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Huit dispositifs de financement pour lancer votre activité en franchise

Découvrez comment financer votre création d'entreprise en franchise

Modifié le - Publié le

Trouver des financements pour créer sa franchise est une étape cruciale pour chaque porteur de projet. C’est pourquoi il est primordial d’être bien informé et préparé avant d’effectuer sa demande auprès des établissements financiers. Découvrez tous les outils de financement à votre disposition dans cet article proposé par Finalgo, application en ligne d'aide à la recherche de financement pour les TPE et PME.

Huit dispositifs de financement pour lancer votre activité en  franchise

Les fonds propres

Dans la plupart des cas vous devrez solliciter un prêt bancaire. Le montant de ce prêt va dépendre en grande partie de votre apport personnel. C’est à dire le montant d’argent que vous allez investir dans votre projet. Cet ou ces apports constituent les fonds propres initiaux d’une entreprise : ils vont se retrouver pour partie au capital de la société mais également en compte courant d’associés. En moyenne il vous faudra réunir un apport compris entre 15 et 30% de l’investissement initial avant de faire votre demande de crédit. 

Ce taux varie en fonction du secteur d’activité, de la nature des biens à financer et des garanties que la banque peut prendre sur ces actifs. Plus vous financez des biens matériels plus il va diminuer. Plus il vous faudra financer de l’immatériel (salaires, loyers etc) plus la banque va demander un apport important.  Par exemple, si vous créez votre franchise dans le secteur des services la banque vous demandera un apport plus important car vous avez souvent peu d’investissements matériels et beaucoup d’immatériels. 

Il existe plusieurs moyens de constituer ces fonds propres :

1 - Vos économies

L’investissement initial correspond aux économies que vous avez à votre disposition. Cet apport d’argent (numéraire) constitue le principal moyen de financer votre apport. Attention, il est important, autant que faire ce peu, de conserver une réserve de secours. Il n’est pas conseillé de mettre la totalité de ses économies dans son projet d’entreprise. En cas d’échec vous serez content d’avoir conservé un matelas de sécurité. 

De même il est fortement déconseillé de vendre sa résidence principale pour financer son projet de création afin de ne pas fragiliser votre écosystème familial / privé. 

D’autres moyens peuvent être activés.

2 - Le recours à votre entourage (la love money)

Vous pouvez vous tourner vers votre famille ou vos amis et leur proposer d’investir dans votre projet. 

Plusieurs options peuvent être retenues pour faire investir vos proches. 

  • Soit ils vous prêtent directement l’argent et vous les remboursez. 

  • Soit ils investissent directement dans votre projet. En échange de leur argent, ils recevront des parts de l’entreprise et pourront donc grandement en bénéficier en cas de succès de votre projet. Cette alternative leur permet d’obtenir une exonération ou une réduction d’impôt sur les sommes investis. Pour être éligible, l’investissement doit obligatoirement venir d’un ascendant (parents, grands-parents ou arrière grands-parents), et il doit être âgé de moins de 80 ans. Cette solution est néanmoins peu appréciée des enseignes de franchise qui ne souhaitent pas voir des parties externes au contrat de franchise dans la relation, ni des « inactifs ». Parlez-en à votre enseigne !

  • Soit ils investissent via un contrat de Royalties crowdfunding. Voir le détail de ce mode de financement plus bas. Nous attirons votre attention sur le fait que ces « royalties » se rajoutent à celles dues à l’enseigne. Faites bien vos calculs pour voir si votre projet reste viable.

3 - Le prêt d’honneur

Ce système, initié par des organismes d'aide à la création d'entreprise comme Réseau Entreprendre, et France Initiative permet d’obtenir des prêts à taux 0 sans caution ni garantie. 

Ce prêt vous est accordé à titre personnel et c’est à vous d’apporter l’argent dans votre entreprise. Ainsi ce mécanisme permet d’augmenter votre niveau d’apport initial et d’augmenter vos chances d’obtenir un crédit professionnel. 

D’ailleurs les prêts d’honneurs ne sont accordés que dans le cas où une banque s’engage à vous prêter un montant d’argent suffisant pour la réalisation du projet.

De plus, le fait que votre projet soit validé et financé par ces organismes est un gage de sérieux et crédibilise votre dossier.

4 - Le microcrédi de l’Adie

L’Adie (l'association pour le droit à l'initiative économique) est susceptible de financer votre projet de création. 

Elle intervient si vous n’êtes pas « bancarisable », c’est à dire qu’aucune banque n’accepte de financer votre projet. De plus votre projet ne doit pas être trop important. Souvent l’Adie demande un plan de financement global inférieur à 20000€. Le prêt de l'Adie peut être combiner avec un prêt d’Apport en capital à taux 0.

5 - Les aides et subventions

En tant que créateurs d’entreprises vous pouvez bénéficier d’aides ou de subventions. Celles-ci peuvent prendre la forme d’aides financières directes (rares), d’allégement de charges fiscales ou sociales ou d’aide à la structuration de votre projet. 

En diminuant votre besoin de trésorerie les aides vous permettent de diminuer le besoin de financement global et par la même votre niveau d’apport. En voici quelques-unes :

  • L’ACRE

L’aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ACRE) vous permet d’obtenir une exonération de cotisations sociales pendant une année complète. Elle apporte également un accompagnement pendant les premières années d’activité. C’est un bon moyen pour réduire les coûts au lancement.

Pour en bénéficier, il faut adresser une demande d'ACRE à l'Urssaf dans les 45 jours qui suivent la création d'entreprise.

  • Le maintien des allocations chômages (ARE ou ARCE)

Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous décidez de créer votre entreprise, vous pouvez demander au pôle emploi de bénéficier d’une aide. Elle peut prendre deux formes : 

      1. Le versement de vos droits en capital : cela vous permettra de compléter votre apport. Attention le versement correspond à 60% de vos droits totaux.

      2.  Le maintien de vos indemnités chômage. Ce système vous permet de ne pas vous verser de salaire le temps que vos droits soient épuisés. Vous diminuez d’autant vos besoins de trésorerie au lancement de votre activité. 

Petit conseil : aujourd’hui vous pouvez démissionner de votre emploi pour créer un projet d’entreprise et bénéficier du chômage et donc de l’ARE ou de l’ARCE. Votre projet de création doit être validé par une commission qui statuera sur son sérieux et vous accordera le droit au chômage. La demande doit être faite AVANT la démission.

  • Les dispositifs d’accompagnement des Régions

Depuis 2017, les Régions proposent des dispositifs d’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise inspirés de l’ancien dispositif Nacre. Chaque Région propose un accompagnement spécifique avec des critères et démarches d'éligibilité propres. Les porteurs de projets doivent se rapprocher des agences de développement régionales pour en bénéficier. 

Bon à savoir : Le site de Bpifrance recense les différents dispositifs de chaque région..

6 - Le financement participatif

Vous pouvez également envisager de compléter votre apport en ayant recours à un financement participatif. Il en existe différentes formes, qui répondent à de multiples besoins : 

  • Le royalties crowdfunding : ce système permet au grand public d’investir dans votre société. En contrepartie de leur investissement ils toucheront une redevance sous forme de Royalties. C’est à un dire un droit sur votre chiffre d’affaires. Ainsi tous les trimestres durant 5 ans, il vous faudra reverser une (petite) partie de votre chiffre d’affaires à vos investisseurs. Cet outil est pratique pour faire rentrer des amis ou de la famille dans votre entreprise sans forcément leur donner des parts du capital. De plus il est gagnant / gagnant. Si vous réalisez du chiffre d’affaires vous payez vos investisseurs, sinon vous ne versez rien. Les objectifs sont donc alignés.

  • Le crowdlending : plusieurs plateformes acceptent de prêter à des créateurs en franchise dès lors que l’enseigne qu’ils rejoignent est de qualité. Le prêt réalisé auprès de la plateforme pourra servir à compléter le manque d’apport en finançant la partie immatérielle sur lequel le banquier ne souhaite pas intervenir. Le crowdlending fonctionne comme un prêt classique. Vous remboursez le prêt sur une durée définie à l’avance (entre 3 et 5 ans) avec un intérêt. A la différence d’un prêt bancaire classique, le crowdlending est en général sans prise de garantie ou caution personnelle, mais à un taux d’intérêt plus élevé. Entre 4 et 8%. 

Vous avez désormais connaissance des différentes sources financières vous permettant de constituer vos apports et vos fonds propres de démarrage. C’est en ayant un bon niveau d’apport que vous pourrez aller chercher les financements qui vous manquent. 

Les financements externes

7 - Le prêt bancaire 

Ce sera votre principale source de financement pour le lancement de votre franchise. Contrairement à ce qu’on peut souvent entendre, les banquiers financent très bien la création d’entreprise. A condition que l’enseigne soit de qualité, que le dossier soit viable et qu’il soit bien monté. C’est à dire que vous apportiez le bon niveau d’apport (cf plus haut) et éventuellement de garantie. Le fonctionnement est assez simple. Votre banquier vous prête une somme d’argent que vous remboursez en 5 à 7 ans avec des intérêts. Le banquier peut prêter entre 2 à 6 le montant de l’apport, en fonction des dossiers et des besoins à financer. Si vous obtenez un prêt d’honneur l’effet de levier est souvent plus important.

Notre conseil : 

  • Demander un différé de 6 mois à votre banquier. C’est à dire que vous ne commencerez à rembourser votre crédit que 6 mois après avoir décaissé les fonds. Cela vous laisse le temps de lancer votre activité et de commencer à générer de la trésorerie.

  • Penser à demander un crédit de TVA = il vient en complément du prêt bancaire classique qui ne finance que la partie HT (hors taxe) de vos investissements. Vous allez payer vos fournisseurs et prestataires sur une base TTC au moment des travaux et de l’aménagement de votre point de vente et vous faire rembourser la TVA par le fisc plusieurs mois plus tard en fonction du régime fiscal choisi. Cette période peut atteindre plusieurs mois et fragiliser votre trésorerie.

  • Votre banquier va vous demander une assurance emprunteur. Qu’est-ce que c’est ? En cas de décès ou d’invalidité de l’assuré (souvent le ou les dirigeants) l’assurance va prendre en charge le remboursement de votre crédit. Cette assurance n’est pas obligatoire mais beaucoup de banques ne vous prêteront pas si vous n’y avez pas souscrit. En revanche vous pouvez demander une délégation d’assurance. C’est à dire que vous allez solliciter directement un assureur plutôt que de passer par l’assurance de la banque qui est souvent beaucoup, beaucoup plus chère qu’un assureur traditionnel.

  • Il existe des organismes de cautionnement qui garantissent la banque, c’est le cas de la SIAGI pour les artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs ou de Bpifrance. Parlez-en au banquier c’est à lui de les solliciter. Ces garanties sont souscrites en complément d’autres garanties comme la caution personnelle. Elles permettent notamment d’en diminuer le montant. Attention néanmoins ces contres-garanties ont un coût.

  • Donner sa caution personnelle est une demande classique  du banquier car cela lui permet de réduire son risque. Il convient de limiter au maximum le montant de la caution, voire de la supprimer si possible. L’intérêt de créer une société est de ne pas porter de risque sur vos biens personnels, notamment votre résidence principale. Si votre banquier insiste sur le fait de mettre en place une caution, pensez à exclure votre résidence principale du périmètre de la caution.  Une disposition vous permet de le faire avant de signer l’acte de caution. En cas de faillite le banquier pourra se servir sur vos autres biens (placements, résidence secondaire…).

8 - Le leasing et le crédit-bail 

Si vous n’avez pas assez d’apport et que vous devez financer du matériel, le leasing peut être une bonne solution.

Le fonctionnement : une société achète le bien ou le matériel à votre place et vous le loue. De ce fait l’investissement devient une charge externe dans les frais généraux et non plus un crédit qui alourdit vos dettes. Comme la société de leasing reste propriétaire du bien, en cas de faillite de votre entreprise, elle peut toujours les revendre ou les louer à un autre client. Les contrats de leasing ont souvent une durée initiale, néanmoins vous pouvez souvent les rompre avant l’échéance (vérifier bien les conditions) ce qui vous donne de la flexibilité en cas de pépin. Évidemment ce service à un coût plus élevé qu’un crédit (notamment vu les taux actuels) mais il peut vous permettre de faire passer votre dossier en banque. En effet, grâce au leasing vous diminuez le montant de vos investissements et donc le montant du crédit sollicité.

Certains secteurs d’activité qui nécessitent des montants d’investissements très lourds ont largement recours à ce système pour diminuer le poids de la dette = appareils de salles de sport, matériel de cuisine en restauration, parc de véhicules pour les loueurs, etc.

Il existe différents types de leasing, avec une option d’achat en fin de contrat par exemple.

Le crédit-bail fonctionne de manière équivalente au leasing. Une société, le crédit-bailleur, va acheter le bien à votre place et vous le louer pendant une durée définie. A la fin du contrat vous pouvez devenir propriétaire du bien en levant une « option d’achat » avec un prix défini à l’avance à la signature du contrat.

Le crédit-bail est plus risqué que le leasing car vous êtes engagés sur la durée du contrat et il est souvent impossible de sortir du contrat sans l’accord du crédit-bailleur. Mais il est aussi moins cher.

Vous l’aurez compris, il existe de nombreux outils de financement pour vous lancer en franchise. Tout dépend de vos besoins et du montant d’apport que vous pourrez investir dans votre projet. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre franchiseur ou d’un expert financier, expert-comptable, courtier en financement professionnel  qui pourront vous aider dans la structuration de votre projet.

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