Après Casablanca, Rabat et Marrakech, c’est au tour de Tanger d’adopter la procédure
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Le «sésame» passe à 60 euros
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Le consulat de France à Tanger, dont dépend une grande partie de la région nord, s’est officiellement mis à l’heure de la biométrie, fin décembre. «Ce nom quelque peu barbare ne changera en rien les formalités ni la paperasse nécessaires pour l’obtention du visa Schengen», assure Alian Bricard, le consul général. Le principe du visa biométrique est simple: Le demandeur est pris en photo et ses empreintes digitales relevées. C’est la modification majeure qui est apportée au processus d’octroi des visas. La réglementation ne changera pas. Seulement, le système ne s’appliquera pas aux enfants de moins de six ans, leurs empreintes n’étant pas encore stabilisées.
Ces derniers, qui dorénavant doivent être porteurs d’un passeport indépendant pour voyager en territoire Schengen, devront avoir un visa. Mais bonne nouvelle, ce dernier est gratuit. A noter qu’une augmentation est entrée en vigueur ce 2 janvier. Desormais, l’obtention du sésame passe de 35 à 60 euros (environ 600 DH). Le dispositif biométrique a été installé au Maroc en deux phases. D’abord, ce sont les consulats de Rabat, Casa et Marrakech qui ont ouvert le bal début décembre. Ils sont suivis par ceux d’Agadir, Fès et Tanger.
Au niveau mondial, seule une trentaine de consulats sont à ce jour aptes à délivrer des visas biométriques.
Les empreintes sont centralisées à Paris et stockées dans une base de données commune aux Etats Schengen. A noter que, pour l’heure, seuls les aéroports de Paris et Marseille, sont adaptés à la nouvelle procédure. Les autres villes devraient être dotées d’appareils de lecture des visas biométriques au cours des prochains mois.
A terme, c’est tous les points d’entrée du territoire Schengen qui seront équipés.
A Tanger, outre les caractères sécuritaires propres à l’opération, on met l’accent sur les avantages d’un tel système pour l’usager. «Ce système est une parade anti-faussaire», assure Bricard.
Ces derniers, qui dorénavant doivent être porteurs d’un passeport indépendant pour voyager en territoire Schengen, devront avoir un visa. Mais bonne nouvelle, ce dernier est gratuit. A noter qu’une augmentation est entrée en vigueur ce 2 janvier. Desormais, l’obtention du sésame passe de 35 à 60 euros (environ 600 DH). Le dispositif biométrique a été installé au Maroc en deux phases. D’abord, ce sont les consulats de Rabat, Casa et Marrakech qui ont ouvert le bal début décembre. Ils sont suivis par ceux d’Agadir, Fès et Tanger.
Au niveau mondial, seule une trentaine de consulats sont à ce jour aptes à délivrer des visas biométriques.
Les empreintes sont centralisées à Paris et stockées dans une base de données commune aux Etats Schengen. A noter que, pour l’heure, seuls les aéroports de Paris et Marseille, sont adaptés à la nouvelle procédure. Les autres villes devraient être dotées d’appareils de lecture des visas biométriques au cours des prochains mois.
A terme, c’est tous les points d’entrée du territoire Schengen qui seront équipés.
A Tanger, outre les caractères sécuritaires propres à l’opération, on met l’accent sur les avantages d’un tel système pour l’usager. «Ce système est une parade anti-faussaire», assure Bricard.
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