L’innovation, pilier fondamental de la stratégie de développement du groupe Gautier

Acteur désormais incontournable du marché du meuble design et contemporain, le groupe Gautier, qui a vu le jour en 1960, emploie près d’un millier de personnes en Vendée et 800 meubles sortent quotidiennement de ses ateliers pour être vendus dans le monde entier.

La recette de cette success story familiale ? Une recherche d’innovation permanente, afin de répondre au mieux aux attentes des consommateurs et aux évolutions du secteur.

Dès 2005, le lancement par Gautier de son propre circuit de distribution lui a permis de se démarquer. Aujourd’hui fort de plus d’une centaine de points de vente sur le territoire français et dans le reste du monde, le groupe n’a pas pour autant délocalisé sa production. La totalité de ses meubles provient encore de ses usines vendéennes et le groupe s’attache à être sans cesse plus innovant.

Grâce à l’outil Yammer, une sorte de réseau social interne aux entreprises, l’enseigne propose ainsi à ses salariés de faire remonter leurs idées d’innovation, tant au niveau des produits que des services ou de la relation client. Cette démarche collaborative, qui a vu le jour il y a 18 mois, déjà permis de faire remonter de nombreuses projets, « portés par les [employés] et soutenus par la direction, sans notion de hiérarchie », précise Gautier.

Il y a quelques mois, le groupe a par exemple lancé un nouvel atelier dédié aux matériaux souples, fruit d’une réflexion commune autour de la création de la collection Premium. Cette collection, qui permet au client de personnaliser sa chambre grâce à plus de 500 combinaisons possibles, a permis au Fab Lab de voir le jour, afin que tout soit réalisé en interne.

« Pour tester le projet, l’entreprise a fait appel à une salariée, passionnée de couture, explique le groupe. L’objectif étant aussi de mettre à profit les passions des salariés qui ne sont pas forcément en lien avec leur fiche de poste. Une manière de valoriser l’humain et ses compétences. » Les premiers tests, concluants, ont rapidement mené au démarrage de la production. Depuis juin dernier, dix salariés, dont quatre couturières et deux tapissiers, œuvrent dans l’atelier pour répondre aux commandes.