« Nous conservons notre objectif de 20 à 40 ouvertures par an malgré la crise », Nicolas Tesic (Action Sport)

Votre concept est-il inédit ou traditionnel ? Quels sont ses atouts sur le marché du sport ?

Notre concept est totalement inédit, surtout en France, car il utilise une technologie très pointue. Cette technologue existe depuis maintenant plus de dix ans en Allemagne. Il s’agit de la machine Miha bodytec. C’est un support pour nous, autour duquel nous avons créé des studios de coaching personnalisés pour pratiquer de l’électrostimulation. Ces séances de 20 minutes représentent l’équivalant de quatre heures de sport et collent parfaitement avec la situation actuelle. Toutes les attentes qu’on peut avoir au niveau de la rapidité pour concilier au mieux le sport avec son travail, sa vie de famille et les gestes barrières. Ça marche aussi pour tous les gens qui sont en télétravail et qui sont un peu démotivés. Nous, chez Action Sport, on leur remet le pied à l’étrier pour pratiquer du sport. Mais notre concept reste aussi traditionnel parce qu’on est toujours avec un coach. C’est ce qui fait la plus-value de notre concept premium. 

Comment votre marché est-il impacté par la crise du Covid-19 ? Comment votre réseau a-t-il réagi pour s’adapter à la situation ? 

Le marché du sport a été énormément impacté. C’est une période particulièrement difficile pendant laquelle beaucoup de mesures ont été prises pour de nombreux secteurs. Malheureusement, le milieu du sport a toujours été mis un peu de côté et les informations n’ont pas été toujours les bonnes. Nous avons donc essayé, chez Action Sport, de nous adapter en imposant de vraies mesures barrières, comme des distanciations minimum, sachant que comme notre concept implique d’avoir toujours deux personnes par coaching avec des studios de 40 à 50 m² en général. En jonglant avec d’autres mesures, comme les masques, les fermetures de douches, les plexi, le gel hydro alcoolique, nous avons réussi à nous adapter et à surfer sur une vague où nous sommes restés quasi ouverts sur cette période. Après, évidemment, en fonction des zones et de l’évolution de la situation, nous avons dû fermer certaines salles. 

Quelles sont vos perspectives et ambitions de développement ?

Le développement, pour le moment, est un peu au ralenti mais nous essayons de garder un esprit sportif en nous challengeant et en nous fixant un objectif malgré tout. Nous conservons notre objectif de 20 à 40 ouvertures par an.  Nous nous développons énormément sur le territoire national, c’est vraiment une volonté de notre part de bien mailler le territoire ! 

Nous avons également déjà ouvert deux studios à l’étranger et avons de plus en plus de contacts pour ouvrir des studios Action Sport dans d’autres pays. 

Décrivez nous le franchisé idéal ?

Il serait sportif, ambitieux et autonome ! Nous sommes sur du coaching personnalisé, sur un modèle économique où un coach diplômé d’Etat formé chez Action Sport peut diriger sa franchise donc un sportif reconverti colle parfaitement à notre ADN et peut vraiment réussir chez nous. En même temps, nous avons énormément de reconversions professionnelles qui ne viennent pas du sport mais de la banque, du bâtiment et j’en passe. Quand ils se reconvertissent, il y a beaucoup de candidats qui s’intéressent au milieu du bien-être et du sport et souhaitent s’adapter, à travers la franchise et avoir un vrai suivi pour réussir leur nouvelle activité.