logo-webcdlogo-mobilelogo-infoprologo-desktoplogo-desktop.originallogo-desktop.bakicon-theme-testicon-social-whatsappicon-social-twittericon-social-shareicon-social-linkedinicon-social-facebookicon-searchicon-search--activeIcon/playICON/24/pinicon-my-accounticon-metas-turnovericon-metas-ticketicon-metas-moneyicon-metas-investmenticon-homeicon-ctrl-chevron-righticon-ctrl-chevron-right-bakicon-ctrl-chevron-lefticon-ctrl-arrow-righticon-contributions-trainingicon-contributions-funding-assistanceicon-contributions-franchiseicon-checkicon-carticon-arrow-right-thinicon-arrow-linkicon-alerticon-action-close

Centre commercial Val Tolosa : le feuilleton continue !

Un nouveau permis accordé après des mois de recours

Publié le

Le centre commercial Val Tolosa à Plaisance-du-Touch verra-t-il finalement le jour ? La question reste entière ! En effet, après des années de procédures et un premier et un deuxième permis déboutés, le projet vient d'obtenir un nouveau permis de construire... mais les opposants n'ont pas encore dit leur dernier mot !

val tolosaL'histoire du projet de centre commercial Val Tolosa (anciennement « Portes de Gascogne ») a des allures de saga épique ! Porté initialement au début des années 2000 par le fond Nord-Américain Simon Property Group et Ivanhoé Cambridge, le projet a été racheté par Unibail-Rodamco en 2013. Jugé trop grand et inutile par les quelque 500 adhérents du collectif citoyen « Non à Val Tolosa » ce projet soulève depuis ses premières esquisses une vraie levée de bouclier localement.

Une saga épique

Le projet de centre commercial à Plaisance du Touch imaginé aux débuts des années 2000 sur le modèle des méga-centres à l'américaine affiche des mensurations hors normes : 115.000m² d'emprise pour 90.000m² de commerces, une galerie marchande de 150 grandes et moyennes surfaces, 6000m² de restauration, 4200 places de parking... Face à ces chiffres, une poignée d'opposants ont très vite décidé d'agir. Regroupés au sein d'un collectif citoyen, ils militent activement pour faire capoter le projet. Et depuis 10 ans, les procédures s'enchaînent : ainsi, après une première enquête publique lancée en 2005, la CDEC (Commission Départementale des Equipements Commerciaux) adopte le projet. Dans la foulée en 2006, la CNAC (Commission Nationale d'Aménagement Commercial) donne son autorisation. En 2007, un premier permis de construire est accordé en septembre. Il sera annulé en novembre de la même année. En 2008, le projet repart. Une deuxième enquête publique est lancée et reçoit un avis favorable. En 2009, un nouveau permis de construire est délivré. En mai 2013, l'examen du dossier environnemental amène le préfet à signer l'arrêté d'autorisation de destruction d'espèces et d'habitats protégés. Un recours est déposé par les opposants. Il sera rejeté par le Tribunal administratif de Toulouse en novembre. En janvier 2014, un appel est déposé au Tribunal administratif de Bordeaux. Le 31 mars 2016, à la suite d'une médiation voulue par le conseil départemental, un compromis passé entre acteurs institutionnels apporte des modifications au projet. Un cinéma et une médiathèque sont notamment ajoutés. Cet accord a relancé le projet mais le 14 juin, la cour d'appel administrative de Bordeaux a annulé le permis de construire obtenu en 2009. La justice a fondé sa décision sur une insuffisance du dossier d’étude d’impact et sur une méconnaissance d’un article du Plan local d’urbanisme (PLU). Retour donc à la case départ, mais pas pour longtemps...

Un nouveau permis de construire

Suite à l’avis favorable rendu par l’enquête publique en juin 2016, le vendredi 5 août 2016, un nouveau permis de construire a été accordé par la mairie. Ce dernier va faire l'objet, comme les précédents, d'un recours de la part des opposants. Le nouveau permis pourrait donc encore une fois être annulé par le Tribunal administratif. Pourquoi ? Cette fois-ci, le recours prend appui sur la décision du Conseil départemental de Haute-Garonne en date du 7 juillet de déclasser deux routes départementales (RD 24 et RD 82) en les cédant à la commune de Plaisance-du-Touch. En agissant ainsi, le Conseil départemental laisse le maire de Plaisance-de-Touch, Louis Escoula, favorable au projet, seul maître du jeu. L'une de ces routes, la RD 24, devant devenir la route d'accès au future centre commercial, elle devra être fermée à la circulation le temps des travaux... Et les opposants ne l'entendent pas de cette oreille, taxant cette fermeture d'abusive. Comme on le voit, la saga de Val Tolosa n'est pas prête de s'arrêter !

Les arguments des opposants au projet

Outre l'aspect environnemental, social et humain, selon l'avis du collectif « Non à Val Tolosa », le nouveau complexe commercial est « inutile et dépassé ».

Inutile car de fait, le secteur de Toulouse est déjà largement pourvu de surfaces commerciales : 347.000m² à Toulouse même, 60.000m² à Balma, 81.000m² à Saint-Orens-de-Gameville, 79.000m² à Labège, 165.000m² à Portet-sur-Garonne, 95.000m² à Roques-sur-Garonne, 107.000m² à Blagnac, 39.000m² à Fenouillet, 94.000m² à Colomiers.

Dépassé car clairement, la tendance de ces dernières années va vers une baisse de fréquentation des grands centres commerciaux, ce qui entraîne des niveaux de vacances records, régulièrement pointés du doigt par Procos notamment.

A cela s'ajoute la crainte d'un engorgement de la circulation sur place et dans les alentours (20.000 voitures par jour) sachant qu'aucun transport en commun n'est prévu pour desservir ce nouveau centre commercial.

Vous appréciez cet article? Notez-le.
Soyez le premier à noter

Trouver une franchise

Les franchises qui recrutent dans le même secteur

Découvrez quelle franchise est faite pour vous !

Recherchez une franchise par thématique

Trouvez le secteur de vos rêves !

Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d’activité particulier ? Découvrez toutes les thématiques des franchises.

Voir toutes les thématiques
Scroll to top