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Assises de l'Entrepreneuriat : un vaste débat pour faciliter la création d'entreprises

Le 14 janvier dernier, les ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin ont donné le coup d'envoi des Assises de l'Entrepreneuriat, dont l’organisation était prévue par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.

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Avec pas moins de 18 ministères engagés dans la démarche, les Assises de l'Entrepreneuriat sont au cœur du plan de relance de la France. L'objectif de cette vaste réflexion nationale ? Ouvrir de nouvelles voies en France pour encourager la création d'entreprise, mobiliser les talents, accompagner les entrepreneurs dans une démarche d'innovation et à l'international !

Un vaste projet qui s'appuie sur la création de 9 commissions, chacune chargée de réfléchir à des mesures concrètes sur des thématiques précises. L'objectif final des Assises de l’entrepreneuriat est, pour le Gouvernement de créer un programme d’action qui devra permettre de doubler le nombre de créations d’entreprises de croissance en cinq ans.

Qu'appelle-t-on une entreprise de croissance ? Ce terme fait référence notamment au rapport de mission de Philippe Hayat remis à l'intention de Fleur Pellerin en octobre 2012. Il renvoie aux entreprises dont on peut espérer, au moment de leur création, qu’elles dépasseront 10 salariés à terme.

Plusieurs niveaux sont évoqués par le rapport : l'entreprise de croissance (10 salariés potentiels à terme), l'entreprise de forte croissance (+50 salariés potentiels à terme) et l'entreprise de très forte croissance (entreprises de taille intermédiaire -ETI- de plus de 250 salariés).

Des experts, des questions et des réponses !

Lors de ces Assises auxquelles près de 250 personnes prendront part aux 9 groupes de travail thématiques suivants :

  • Développer l'esprit d'entreprendre auprès des jeunes : Sachant que près de 50 % des moins de 30 ans souhaitent créer une entreprise, l'enjeu des mesures à venir est énorme ! Et de fait, actuellement, les jeunes n'ont pas forcément les clés pour appréhender l'entreprise. Ainsi, selon une étude CPEJ publiée en octobre 2011, seulement un jeune sur douze sortant du système scolaire a été sensibilisé, au cours de ses études secondaires générales, aux défis de la création d’entreprise ! Trop peu, sans conteste. Les experts réfléchiront à ce que cette proportion augmente notamment en trouvant des solutions pour sensibiliser les élèves, des collèges et des lycées, qu’ils soient généraux, technologiques ou professionnels, l’enseignement supérieur (universités, grandes écoles...) et les centres de formation des apprentis.
     
  • Asseoir un cadre fiscal durable pour l’entrepreneur : Comme le soulignait récemment Louis Gallois dans le rapport remis au Gouvernement dans le cadre du Pacte pour la compétitivité de l’industrie française, la France a une réputation de sur-réglementation et d’instabilité normative. Face à l'usine à gaz qu'est aujourd'hui la fiscalité des entreprises, il y a certainement mieux à faire ! Identifier des axes de simplification dans le domaine fiscal, recentrer les aides fiscales sur les jeunes entreprises qui ont un réel potentiel, établir une fiscalité adaptée aux créateurs d’entreprises, ou encore faire évoluer la fiscalité pour faciliter la transmission d’entreprises sont autant de pistes que les experts vont devoir creuser.
     
  • Mobiliser tous les talents pour la création et la reprise d’entreprises : Pour lever les freins à la création et permettre ainsi à certaines catégories sociales porteuses de talents mais sous-représentées parmi les créateurs d'entreprises de créer, de nouvelles pistes peuvent être trouvées. Les experts réfléchiront ainsi à des solutions pour lever les freins à la création d’entreprise par des femmes, promouvoir l’entrepreneuriat auprès des jeunes des quartiers défavorisés, soutenir la création d’entreprise par les demandeurs d’emplois, encourager les auto-entrepreneurs à transformer l'essai en créant une entreprise, mobiliser les compétences des salariés d’entreprises expérimentés dans l’accompagnement des jeunes entreprises...
     
  • Proposer de nouvelles sources de financement pour les entreprises : Dans le prolongement de la création de la Banque publique d’investissement (BPI) début 2013, les experts de ce groupe de travail vont devoir réfléchir aux moyens de mieux mobiliser les différentes formes de financement existantes et de favoriser l’émergence de nouvelles sources de financement pour les entrepreneurs aux différents stades de leur développement.
     
  • Promouvoir et valoriser l’entrepreneuriat responsable : Pour répondre aux changements des besoins de notre société, de nouvelles pistes plus sociales et solidaires doivent être trouvées. Comment favoriser l'émergence d'un modèle de business social, comment favoriser le développement d’une « biodiversité entrepreneuriale » ? La réponse se trouve sans doute dans la valorisation d’une diversité des modèles entrepreneuriaux et leur hybridation possible.
     
  • Stimuler toutes les formes d’innovation dans l’entreprise : Alors que 59 % des entreprises françaises de plus de 20 salariés déclarent ne pas avoir tenté d’innover au cours des dernières années, l'urgence est aujourd'hui de redresser la barre en favorisant l'innovation porteuse de croissance et de redressement. En articulation avec la mission Beylat-Tambourin dont les conclusions seront rendues en mars 2013, et les travaux du Conseil supérieur de l’ESS sur l’innovation sociale, les experts de ce groupe de travail plancheront sur les moyens de stimuler les différentes formes d’innovation au sein de l’entreprise, et de mieux mobiliser et adapter la diversité des financements innovation.

Offrir à l’entrepreneur un accompagnement global et sur-mesure : Si aujourd'hui des dispositifs variés d’accompagnement des entrepreneurs, seules 15 à 20 % des 1,43 million d’entreprises nouvelles créées au cours des cinq dernières années ont bénéficié d’un tel soutien. Comment améliorer les dispositifs d’accueil et d’orientation ? Comment mieux évaluer les besoins du créateur et valoriser les différentes formes d'accompagnement ? C'est à ces deux questions majeures que les experts apporteront des réponses.

Réussir la projection précoce des entrepreneurs à l’international : Le développement à l'international est avec l'innovation, une des pistes majeures pour créer la croissance. Malheureusement, en 2012, moins de 5 % des entreprises exportent ! Pour améliorer ce score, l'idée est de déceler dans les projets en création et stimuler au besoin, les vocations exportatrices des entreprises. Plusieurs pistes seront ainsi poursuivies pour encourager dès le projet, les entreprises à envisager d'emblée un développement international.

Inventer l’entreprise du futur : Le tout numérique, l'énergie se faisant rare, le vieillissement de la population, la montée en puissance de la concurrence internationale et des pays émergents bouleversent l'entreprise d'aujourd'hui. Et demain ? Des nouveaux leviers de la performance et de la cohésion des entreprises devront être inventés ! Les experts de cette thématique devront se projeter dans l'avenir pour identifier les principales tendances émergentes des modes de production, imaginer leurs applications dans tous les aspects de l’entreprise, mais aussi de la société, et envisager les mutations qu’elles peuvent engendrer.


Un débat national où toutes les bonnes idées sont les bienvenues

Si les groupes de travail installés depuis le 14 janvier ont des idées sur chacune de leurs thématiques respectives, le Gouvernement souhaite que les Assises de l'entrepreneuriat soit l'occasion d'un vaste débat national où toutes les (bonnes !) idées sont les bienvenues ! A cet effet, un site de présentation très documenté à été mis en ligne et une boîte à idées y tient une bonne place pour permettre à tous de pouvoir donner son avis et faire avancer le débat. Un appel à contribution est également disponible en ligne.
Ouvert à tous, cet espace collaboratif permet de proposer une mesure visant à favoriser l'esprit d'entreprendre en France, sur la thématique de son choix. Toutes les propositions seront transmises aux groupes de travail concernés, qui les étudieront et les prendront en compte dans leurs débats. Une bonne initiative qui pourrait être mise à profit par les réseaux pour faire part de leur expérience, notamment en matière d'accompagnement des créateurs d'entreprise, mais aussi d'innovation et d'exportation.


Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise©

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