 m² et les très grandes surfaces (plus de 10.000 m²), «où le recul des transactions est plus brutal en ce troisième trimestre, se rétractant de moitié par rapport à 2012.» Ces conditions de marché difficiles ont des répercussions sur les loyers faciaux franciliens, «qui se replient de 3,12% sur un an glissant au 3ème trimestre 2013.» Le marché de l'investissement reste quant à lui soutenu, avec 10,5 milliards d'euros investis (France entière) dans les bureaux, commerces, entrepôts et locaux commerciaux sur les 9 premiers mois de l'année, soit un «volume globalement supérieur aux neuf premiers mois de 2012».

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