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Trouver le financement pour sa franchise

Publié le

Cinq leviers peuvent être actionnés pour trouver le financement de sa franchise :

  1. L’épargne personnelle
  2. La famille et les associés
  3. Les banques et investisseurs
  4. Les aides d’État 
  5. Le financement participatif 

Trouver le financement pour sa franchise

Etape 1 : Mobiliser son épargne réunir l’apport personnel

Avant de vous lancer en franchise, vous devez réunir un apport personnel couvrant en moyenne 30 % de l’investissement initial. En l’absence de cette somme, vous aurez du mal à trouver des banques qui acceptent de vous suivre dans votre projet. Pour disposer d’un apport personnel suffisant, vous pouvez piocher dans votre épargne : livret A, assurance-vie ou épargne d’entreprise. La reprise ou la création d’entreprise fait en effet partie des motifs légaux permettant de débloquer l’épargne salariale, normalement bloquée pendant cinq ans. 

Etape 2 : Faire appel à la famille ou à des associés

Pour financer votre projet, vous pouvez également recourir à l’argent que vos proches acceptent de vous prêter. L’avantage, c’est que vous bénéficiez également d’une exonération ou d’une réduction d’impôt sur ces sommes, qui peut aller jusqu’à 31 865 euros. Pour être éligible, le don doit être effectué par un ascendant (parents, grands-parents ou arrière grands-parents), âgé de moins de 80 ans.

Autre option : vous associer avec un autre entrepreneur. En contrepartie, il recevra des parts sociales ou des actions de l’entreprise et disposera d’un droit de regard sur l’activité. 

Etape 3 : Recourir à une banque ou à un investisseur

Vous pouvez aussi solliciter un crédit professionnel auprès d’une banque. Celle-ci étudiera dans le détail votre plan de financement, ainsi que les documents comme l’étude du marché et le business plan. Elle peut également subordonner son accord à la prise de garanties à travers une hypothèque sur le fonds de commerce ou un bien immobilier propre ou le cautionnement d’un organisme tiers comme Bpifrance.

Des investisseurs peuvent également vous octroyer de l’argent, qu’ils s’agissent de personnes privées ou de fonds d’investissement. Ce sont les business angels. Ils peuvent être par exemple,  intéressés pour investir dans un jeune réseau présentant un fort potentiel de croissance ou  un concept innovant.

Etape 4 : Solliciter des aides de l’État

Autre piste à exploiter, les aides d’État et des organismes de soutien à la création d’entreprise, comme le réseau Entreprendre, l’Adie ou Initiative France. Il existe notamment le prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties, que vous vous engagez à rembourser sur une période allant de deux à cinq ans. En outre, le prêt d’honneur constitue un levier intéressant pour obtenir un crédit professionnel, car il apporte plus de crédibilité à votre projet aux yeux des banques. Selon Initiative France, « pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,5 euros de financement complémentaire ».

Autre possibilité : le micro-crédit, généralement proposé par l’Adie. Vous pouvez espérer jusqu’à 10 000 euros, en fonction notamment du potentiel de votre projet, de votre expérience ou de votre capacité de remboursement. 

Etape 5 : Compléter avec un financement participatif

Pour boucler votre budget, vous pouvez également envisager le financement participatif de plus en plus en vogue. Il prend diverses formes comme : 

  • le crowfunding : vous faites appel dons du grand public via des plateformes Internet comme Kickstarter, Tudigo ou KissKissBankBank
  • le crowleasing : c’est le même principe, sauf que les sommes sont prêtées et non données. Attention, le taux pratiqué est généralement très élevé

Consulter nos fiches pratiques sur la franchise.

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