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Immobilier : Fin de crise en vue ?

L'analyse des Notaires de France

Publié le

Selon les Notaires de France, un changement de tendance se dessine sur le marché chahuté de l'immobilier. Et même s'il est encore trop tôt pour se réjouir tout à fait, des signes avant-coureurs d'amélioration se profilent.

Dans leur note de conjoncture d'octobre, les Notaires de France pointent un changement de tendance marquant peut-être un début d'amélioration, mais rien n'est moins sûr !

La fin de l'attentisme ?

Selon l'avis des Notaires, ces derniers mois les acquéreurs se montrent plus nombreux. Cette fluidité retrouvée dans les transactions, n'est bien évidemment que partielle (en deçà du niveau des années 1999 à 2007). Elle démontre toutefois l'amorce d'un changement de tendance.

Pourquoi maintenant ? Les Notaires l'expliquent par plusieurs raisons. Tout d'abord, les acquéreurs ont longtemps attendu une baisse de prix significative qui n'est pas intervenue : « malgré 4 ans de correction, les prix ont diminué d’environ 5 % seulement en zones urbaines (loin de l’attente de certains) et jusqu’à 30 % dans certains secteurs ruraux ». Dans le même temps, les taux d’intérêt au plus bas ont permis de resolvabiliser de nombreux acquéreurs, « mais cette baisse ininterrompue, accompagnée d’une correction des prix, n’a pas incité ces derniers à précipiter leur décision d’achat car le temps jouait pour eux. »

Clairement, les acquéreurs ont considéré qu'il était urgent d'attendre. Cela a eu pour conséquence de gonfler le stock de biens à vendre en créant un déséquilibre « entre un grand nombre de vendeurs s’accrochant encore à des valeurs de moins en moins réalistes et peu d’acquéreurs espérant un ajustement des prix ». Au printemps dernier, les lignes ont bougé. Les taux d'emprunt ont amorcé une timide remontée. Les acquéreurs ont du coup révisé leur point de vue.
« Il n’était plus question pour eux d’attendre et de remettre à demain leur décision d’achat car le temps jouait désormais contre eux, même si en réalité les conséquences financières d’une remontée de 0,10 ou 0,20% de leur taux ne changent pas grand-chose à une mensualité remboursable sur 20 ans. »

Deux hypothèses pour l'avenir

Selon les Notaires de France, deux hypothèses peuvent être envisagées pour les prochains mois :

  • Soit les taux d'intérêt remontent : Dans ce cas, les acquéreurs pourraient continuer d'être influencés psychologiquement. Dans la crainte d'une hausse des prix dans les secteurs tendus, ils pourraient revenir « en masse sur le marché ». Ce scénario plutôt porteur pour l'immobilier pourrait également s'accompagner du retour des transactions dites de confort. « En effet, depuis plusieurs années, bon nombre de propriétaires, par manque de confiance ou de visibilité, diffèrent leur projet de changer de résidence, même si elle n’est plus adaptée depuis le départ ou l’arrivée d’un enfant ou une mutation professionnelle. » Là encore, ce scénario pourrait être porteur pour les agences immobilières, mais comme le soulignent les Notaires de France, cela peut être à double tranchant. « Le retour de cette catégorie d’acteurs va contribuer à fluidifier le marché sans pour autant le rééquilibrer, car ces propriétaires sont souvent vendeurs mais aussi acquéreurs. » Clairement, avec une remontée des taux même légère, le risque d’une remontée des prix dans les zones tendues est probable, « surtout si la demande reste soutenue, voire s’amplifie devant une offre faible. »

  • Soit les taux d'intérêt baissent ou restent stables : Dans ce cas, l’effet psychologique va disparaître et le temps va de nouveau profiter aux acquéreurs. « On assistera alors à un retour d’une légère correction des prix dans des volumes de transaction faibles. »

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