Le commerce alimentaire face à une mutation profonde des consommateurs

Première partie du dossier : Le commerce alimentaire est en pleine mutation.

Dominique André-Chaigneau, writer

Publié le 25/11/2013 , Mis à jour le 28/02/2022, Temps de lecture: 1 min

Le commerce alimentaire face à une mutation profonde des consommateurs

Selon une enquête publiée en septembre dernier par le Crédoc, le commerce alimentaire est en pleine mutation, louvoyant entre remise en question du modèle de consommation de masse, multiplication des formats de distribution de proximité, développement des ventes via internet, drives et nouveaux arbitrages.

Depuis quelques années, et à plus fortes raisons depuis le début de la crise, le commerce alimentaire assiste à une modification en profondeur des comportements des consommateurs. En comparant les chiffres d’une enquête de fond réalisée sur le sujet, successivement en 2005 et 2012, le Crédoc (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) a récemment rendu ses conclusions sur les dernières évolutions des comportements de consommation alimentaire des Français.

Que faut-il retenir des chiffres du Crédoc ? Quatre grands enseignements :

  1. Si les hypers et supermarchés restent les circuits les plus fréquentés par les consommateurs, leurs ventes stagnent depuis quelques années au profit des commerces alimentaires spécialisés (boucheries, charcuteries…), des magasins de surgelés et du hard-discount. La fidélité à une enseigne est ainsi mise à mal. Le consommateur reprend le pouvoir.
  2. Les consommateurs tendent aussi à diversifier leur parcours d’achat. Ils se rendent moins souvent dans chaque circuit mais fréquentent un plus grand nombre de formats de distribution (internet, drive, marché, supermarché, achat direct, petit détaillant de quartier…).
  3. Par ailleurs, ceci expliquant sans doute cela, l’attention portée au prix se renforce nettement. Les effets de la crise se mesurent à l’aune des promotions. Le consommateur devient ainsi plus opportuniste pour ménager son budget. De plus en plus le budget alimentaire est soumis à arbitrages.
  4. Et la demande en faveur d’une offre de proximité progresse. Plus humain, le commerce de proximité favorise les contacts, tout en ajoutant de la qualité, du service, mais aussi moins de tentations. De plus, des courses plus fréquentes imposent de moindres déplacements. Le renchérissement des carburants explique aussi sans doute le phénomène.

Pour aller plus loin, consultez l’enquête Crédoc sur le commerce alimentaire.

Les franchises qui recrutent dans le même secteur

COCCINELLE COCCIMARKET
COCCINELLE COCCIMARKET
  • 20 000 €
    Apport personnel
  • 1 800 000 €
    CA potentiel après 2 ans
Découvrir la franchise
AUCHAN
AUCHAN
  • 150 000 €
    Apport personnel
Découvrir la franchise
SIMPLY MARKET
SIMPLY MARKET
  • 350 000 €
    Apport personnel
Découvrir la franchise
ZOE CONFETTI
ZOE CONFETTI
  • 16 000 €
    Apport personnel
Découvrir la franchise

Dominique André-Chaigneau, writer

Recherchez une franchise par thématique
Trouvez le secteur de vos rêves !

Vous souhaitez ouvrir une entreprise en franchise dans un secteur d'activité particulier ?
Découvrez toutes les thématiques des franchises.

Voir toutes les thématiques