« Le franchisé idéal n'est pas forcément quelqu'un de très commercial », Eric Persin (Beezen)

Toute la Franchise : Le concept Beezen est-il traditionnel ou inédit ?

Eric Persin : Beezen est à la fois un concept inédit, parce que c'est la première fois que Kangourou Kids lance un réseau d'entretien du domicile, ménage et repassage ; et à la fois quand même très traditionnel parce que le marché ne nous a pas attendu. Il y a déjà beaucoup d'acteurs.

« La grosse particularité de ce marché c'est que c'est un marché déceptif »

Mais la grosse particularité de ce marché c'est que c'est un marché déceptif. Si vous interrogez des amis qui ont des prestataires de ménage – ou si vous-même avez eu affaire à des prestataires de ménage, il est très courant que le client ne soit pas satisfait de la prestation. Nous, nous avons trouvé pourquoi. Je ne vais pas tout vous dire mais on a mis en place un dispositif et une organisation qui nous permettent de limiter ce risque d'insatisfaction du client.

Comment votre marché a-t-il été impacté par la crise Covid-19 ?

Pas énormément parce que l'activité de ménage se déroule majoritairement en dehors de la présence des clients. On a beaucoup de clients célibataires ou de couples biactifs qui demandent qu'on fasse le ménage chez eux pendant leur absence. Donc ça ne freine pas l'intervention d'un tiers dans la maison.

Il y a eu une baisse du chiffre d'affaires relativement faible à cause du Covid et il n'y a pas de raison pour que la crise, dans les mois qui viennent, durcissent ces conditions.

Comment le réseau Beezen s’est-il adapté à la crise ?

Pour les salariés, et pour les clients évidemment, on a mis en place un protocole sanitaire rigoureux qui nous permet de préserver nos salariés. Quand vous êtes prestataire de services, la qualité de votre structure ce sont vos salariés. Il faut les protéger pour éviter qu'ils soient contaminés, qu'ils soient en arrêt maladie et qu'on soit obligé de les remplacer, etc.

Pour le maintien de l'activité économique, la protection des salariés est très importante. En outre, ces mesures rassurent aussi les clients puisque ce sont des mesures d'hygiène, de bonnes pratiques, de sécurité sanitaire. Donc, plus on en fait pour les salariés, plus le client est rassuré. 

Quelles sont, aujourd’hui, vos perspectives et ambitions de développement ?

On est un petit sur ce marché. Il y a des acteurs beaucoup plus importants que nous. On a déjà trois agences ouvertes, à Paris, à Tours et à Bordeaux et on compte ouvrir une dizaine d'agences par an. Une partie sera probablement ouverte par des franchisés Kangourou Kids et l’autre par des franchisés extérieurs. 

>> Lire aussi : Beezen, le nouveau concept du groupe Kangourou Kids pour entreprendre dans les services à la personne

Quel est, selon vous, le franchisé idéal ?

Le franchisé idéal n'est pas forcément quelqu'un de très commercial parce que, dans notre modèle économique, toute l’approche commerciale, les devis et l'argumentaire commercial, est assurée par un call center national. 

Nous recherchons plutôt une bonne organisation et une bonne fibre sociale parce qu'on emploie des personnes qui ont souvent des situations un peu précaires, un peu compliquées. Pour pouvoir répondre à ces attentes professionnelles, on n'est pas assistante sociale mais, néanmoins, il faut avoir une écoute bienveillante. Il faut quelqu'un qui ait cette fibre, cette empathie, pour pouvoir effectivement garder ses équipes.

Voir l’interview d’Eric Persin, directeur général de Beezen, en vidéo :

En savoir plus sur Beezen, les atouts de son concept et les modalités pour ouvrir une agence de services à la personne avec le réseau sur la fiche de présentation de la franchise Beezen.