Dossier reconversion : La création d'entreprise, une solution pour se reconvertir

Publié le 19/05/2011 04:10

Si une reconversion se mène le plus souvent dans le cadre du salariat soit en interne soit en externe après un licenciement par exemple, de plus en plus de candidats à une nouvelle vie se tournent vers la création d'entreprise pour changer d'horizon.

Ceci expliquerait peut-être pourquoi selon les chiffres officiels, entre 2008 et 2010, le taux de création d'entreprise a littéralement explosé (331 736 créations d'entreprise en 2008, 580 193 en 2009 et 622 039 en 2010). Sur les deux dernières années, 700 000 créations l'ont été sous le statut d'auto-entrepreneurs. Qu'a de plus ce statut qu'un autre ? Il permet tout simplement de tester une idée sans prendre trop de risques ! En effet, sous statut d'auto-entrepreneur, le créateur ne paie des charges que s'il fait du chiffre. Si l'activité ne marche pas, les conséquences financières sont donc plus faciles à digérer.

Et pour les prochaines années ? Le vivier de futurs entrepreneurs reste important selon les résultats du sondage « les Français et leurs entrepreneurs » publiés en juin 2010 par OpinionWay : 32% des Français envisagent de se mettre à leur compte… dont 6% à court terme ! Cela revient à dire que la France porte 3 millions d’entrepreneurs potentiels à court terme. Un chiffre énorme s'il en est mais il s'accorde justement bien avec « l'envie d'autre chose », autrement dit de reconversion, à laquelle aspire de plus en plus de Français !

Parmi ces nombreux Français futurs entrepreneurs, beaucoup se pencheront sur le système de la franchise. Pourquoi ? En fait la franchise est de loin la formule qui se prête le mieux aux envies de reconversion ! Et les chiffres le prouvent : Dans son enquête annuelle sur la franchise 2010, la Fédération Française de la Franchise note que les franchisés sont largement constitués de quadra en reconversion (50% ont entre 35 et 49 ans). Autre chiffre intéressant : 67% des franchisés d'aujourd'hui sont d'anciens salariés du privé (24% étaient précédemment à leur compte, et 7% étaient inactifs).

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